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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 2)

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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel: Les bâtiments de l'Exposition universelle de 1878, [3], Le Palais du Champ-de-Mars
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https://doi.org/10.11588/diglit.16909#0164

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LES BATIMENTS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

DE 1878.

LE PALAIS DU CHAMP-DE-MARS

suite '.)

a direction générale de la vaste
entreprise du Champ-de-Mars, nous
sommes heureux de le reconnaître,
n'a éprouvé aucun embarras, aucun
mécompte sous le rapport de la
marche régulière du travail2. Cha-
que partie est arrivée à son heure
avec une précision quasi-mécanique;
de telle sorte que l'encombrement
ne s'est produit nulle part et que
les ouvriers n'ont pas chômé vingt-
quatre heures. C'est là un résultat
des plus remarquables, qui fait
honneur et à cette direction et aux
entrepreneurs et usiniers qui ont
passé des marchés avec l'Etat.
C'est là ce qui explique comment

Lettre composée par Françoit L'hrmauii, gravée par Puvplat. . 1 .

cette œuvre colossale a pu être
terminée au jour dit. Et notons cependant que des difficultés qu'on n'avait pu prévoir qu'im-
parfaitement n'ont pas manqué de se produire. Ainsi le palais de 1867, qui n'occupait qu'une
surface équivalente au tiers du palais actuel, avait pu être établi au niveau du sol ; ses piliers,
ses points d'appui reposaient sur des fondations ne dépassant pas ce niveau; mais par suite
de l'extension donnée à la surface du palais de 1878, il fallait établir le plancher général au
niveau de la voie la plus élevée passant le long de l'École militaire, il en résultait que, du côté
avoisinant le quai, ce niveau était à 3 mètres jo au-dessus du sol du Champ-de-Mars;
d'où la nécessité d'élever un sous-sol d'une même hauteur et de poser la plus grande
partie du plancher du palais sur des solives portées sur des piliers de fonte. S'il y avait
là une cause de perte de temps et de dépense, il en résultait un avantage en ce qu'on pouvait
établir une ventilation qui faisait défaut en 1867 et une surveillance fort nécessaire ; car c'est
presque toujours par les planchers qu'on ne peut visiter, que se produisent les commencements
d'incendie dont les conséquences peuvent être si graves. Cette différence de niveau a permis

1. Voir l'Art, 4* année, tome II, pages 110 et 1 j7.

2. Voir, page 140, nos observations sur l'importance toute particulière de la régularité du travail dans les constructions en fer.
Tome XIII. , 10
 
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