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Revue archéologique — 12.1865

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0400

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396

REVUE ARCHEOLOGIQUE.

quatre centimètres de long sur quatre centimètres de large. La soie brisée
offre encore dix centimètres de long; le fer est d’un grain très-fin. Puis
trois couteaux triangulaires de même métal, et de quinze centimètres
chacun en moyenne, l’un d’eux est muni d’une douille, les deux autres
portent une soie et entraient dans un manche. Enfin, c’est une fibrile ou
agrafe ronde en bronze, unie et ornée de deux cercles concentriques sail-
lants, et une de ces massives boucles de ceinturon ovales est de bronze
ainsi que l’ardillon, comme les cimetières francs nous en ont offert depuis
quelques années de nombreux spécimens.

« Malheureusement, je le répète, je ne saurais dire si ces objets ont été
trouvés dans les tombes ou en dehors. Il serait fort possible, au surplus,
qu’ayant été renfermées d’abord, elles aient déjà, avant la découverte qui
vient d’en être faite, extraites à une certaine époque et rejetées dans le
sol où on vient de les trouver, car si j’en crois les ouvriers, les tombes
avaient déjà été explorées.

« Non moins malheureusement, à part deux des pierres (les dernières)
et les autres objets recueillis pour le musée, par M. Bourdaloue, adjoint à
la mairie de Bourges, le reste de ces précieux débris de notre antique
civilisation locale n’a pu trouver, depuis qu’ils ont revu le jour, un abri
digne de leur importance : ils sont allés rejoindre les autres monuments
du même genre déjà extraits du soi du vieux Bourges, et pour lesquels,
malgré tous les efforts, on n’a pas pu obtenir jusqu’ici un autre asile qu’un
coin obcur d’un jardin public, où rien ne les préserve des intempéries et
injures des passants. Il importerait d’autant plus de se préoccuper de leur
assurer un abri que le nombre promet de s’en accroître beaucoup ; il s’en
faut, en effet, que tout le terrain ait été exploré autour du vieux prieuré de
Saint-Martin; on n’a attaqué qu’un coin, dont on a enlevé seulement la
surface. Qui sait ce que le sous-sol renferme encore 1 Mais l’éveil est donné,
tenez pour certain que les fouilles se continueront, qu’on les surveillera
et que vous serez averti de ce qu’elles auront pu produire, si tant est que
vous jugiez que pareille communication ait droit à la publicité qu’on
réclame pour elle. »

« Agréez, etc, ♦

Boyer.
 
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