DES DUCS DE NORMANDIE,DESCOMTES D’ANJOU ETDUMAINE. 829
DUGS DE NORMANDIE.
depuis l’Andele jusqu’à l’Océan, pour
la posséder , lui et ses descendans, à
titre de Duché relevant de la Cou-
ronne. Charles lui accorda de plus
Gisle , ou Gisele , sa fille , en ma-
riage : le tout à condition de recevoir
le baptême. La condition fut remplie
I’an9i2. Rollonpritau baptème , qu’il
reçut des mains de l’Archevêque de
Rouen, le nom de Robert, qui iui fut
donné par Robert, Duc de France, son
parrain. Cette cérémonie avoit été pré-
cédée de l'hommage, dont une des for-
malités étoit de baiser le pied du Roi.
Le lier Rollon dédaigna de faire en per-
sonne cet acte humiiiant ; et l’Ofhcier
qui le ht pour lui leva si haut le pied
du Monarque , qu’il le fit tomber en
arriere. Telie étoit la triste situation
des asfaires , qu’on feignit de prendre
cette insolence pour une mal-adresse
quin’apprêtaqu’àrire. Les Normands,
imitant l’exemple de leur Prince, s’em-
presserentde recevoirle baptême. » Le
» Moine de S. Gal , dit un rnoderne ,
rapporte qu’unjourilsseprésenterent
» ensi grand nombre, qu’ilne se trouva
» pas assez d’habits, tels qu’on en don-
33 noit alors aux Néophytes, pour tant
« de personnes. On en fait à la hâte d’as-
» sezgrossiers. Un Seigneur Normand,
5) à qui onen donna un de cette espece ,
le refusa et dit tout en colere : Garde
>5 ta casaquepour des bouviers. Doilà,
35 graces au ciel, la vingtieme fois que
33 je me fais baptiser ; jarnais on na-
33 voit eu Vinsolence de rriossrir pareil-
33 lesguenilles33.Là-dessusl’observateur
n’hésite pas à dire qu'en gènéral cè-
toient d'ètranges Chrétiens que cesNor-
mands corivertis. Nous ne connoissons
poirit de logique qui autorise à con-
clure ainsi du particulier au général.
11 y a plus, le fait dont il s’agit ne re-
garde point les Normands sujets de Rol-
lon, mais d’autres Normands qui vin-
rent en France sous le régne de Louis
le Débonnaire. (V. le Moinede S. Gal
dans Duchéne, T. 11, p. r34-) L’an
9^3 , Rollon , voyant la Couronne de
France usurpée par Raoul, se jette dans
le Beauvoisis qu’il dévaste. Raoul entre
par représailles dans la Normandie, où
il met tout à feu et à sang. L’année
suivante,les deux Princes font la paix,
et Rollon y gagne le Bessin , qui lui
fut cédé par Raoul avec une partie du
Maine. Rollon, épuisé de fatigues et
accablé par le poids des années, ab-
dique,l’an927, enfaveurde Guillaume
son fils. Cette abdication se fit en pré-
sence des Seigneurs de Normandie, à
qui Rollon dit ces paroles remarqua-
bles : 33 C’est à moi de mettre mon fils
33 à ma place, et à vous de lui garder
33 fidélité >3. ( JVillelm. Gemm. ) Rol-
lonétoit encore en vie l’amiéesuivante,
selon Frodoard, et vécut même un lus-
tre, ou cinq ans, depuis son abdication,
suivant Guillauine de Jumiége. C’est
donc une erreur visible dans Ordéric
Vital de placer sa mort, comme il fait,
COMTES D’ANJOU.
entes vignes, et d’autres domaines
dans l’Auxerrois. In Autissiodorensi
etiam urbe curtem propriam, et vi-
neas virii superlatwi bajulas et præ-
dia suburbana possidebat. ( Ibid. )
L’Archevêque de Tours , Adalaude ,
et .son frere Aimon,Evêque d’Orléans,
oncle d’Adele, ajouterent encore à la
dot de leur niece les terres d’Amboise ,
de Buzançai et de Cliâtillon, qui fai-
soient partie de leur patrimoine, en
sorte qu’Ingelger devint un des plus
riches Seigneurs de France. 11 inféoda
oar la suite Amboise à un de ses vas-
saux, nommé Hamon , qui en possé-
doit déja une partie par droit d’héré-
dité. On ignore la conduite que tint
ce Comte envers les enfans du Roi
Louis le Begue. L’an 887, ilrapporta
à Tours, le 13 Décembre, de Chablis,
et non d’Auxerre, ie corps de Saint
Martin, qu’on y avoit transféré, par la
crainte des Normands, vers l’an 853.
