Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Revue égyptologique — 2.1881

DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:
Baillet, A.: La particule copte [djim, kim]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.10049#0432

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
350

Baillet.

Il n'y a dans la langue copte aucun mot formé du thème asm ou <rn dont le sens puisse
convenir à la formation et à la signification de la série des mots ici étudiés. On est donc
conduit à décomposer le préfixe atm en 3ti et ». Dans k on reconnaît alors facilement la
particule n liant deux mots ensemble et donnant au second le rôle du génitif latin, de sorte
que atm^pc^ pourrait être «l'action de garder, la garde».

Qu'est-ce alors que aci?

Sans sortir du copte, il semble à première vue que la racine aci, <s\ «prendre» soit
appropriée à la signification de ces mots composés, ssun^pe^ pourrait être à la rigueur « la
prise en garde, la garde». Peyron, par exemple, explique enacmacK «envahi» par ati A atH,
capere festucam, rem nihili '. Mais cette explication me paraît de tout point inadmissible. En
effet 2£in . . . est mempliitique, cm . . . est sahidique. Au contraire asu «prendre» est sahi-
dique, et son correspondant mempliitique est <s\. Si acm . . ., trm . . . venaient de aci, en
«prendre», on aurait acm . . . sahidique et trm . . . mempliitique; or c'est tout à l'inverse
acm qui est memphitique et <rm, sahidique. Il faut donc chercher l'explication de cette par-
ticule en dehors de la racine <n, aci «prendre2». D'ailleurs le primitif de ci, aci, l'égyptien

désignant l'agent d'une action, jamais l'action elle-même.
Le mot demandé doit remplir deux conditions :

1° commencer par ac memphitique <r thébain, ou bien dans les deux dialectes à la fois
par 2t, <r ou h, en supposant dans ces derniers cas une altération (peu probable, il est vrai),
produite par l'usage d'un côté ,ou de l'autre.

2° Quant au sens, avoir une signification assez large pour s'adapter à une grande
quantité de racines; telle serait la signification «action» indiquée par Peyron.

Le dictionnaire copte fournit : ca. Th. m species, forma externa, sans correspondant
memphitique; ace Th. M. dicere; x<° M. hco Th. ponere.

Ce dernier vocable a bien formé quelques composés en copte : uto h&çkt nuditas; rcoucù.
derelincpiere; Rcoupco sïlere, silentium; h.&ii£m.ov benedicere; r«> tôt cûoA cessare; ua.çHT sperare,
MKTpçqwetÇHt fducia; iis.ciac impositio manuum. Mais c'est un mot qui n'existe pas dans l'ancien
égyptien et la modification de nwn en acm et cm, sans être absolument impossible, paraîtra
peu probable.

De même les racines égyptiennes hiéroglyphiques ^""^ «créer, procréer, génération,
essence, nature, manière d'être» (Bkugsoh, Dict.); (j^A « s'avancer (?) », |~^^A «amener,
conduire» (? acajou T. mittere); et h \\X «repousser» sont des mots plus ou moins rares
et qui n'ont fourni aucun composé. C'est ailleurs que je crois avoir rencontré l'origine de la
particule cm, atm.

Première forme. — 1° Un article du décret de Canope prescrit «aux prêtres de tous
les temples de l'Égypte de se dire» prêtres du dieu Évergète «en outre de leur autre titre
(RAX) sacerdotal». Le texte continue :

1 Lexicon, \). 378.

2 ace T.. ce.. <ro M. cmiUcre; aco T. cro M. sercre, se trouvent dans le même cas.

ne se rencontre jamais que dans des noms (et ils sont nombreux)
 
Annotationen