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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel: Les bâtiments de l'Exposition universelle de 1878, [3], Le Palais du Champ-de-Mars
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16909#0167
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L'ART.
palais forme autant de chutes d'eau. La maçonnerie qui supporte en fondation ces points d'appui est
percée, sous chacun d'eux, d'un drain vertical qui, au-dessous du sol naturel du Champ-de-Mars,
va joindre un autre drain longitudinal cylindrique courant le long des piliers et ayant 40 à fo cen-
timètres de diamètre, drain longitudinal qui débouche dans un égout accessible. Ces drains et
ces égouts sont tous faits en ciment, tandis que les tuyaux enchâssés dans les maçonneries sont
en poterie. C'est ce qu'explique la figure ci-dessous présentant la coupe perspective de l'une
de ces chutes d'eaux pluviales à travers les gros piliers de maçonnerie qui portent les supports
de tôle des grands vestibules.
L'ensemble de ces fondations présente donc : i° une double ceinture de murs de soutènement
renforcés de piliers ou de contre-forts à l'aplomb des points d'appui de l'ossature, recoupée par
d'autres murs longitudinaux et transversaux sous le bâtiment des beaux-arts, sous les clôtures
donnant sur les deux voies centrales et sous les deux galeries intermédiaires ; 20 dans les six
grands intervalles latéraux, une série de piliers isolés sous les colonnes de fonte des deux galeries
parallèles de chaque côté, et 30 un quinconce de colonnes de fonte pour porter les planchers,
colonnes reposant chacune sur un dé de béton. Au-dessous du niveau inférieur du sous-sol courent
les drains et les égouts. C'est ce que peut faire saisir le fragment du plan perspectif que nous
présentons page 146.
Bien entendu, ces substructions si importantes sont entièrement cachées aujourd'hui et c'est
sur elles que s'élève le palais livré au public.
Elg.-Emm. Viollet-le-Duc.
Système d'écoulement des eaux pluviales
A travers les maçonneries en fondation du palais du Champ-de-Mars.
Dessin de Viollet-le-Duc.
L'ART.
palais forme autant de chutes d'eau. La maçonnerie qui supporte en fondation ces points d'appui est
percée, sous chacun d'eux, d'un drain vertical qui, au-dessous du sol naturel du Champ-de-Mars,
va joindre un autre drain longitudinal cylindrique courant le long des piliers et ayant 40 à fo cen-
timètres de diamètre, drain longitudinal qui débouche dans un égout accessible. Ces drains et
ces égouts sont tous faits en ciment, tandis que les tuyaux enchâssés dans les maçonneries sont
en poterie. C'est ce qu'explique la figure ci-dessous présentant la coupe perspective de l'une
de ces chutes d'eaux pluviales à travers les gros piliers de maçonnerie qui portent les supports
de tôle des grands vestibules.
L'ensemble de ces fondations présente donc : i° une double ceinture de murs de soutènement
renforcés de piliers ou de contre-forts à l'aplomb des points d'appui de l'ossature, recoupée par
d'autres murs longitudinaux et transversaux sous le bâtiment des beaux-arts, sous les clôtures
donnant sur les deux voies centrales et sous les deux galeries intermédiaires ; 20 dans les six
grands intervalles latéraux, une série de piliers isolés sous les colonnes de fonte des deux galeries
parallèles de chaque côté, et 30 un quinconce de colonnes de fonte pour porter les planchers,
colonnes reposant chacune sur un dé de béton. Au-dessous du niveau inférieur du sous-sol courent
les drains et les égouts. C'est ce que peut faire saisir le fragment du plan perspectif que nous
présentons page 146.
Bien entendu, ces substructions si importantes sont entièrement cachées aujourd'hui et c'est
sur elles que s'élève le palais livré au public.
Elg.-Emm. Viollet-le-Duc.
Système d'écoulement des eaux pluviales
A travers les maçonneries en fondation du palais du Champ-de-Mars.
Dessin de Viollet-le-Duc.