En reconnoissance de cet important
service, les Chanoines de S. Martin
lui accorderent et à ses successeurs au
Comté d’Anjou la Trésorerie de leur
Eglise. ( Voy. sur ce trait la seconde
lettre de D. Jourdain à M. Mille sur
son abrègè de l'Histoire de Bourgo-
gne. ) La Chronique de Tours place la
mortd’Ingelger en 888 , dans la 18 e an-
née , dit-elle, de son gouvernement.
11 laissa de son mariage un fils , qui
suit. Au reste, dans ce que nous ve-
nons de rapporter d’ingelger, nous
avons suivi î’auteur du Gesta Consu-
lumAndegavensium autantqu’il peut
se concilier avec Foulques le Rechin
et les autres Flistoriens de l’Anjou.
Mais nous l’avons abandonné sur la
distinction qu’il fait de deux Ingelgers,
dont le premier, selon lui, fut seule-
ment Comte de Gâtinois par sa fernme
Adele. Celle-ci ayant été accusée, dit-
il, par un Seigneur nommé Gontran
d’avoir étouffé son époux, qu’on trou-
va inort dans son lit, fut justifiée par
un autre lngelger, fils de Tortulfe,
qui tua en duei Gontran en présence
de Louis le Begue, et épousa ensuite
Adelinde, niece des Evêques de Tours
et d’Orléans. Ces particularités , outre
qu’elies ont été inconnues à Foulques
le Rechin, se démentent par les con-
tradictions qu’elles renferment. L’au-
teur dit en effet que le premier Ingel-
ger, marié par le Roi Louis le Begue
avec la Comtesse de Gâtinois, mourut
après dix ans de mariage. C’est donc
au plutôt en 887. 11 dit ensuite que
ce même Monarque , décédé l’an 879 ,
investit du Comté de Gâtinois le 2 e ln-
gelger, à qui Adele en avoit fait dona-
tion pour reconnoitre le service qu’il
lui avoit rendu. Assurément M. de
Saint-Foix s’est trop livré au goût du
merveilleux en adoptant une pareille
fable.
FOULQUESI,ditLEROUX.
888. FoulquesI, dit le Roux, suc-
COMTES DU MAINE.
tion du Duché de France.
On trouve en esfet sous le
régne de Louis le Débon-
naire un Roricon , Cointe
du Maine , frere de Gauz-
bert , Abbé de S. MaLir-
des-Fossés, puis de S. Marir-
sur-Loire, fils, l’un et l’au-
tre , de Goslin et d’Adel-
trude. D. Vaissette (T. I,
p. 719 ) place , vers l’an
841 la mort de Roricon , >
qLiatre ans ou environ avant
celle de l’Abbé Gauzbert,
son frere. Ce Comte avoit
épousé, i° Rotrude, fille
ainée de Charlemagne,dont
il laissa Louis , Abbé de
S. Denis et Chancelier de
France , mort en 867 ;
2°BLicHiLDE,qui le fitpere
de Roricon II, l’un de ses
successeurs ; de Gotfrid , :
qui remplaça son frere ; de
Gozlin, Moine et Abbé de 1
S. Maur-sur-Loire en 845 ,
successivement Abbé de S.
Germain- des - Prés et de
S. Deuis , Chancelier de
France et Evêque de Paris,
mort, l’an 886, en dcfen-
dant cette ville contre les
Normands qui en faisoient
le siége. Du second ma-
riage de Roricon I sortit j
encore une fille noinaiée
Blichiide comme sa mere, 3
el femine de Bernard, frCre |
d’Emenon , Comte de Poi- |
tiers.
Les Comtes à leur ét2blissement,
sur-tout ceux qui avoient un grand
district, eurent soin de se donner
des Lieutenans pour exercer leurs
fonctions , soit en cas d’absence ,
soit én cas de maladie ou d’autre em-
pêchement. On nommoit ces Lieu-
tenans Vicomtes. Ce fut sur ceux-ci
que les Comtes , lorsqu’ils eurent
rendu ieurs Gouvernemens héredi-
taires, se déchargerent de leursfonc-
tions les plus pénibles , et sur tou t de
l’exercice de la justice. Pour se les
attacher plns étroitement, ils unirent
au titre de Vicomte des Fiefs consi-
dérables avec différens droits. Ou vit
ces Vicomtds, devenues heréditaires,
rentrer dans le partage des succes-
sions etse diviser entre Jes disserentes j
branches de la mème famille. De la j |
les Vicomtes deFiênai, le,-. Vicomtes ,|
de Sainte-Suzanne , les Vicomtes du |
Lude, &c. Lorsque plusieurs terres, 1
à l’.une desquelles étuit attachéle titre |
deVicomté, purtoientlememenom,
on distinguoit celle-ci par cet attri-
but, en disant, par exemple, Beau-
mont-le*Vicomte , Frênai-le-Vicum-
te, &c. Ceux même qui n,e tenoient
que le nom de la famille vicomtale,
y ajouterent le titre deVicomte,et
cet usage a long-tems pessévéré.
