DOI Artikel:
Renier, Léon: Inscriptions de Troesmis dans la Mésie inférieure: Extrait d'un rapport fait à l' Académie des inscriptions et belles-lettres, dans les séances des 4 et 18 août 1865
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0411
INSCRIPTIONS DE TROESMIS.
407
Borghesi a émis dans ses Fastes consulaires l’opinion, d’ailleurs
très-plausible et qui se trouve pleinement confirmée par notre in-
scription, que le personnage mentionné dans ces deux derniers
documents est le même que le légat impérial des monnaies de Mar—
cianopolis. Notre inscription, dans laquelle il n’est question que
d’un seul empereur, LEG • AYG, aurait donc été gravée au commen-
cement du règne de Septime-Sévère, avant que Caracalla n’eût été
associé à l’empire.
« Nous voyons en outre par ce document que Troesmis était un
municipe, et non pas une colonie, comme je l’avais conjecturé dans
mon premier rapport et comme on était en droit de le conclure du
litre de duumvirs que portaient ses premiers magistrats (1). La Mésie
inférieure formait donc, sous ce rapport, une exception, comme la
Numidie, où les premiers magistrats des municipes portent aussi le
même titre, et non pas celui de quattuorvirs, comme dans l’Afrique
propre et dans la plupart des autres provinces de l’empire.
7. — Photographie.
L ANTONIO
L • FIL • ARNENSI
F EL I C I ■ K ARTH A
GrNE • 7 • LEG -TTF•
5. AYG • 7 • LEG -X-GEM7
LEG -T • ITAL • YIXIT
ANN 1S • L Y : 111 DIDIA
MARCELLINA•CoN
IVNX-CVM-ANTONIS
10. MARCELLINA -ET -DI
D 1ANO ■ F I LI S • ET
HER-B-M-FACERE
G V R1A Y E R Y N T
53
Lucio Antonio, Lucii filio, Arnensi, Felici, Karthagine, centurioni
legionis tertiae Augustae, centurioni legionis decimae Geminae,
centurioni legionis primae Iialicae. Vixit annis quinquaginta no-
vem. Didia Marcellina coniunx, cum Antoniis Marcellina et Didiano
filiis et keredibus, bene merenti facere curaverunt (2).
(1) Voy. l’inscription n° h-
(2) Les lettres TH, lig. 3, forment un monogramme.
407
Borghesi a émis dans ses Fastes consulaires l’opinion, d’ailleurs
très-plausible et qui se trouve pleinement confirmée par notre in-
scription, que le personnage mentionné dans ces deux derniers
documents est le même que le légat impérial des monnaies de Mar—
cianopolis. Notre inscription, dans laquelle il n’est question que
d’un seul empereur, LEG • AYG, aurait donc été gravée au commen-
cement du règne de Septime-Sévère, avant que Caracalla n’eût été
associé à l’empire.
« Nous voyons en outre par ce document que Troesmis était un
municipe, et non pas une colonie, comme je l’avais conjecturé dans
mon premier rapport et comme on était en droit de le conclure du
litre de duumvirs que portaient ses premiers magistrats (1). La Mésie
inférieure formait donc, sous ce rapport, une exception, comme la
Numidie, où les premiers magistrats des municipes portent aussi le
même titre, et non pas celui de quattuorvirs, comme dans l’Afrique
propre et dans la plupart des autres provinces de l’empire.
7. — Photographie.
L ANTONIO
L • FIL • ARNENSI
F EL I C I ■ K ARTH A
GrNE • 7 • LEG -TTF•
5. AYG • 7 • LEG -X-GEM7
LEG -T • ITAL • YIXIT
ANN 1S • L Y : 111 DIDIA
MARCELLINA•CoN
IVNX-CVM-ANTONIS
10. MARCELLINA -ET -DI
D 1ANO ■ F I LI S • ET
HER-B-M-FACERE
G V R1A Y E R Y N T
53
Lucio Antonio, Lucii filio, Arnensi, Felici, Karthagine, centurioni
legionis tertiae Augustae, centurioni legionis decimae Geminae,
centurioni legionis primae Iialicae. Vixit annis quinquaginta no-
vem. Didia Marcellina coniunx, cum Antoniis Marcellina et Didiano
filiis et keredibus, bene merenti facere curaverunt (2).
(1) Voy. l’inscription n° h-
(2) Les lettres TH, lig. 3, forment un monogramme.