Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 2)

DOI Artikel:
Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel: Les bâtiments de l'Exposition universelle de 1878, [7]: Le Palais du Champ-de-Mars
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16909#0345

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LES BATIMENTS DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE

DE 1878.

LE PALAIS DU CHAMP-DE-MARS

(SUITE *. )

l s'agissait de couvrir l'ossature qui compose la
construction du pavillon de la Ville de Paris au
Champ-de-Mars.

Empâter des supports en fer dans du moellon
ou du ciment, ou rapporter devant ces points d'appui
solides des lattes enduites de plâtre, c'est, il faut le
reconnaître, une singulière façon d'entendre la déco-
ration que, pour nous, nous ne comprenons et
n'admettons qu'autant qu'elle fait ressortir la struc-
ture, qu'elle en dérive.

L'architecte du pavillon de la Ville de Paris au
Champ-de-Mars est probablement de cette opinion,
car, malgré la précipitation avec laquelle il a fallu élever cette
construction, résolue tardivement, il a su donner à son vêtement,
par une étude attentive, une signification logique, en ce qu'il
s'accorde parfaitement avec le système de construction adopté,
et vient, pourrait-on dire, l'appuyer.

Nous avons dit que la fonte, matière rigide et cassante,
sujette à la dilatation et au retrait comme tous les métaux,
Lettre composée P«r Franço» Ehrmann. n'est applicable, dans les constructions, que comme support

chargé perpendiculairement à l'axe de la pièce, ou comme
équerres et parties de la structure n'ayant à subir ni une action de tirage ni une action de pres-
sion latérale.

Partant de ce principe., le constructeur du pavillon de la Ville de Paris, après avoir établi
toute l'ossature de son édifice en fer étiré ou laminé, a eu l'excellente idée, pour habiller cette
carcasse, de poser devant les parties à décorer des châssis composés de pièces de fonte qui sont
destinés à sertir des plaques de brique émaillée.

Ce parti est neuf; pour un premier essai, il donne des résultats très-satisfaisants et laisse
entrevoir des applications étendues, lorsqu'il s'agit de constructions ayant un caractère monu-
mental.

Il est bien entendu qu'il faut faire abstraction ici des habitudes et routines admises dans ces
sortes de constructions et admettre, par exemple, qu'on ne possède pas de pierre de taille, ou
que, par une raison quelconque, l'emploi de ces matériaux est interdit.

1. Voir l'Art, 4e année, tome II, pages 110, 137, 145, 191, 211, 2; 269 et 289.
 
Annotationen