GAUZBERT.
841 ou environ. Oauzbert, |
dont on ignore l’origine , fut 3
Tome Ih
A io
DUGS DE NORMANDIE.
depuis l’Andele jusqu’à l’Océan, pour
la posséder , lui et ses descendans, à
titre de Duché relevant de la Cou-
ronne. Charles lui accorda de plus
Gisle , ou Gisele , sa fille , en ma-
riage : le tout à condition de recevoir
le baptême. La condition fut remplie
I’an9i2. Rollonpritau baptème , qu’il
reçut des mains de l’Archevêque de
Rouen, le nom de Robert, qui iui fut
donné par Robert, Duc de France, son
parrain. Cette cérémonie avoit été pré-
cédée de l'hommage, dont une des for-
malités étoit de baiser le pied du Roi.
Le lier Rollon dédaigna de faire en per-
sonne cet acte humiiiant ; et l’Ofhcier
qui le ht pour lui leva si haut le pied
du Monarque , qu’il le fit tomber en
arriere. Telie étoit la triste situation
des asfaires , qu’on feignit de prendre
cette insolence pour une mal-adresse
quin’apprêtaqu’àrire. Les Normands,
imitant l’exemple de leur Prince, s’em-
presserentde recevoirle baptême. » Le
» Moine de S. Gal , dit un rnoderne ,
rapporte qu’unjourilsseprésenterent
» ensi grand nombre, qu’ilne se trouva
» pas assez d’habits, tels qu’on en don-
33 noit alors aux Néophytes, pour tant
« de personnes. On en fait à la hâte d’as-
» sezgrossiers. Un Seigneur Normand,
5) à qui onen donna un de cette espece ,
le refusa et dit tout en colere : Garde
>5 ta casaquepour des bouviers. Doilà,
35 graces au ciel, la vingtieme fois que
33 je me fais baptiser ; jarnais on na-
33 voit eu Vinsolence de rriossrir pareil-
33 lesguenilles33.Là-dessusl’observateur
n’hésite pas à dire qu'en gènéral cè-
toient d'ètranges Chrétiens que cesNor-
mands corivertis. Nous ne connoissons
poirit de logique qui autorise à con-
clure ainsi du particulier au général.
11 y a plus, le fait dont il s’agit ne re-
garde point les Normands sujets de Rol-
lon, mais d’autres Normands qui vin-
rent en France sous le régne de Louis
le Débonnaire. (V. le Moinede S. Gal
dans Duchéne, T. 11, p. r34-) L’an
9^3 , Rollon , voyant la Couronne de
France usurpée par Raoul, se jette dans
le Beauvoisis qu’il dévaste. Raoul entre
par représailles dans la Normandie, où
il met tout à feu et à sang. L’année
suivante,les deux Princes font la paix,
et Rollon y gagne le Bessin , qui lui
fut cédé par Raoul avec une partie du
Maine. Rollon, épuisé de fatigues et
accablé par le poids des années, ab-
dique,l’an927, enfaveurde Guillaume
son fils. Cette abdication se fit en pré-
sence des Seigneurs de Normandie, à
qui Rollon dit ces paroles remarqua-
bles : 33 C’est à moi de mettre mon fils
33 à ma place, et à vous de lui garder
33 fidélité >3. ( JVillelm. Gemm. ) Rol-
lonétoit encore en vie l’amiéesuivante,
selon Frodoard, et vécut même un lus-
tre, ou cinq ans, depuis son abdication,
suivant Guillauine de Jumiége. C’est
donc une erreur visible dans Ordéric
Vital de placer sa mort, comme il fait,
COMTES D’ANJOU.
entes vignes, et d’autres domaines
dans l’Auxerrois. In Autissiodorensi
etiam urbe curtem propriam, et vi-
neas virii superlatwi bajulas et præ-
dia suburbana possidebat. ( Ibid. )
L’Archevêque de Tours , Adalaude ,
et .son frere Aimon,Evêque d’Orléans,
oncle d’Adele, ajouterent encore à la
dot de leur niece les terres d’Amboise ,
de Buzançai et de Cliâtillon, qui fai-
soient partie de leur patrimoine, en
sorte qu’Ingelger devint un des plus
riches Seigneurs de France. 11 inféoda
oar la suite Amboise à un de ses vas-
saux, nommé Hamon , qui en possé-
doit déja une partie par droit d’héré-
dité. On ignore la conduite que tint
ce Comte envers les enfans du Roi
Louis le Begue. L’an 887, ilrapporta
à Tours, le 13 Décembre, de Chablis,
et non d’Auxerre, ie corps de Saint
Martin, qu’on y avoit transféré, par la
crainte des Normands, vers l’an 853.
