DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Petrus, Jerzy T.: Miniaturowa galeria portretów rodziny Zygmunta III
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.48041#0171
MINIATUROWA GALERIA PORTRETÓW RODZINY ZYGMUNTA III
en 1595 par Martin Kober. Quant a Teffigie de la
princesse Anne-Marie, il suffit de comparer la mi-
niaturę de Munich avec le portrait, du lui-aussi au
pinceau de Kober (1596) et conserve dans le coucent
madrilene de Las Descalzas Reales, pour voir qu’il
s’agit bien de la meme personne. Non seulement les
traits du visage s’accordent parfaitement, mais aussi
certains details du costume y sont identiąues. Le pe-
tit portrait de Ladislas Slgismond constitue un chai-
non de plus dans la riche iconographie enfantine de
ce prince (voir en outre son portrait par M. Kober,
Madrid, Las Descalzas Reales, et la gravure de J.
Laur d’environ 1600). Certain erudits (Mile Ruszezy-
ców*na) avancent 1’annee 1597 comme celle ou les mi-
niatures representant de roi et la reine aient ete, exe-
cutees, au plus tard. En considerant toutefois l’age des
enfants (le prince avait alors environ ąuatre ans et la
princesse environ six), la mort de Anne-Marie en
1600, et la datę d’execution du portrait en pied de la
reine Annę, on elst porte a croire que les petits por-
traits de Munich n’avaient ete executes que vers 1599,
peut-etre a 1'occasion de la mort de la reine et des
funerailles qui avaient lieu precisement cette annee-la.
Une autre miniaturę provenant de la meme col-
lection munichoise represente le prince Ladislas Sigis-
mond. Comme il resulte de ses affinites formelles
avec la gravure de Lauro, ce petit portrait (R 1455)
avait ete peimt vens de 1601. Parmi les autres objets
d’art ayant trait a la Pologne, coniserves dans la colle-
ction du Musee National de Baviere, une place a part
appartient a la medaille en or massif avec un portrait
sur email de la princesse Annę Catherine Constance
(R. 1328), portant, au revers, les armoiries de la jeune
epouse. L’effigie de la princesse etant presąue iden-
tique a celle que presente la gravure de T. Matham
selon J. Spilberg le jeune, executee en 1642, annee des
noces d’Anne Catherine Constance aves Phiilippe Guil-
laume, la datę d’executicn de la miniaturę peut etre
fixee a ce temps la. Son auteur a ete probablement
le portraitiste de la cour de Neubourg, mentionne ci-
-dessus J. Spilberg.
en 1595 par Martin Kober. Quant a Teffigie de la
princesse Anne-Marie, il suffit de comparer la mi-
niaturę de Munich avec le portrait, du lui-aussi au
pinceau de Kober (1596) et conserve dans le coucent
madrilene de Las Descalzas Reales, pour voir qu’il
s’agit bien de la meme personne. Non seulement les
traits du visage s’accordent parfaitement, mais aussi
certains details du costume y sont identiąues. Le pe-
tit portrait de Ladislas Slgismond constitue un chai-
non de plus dans la riche iconographie enfantine de
ce prince (voir en outre son portrait par M. Kober,
Madrid, Las Descalzas Reales, et la gravure de J.
Laur d’environ 1600). Certain erudits (Mile Ruszezy-
ców*na) avancent 1’annee 1597 comme celle ou les mi-
niatures representant de roi et la reine aient ete, exe-
cutees, au plus tard. En considerant toutefois l’age des
enfants (le prince avait alors environ ąuatre ans et la
princesse environ six), la mort de Anne-Marie en
1600, et la datę d’execution du portrait en pied de la
reine Annę, on elst porte a croire que les petits por-
traits de Munich n’avaient ete executes que vers 1599,
peut-etre a 1'occasion de la mort de la reine et des
funerailles qui avaient lieu precisement cette annee-la.
Une autre miniaturę provenant de la meme col-
lection munichoise represente le prince Ladislas Sigis-
mond. Comme il resulte de ses affinites formelles
avec la gravure de Lauro, ce petit portrait (R 1455)
avait ete peimt vens de 1601. Parmi les autres objets
d’art ayant trait a la Pologne, coniserves dans la colle-
ction du Musee National de Baviere, une place a part
appartient a la medaille en or massif avec un portrait
sur email de la princesse Annę Catherine Constance
(R. 1328), portant, au revers, les armoiries de la jeune
epouse. L’effigie de la princesse etant presąue iden-
tique a celle que presente la gravure de T. Matham
selon J. Spilberg le jeune, executee en 1642, annee des
noces d’Anne Catherine Constance aves Phiilippe Guil-
laume, la datę d’executicn de la miniaturę peut etre
fixee a ce temps la. Son auteur a ete probablement
le portraitiste de la cour de Neubourg, mentionne ci-
-dessus J. Spilberg.