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Revue archéologique — 12.1865

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0395

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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES. 391

« Cinq sifflets de théâtre ou de cirque, une petite tesserre ou contre-
marque de théâtre, le tout en os ;

« Divers fragments de poterie très-fine portant en relief le nom de
l’auteur;

« Des fragments de vase en verre d’une très-grande finesse et enfin une
pierre sur laquelle on peut lire la moitié d’une inscription destinée à per-
pétuer le souvenir des services rendus à la cité viennoise par le nommé
Quintus Gellius.

« Dans la commune d’Aoste, soixante-dix-huit objets antiques et tous
de provenance romaineont été également découverts et déposés au musée
communal.

« Ces objets consisient en quarante-trois amphores déformés différentes,
une écuelle, une lampe en terre avec inscription, vingt-six médailles en
bronze et deux en argent à l’effigie de divers empereurs romains.

« Ce même rapport ses termine, messieurs, par la demande des subven-
tions ordinaires que vous allouez jusqu’à concurrence de six cents francs
pour la ville de Vienne et de deux cents francs pour la commune d’Aoste,
sous la condition que les conseils municipaux de ces localités ajouteront
aux libéralités du département les ressources habituelles qu’elles con-
sacrent à ces explorations, et votre commission vous propose de voter à
cet effet la somme de huit cents francs que M. le préfet a portée au sous-
chapitre xvii du budjet départemental. »

Le conseil adopte les conclusions du rapport, et il vote, en conséquence,
le crédit de huit cents francs demandé par M. le préfet pour être réparti,
selon les indications de la commission, sous la condition d’une égale sub-
vention par les communes de Vienne et d’Aoste.

— Des correspondances anglaises nous font connaître des découvertes
intéressantes qui ont été faites à Cyrène par sir Thomas Smithson et
M. Henri Porcher, ancien officier d’artillerie dans l’armée française. Les
fouilles, commencées il y a quinze mois, ont déjà permis de mettre au
jour toute l’enceinte d’un cirque aussi beau que celui de Vérone, et un
temple qu’on croit avoir été le temple du Soleil.

Des photographies très-exactes de ces deux monuments sont envoyées à
Londres et à Paris. En même temps, les intrépides fouilleurs expédient
quelques morceaux de sculpture plus ou moins mutilés, dont l’un est
excessivement remarquable: c’est la tête et le torse d’une statue de femme
qui paraît appartenir à la belle époque de l’art grec.

11 y a aussi quelques médailles, dont une rare, de Gallus, en argent
grand module, et des bronze de Bélisaire qui manquent à la plupart des
collections européennes. MM. Smithson et Porcher sont propriétaires des
terrains sur lesquels ils opèrent leurs fouilles. Ils ne veulent rien distraire
de leurs trouvailles jusqu’après leur retour en Europe. En attendant, et
par les soins de M. Jeft's, ils organisent à Uxbridge, près de Londres, un
musée spécial où seront rassemblés toutes les antiquités cvrénaïques.

(Extrait du Journal la France.)
 
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