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Gajewski, Jacek: Prace Jana Eliasza Hoffmanna dla zakonu Kamedułów
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.48233#0289
JACEK GAJEWSKI
TRAVEAUX DU SCULPTEUR JAN ELIASZ HOFFMANN EXECUTES POUR
L’ORDRE DES CAMALDULES
Parmi les plus eminents representants polonais
de la sculpture du Baroque tardif nous avons Jan
Eliasz Hoffmann qui dirigeait un atelier finance par
la fondatrice genereuse d’innombrables oeuvres
d’art — Elżbieta Sieniawska, et apres sa mort par
sa filie, Marie Sophie, en prerńieres noces Denhoff,
en secondes Czartoryska, continuatrice des entrepri-
ses artistiąues de sa mere. De Hoffmann il n’y a
que quelques ouvrages dont 1’authenticite soit con-
firmee par des dormees sures. Des recherches menees
dans les archives des Camaldules de Bielany pres
de Cracovie, tont perimis d’attribuer a cet artiste
1’autel Saint Romuald de Teglise de Bielany ainsi
que, avec moinis de certitude cependant, le decor
interieur de Teglise camaldule, aujourd’hui disparue,
de Szaniec.
Des sculptures realisees dans les annees 1731—32
pour Teglise de Bielany et financees par le Pere
Camaldule Augustin (Joseph Czapski), demeurent
pour ainsi dire en dehors du courant principal des
act'ivites de 1’atelier Hoffmann, fonctionnant a Łub-
nice, probablement jusqu’a la fin de 1732. Simul-
tanement Hoffmann realisait un autel pour Teglise
iparoissiale de Końskowola et quelques autres tra-
vaux pour le compte de Marie Sophie nee Sieniaw-
ska.
Une autre realisation de Hoffmann, jusqu’a pre-
sent ignoree, represente une partie de l’equipement
de Teglise des Camaldules de Szaniec. L’ermitage
de Szaniec a disparu depuis longtemps et tout ce
qui en reste ce sont les autels de Teglise conven-
tuelle. En 1869 lis ont ete transportes: a Teglise pa-
roissiale de Szaniec (autel du capitulaire de Teglise
appartenant jadis aux Camaldules), un autre a
Teglise paroissiale de Busko, et deux autres encore
(le .maltre-autel avec son crucifix et un des autels
lateraux avec deux statues de moines) a Teglise pa-
roissiale de Chroberz. Les deux moines etaient, se-
lon toute varaissemblance: le Bienheureux Rodiolphe,
quatrieme majeur de 1’Ordre, codificateur des ob-
serva.nces de 1’Ordre, et le Bieńheureux Michel.
Leurs statues figuraient, probablement, sur 1’autel
central de Tegliise de Termitrage de Szaniec. Ces
travaux datent d’avant la fin de 1’annee 1732, puis-
que c’est alors que Hoffmann avait abandonne Łub-
nice, localite situee non loins de Szaniec, pour s’in-
staller a Puławy, beaucoup plus eloignee.
L’hypothese selon laquelle les sculptures executees
pour 1’ermitage des Camadules de Szaniec seraient
l’oeuvre de Hoffmann, s’appule, a part les affinites
qu’elles presentent avec 1’autel de Bielany, sur de
nombreux traits caracteristiques qu’elles ont en
commun avec certaine autres ouvrage de notre ar-
tiste, tels que: maitre-autel de 1’ancienne eglise des
Carmes dechausses a Lublin et celu! de Teglise des
piaristes d’Opole Lubelskie, sans parler des sculptu-
res que Hoffmann avait realisees pour Teglise pa-
roissiale de Końskowola.
Les travaux de Hoffmann destines pour les deux
ermitages camaldules representent, dans 1’ensemble
de son oeuvre, un episode important et permettent
dhdentifier un grand nombre de ses ouvrages dont
Tattribution etait jadis consideree comme incertaine.
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TRAVEAUX DU SCULPTEUR JAN ELIASZ HOFFMANN EXECUTES POUR
L’ORDRE DES CAMALDULES
Parmi les plus eminents representants polonais
de la sculpture du Baroque tardif nous avons Jan
Eliasz Hoffmann qui dirigeait un atelier finance par
la fondatrice genereuse d’innombrables oeuvres
d’art — Elżbieta Sieniawska, et apres sa mort par
sa filie, Marie Sophie, en prerńieres noces Denhoff,
en secondes Czartoryska, continuatrice des entrepri-
ses artistiąues de sa mere. De Hoffmann il n’y a
que quelques ouvrages dont 1’authenticite soit con-
firmee par des dormees sures. Des recherches menees
dans les archives des Camaldules de Bielany pres
de Cracovie, tont perimis d’attribuer a cet artiste
1’autel Saint Romuald de Teglise de Bielany ainsi
que, avec moinis de certitude cependant, le decor
interieur de Teglise camaldule, aujourd’hui disparue,
de Szaniec.
Des sculptures realisees dans les annees 1731—32
pour Teglise de Bielany et financees par le Pere
Camaldule Augustin (Joseph Czapski), demeurent
pour ainsi dire en dehors du courant principal des
act'ivites de 1’atelier Hoffmann, fonctionnant a Łub-
nice, probablement jusqu’a la fin de 1732. Simul-
tanement Hoffmann realisait un autel pour Teglise
iparoissiale de Końskowola et quelques autres tra-
vaux pour le compte de Marie Sophie nee Sieniaw-
ska.
Une autre realisation de Hoffmann, jusqu’a pre-
sent ignoree, represente une partie de l’equipement
de Teglise des Camaldules de Szaniec. L’ermitage
de Szaniec a disparu depuis longtemps et tout ce
qui en reste ce sont les autels de Teglise conven-
tuelle. En 1869 lis ont ete transportes: a Teglise pa-
roissiale de Szaniec (autel du capitulaire de Teglise
appartenant jadis aux Camaldules), un autre a
Teglise paroissiale de Busko, et deux autres encore
(le .maltre-autel avec son crucifix et un des autels
lateraux avec deux statues de moines) a Teglise pa-
roissiale de Chroberz. Les deux moines etaient, se-
lon toute varaissemblance: le Bienheureux Rodiolphe,
quatrieme majeur de 1’Ordre, codificateur des ob-
serva.nces de 1’Ordre, et le Bieńheureux Michel.
Leurs statues figuraient, probablement, sur 1’autel
central de Tegliise de Termitrage de Szaniec. Ces
travaux datent d’avant la fin de 1’annee 1732, puis-
que c’est alors que Hoffmann avait abandonne Łub-
nice, localite situee non loins de Szaniec, pour s’in-
staller a Puławy, beaucoup plus eloignee.
L’hypothese selon laquelle les sculptures executees
pour 1’ermitage des Camadules de Szaniec seraient
l’oeuvre de Hoffmann, s’appule, a part les affinites
qu’elles presentent avec 1’autel de Bielany, sur de
nombreux traits caracteristiques qu’elles ont en
commun avec certaine autres ouvrage de notre ar-
tiste, tels que: maitre-autel de 1’ancienne eglise des
Carmes dechausses a Lublin et celu! de Teglise des
piaristes d’Opole Lubelskie, sans parler des sculptu-
res que Hoffmann avait realisees pour Teglise pa-
roissiale de Końskowola.
Les travaux de Hoffmann destines pour les deux
ermitages camaldules representent, dans 1’ensemble
de son oeuvre, un episode important et permettent
dhdentifier un grand nombre de ses ouvrages dont
Tattribution etait jadis consideree comme incertaine.
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