En reconnoissance de cet important
service, les Chanoines de S. Martin
lui accorderent et à ses successeurs au
Comté d’Anjou la Trésorerie de leur
Eglise. ( Voy. sur ce trait la seconde
lettre de D. Jourdain à M. Mille sur
son abrègè de l'Histoire de Bourgo-
gne. ) La Chronique de Tours place la
mortd’Ingelger en 888 , dans la 18 e an-
née , dit-elle, de son gouvernement.
11 laissa de son mariage un fils , qui
suit. Au reste, dans ce que nous ve-
nons de rapporter d’ingelger, nous
avons suivi î’auteur du Gesta Consu-
lumAndegavensium autantqu’il peut
se concilier avec Foulques le Rechin
et les autres Flistoriens de l’Anjou.
Mais nous l’avons abandonné sur la
distinction qu’il fait de deux Ingelgers,
dont le premier, selon lui, fut seule-
ment Comte de Gâtinois par sa fernme
Adele. Celle-ci ayant été accusée, dit-
il, par un Seigneur nommé Gontran
d’avoir étouffé son époux, qu’on trou-
va inort dans son lit, fut justifiée par
un autre lngelger, fils de Tortulfe,
qui tua en duei Gontran en présence
de Louis le Begue, et épousa ensuite
Adelinde, niece des Evêques de Tours
et d’Orléans. Ces particularités , outre
qu’elies ont été inconnues à Foulques
le Rechin, se démentent par les con-
tradictions qu’elles renferment. L’au-
teur dit en effet que le premier Ingel-
ger, marié par le Roi Louis le Begue
avec la Comtesse de Gâtinois, mourut
après dix ans de mariage. C’est donc
au plutôt en 887. 11 dit ensuite que
ce même Monarque , décédé l’an 879 ,
investit du Comté de Gâtinois le 2 e ln-
gelger, à qui Adele en avoit fait dona-
tion pour reconnoitre le service qu’il
lui avoit rendu. Assurément M. de
Saint-Foix s’est trop livré au goût du
merveilleux en adoptant une pareille
fable.
FOULQUESI,ditLEROUX.
888. FoulquesI, dit le Roux, suc-
COMTES DU MAINE.
tion du Duché de France.
On trouve en esfet sous le
régne de Louis le Débon-
naire un Roricon , Cointe
du Maine , frere de Gauz-
bert , Abbé de S. MaLir-
des-Fossés, puis de S. Marir-
sur-Loire, fils, l’un et l’au-
tre , de Goslin et d’Adel-
trude. D. Vaissette (T. I,
p. 719 ) place , vers l’an
841 la mort de Roricon , >
qLiatre ans ou environ avant
celle de l’Abbé Gauzbert,
son frere. Ce Comte avoit
épousé, i° Rotrude, fille
ainée de Charlemagne,dont
il laissa Louis , Abbé de
S. Denis et Chancelier de
France , mort en 867 ;
2°BLicHiLDE,qui le fitpere
de Roricon II, l’un de ses
successeurs ; de Gotfrid , :
qui remplaça son frere ; de
Gozlin, Moine et Abbé de 1
S. Maur-sur-Loire en 845 ,
successivement Abbé de S.
Germain- des - Prés et de
S. Deuis , Chancelier de
France et Evêque de Paris,
mort, l’an 886, en dcfen-
dant cette ville contre les
Normands qui en faisoient
le siége. Du second ma-
riage de Roricon I sortit j
encore une fille noinaiée
Blichiide comme sa mere, 3
el femine de Bernard, frCre |
d’Emenon , Comte de Poi- |
tiers.
Les Comtes à leur ét2blissement,
sur-tout ceux qui avoient un grand
district, eurent soin de se donner
des Lieutenans pour exercer leurs
fonctions , soit en cas d’absence ,
soit én cas de maladie ou d’autre em-
pêchement. On nommoit ces Lieu-
tenans Vicomtes. Ce fut sur ceux-ci
que les Comtes , lorsqu’ils eurent
rendu ieurs Gouvernemens héredi-
taires, se déchargerent de leursfonc-
tions les plus pénibles , et sur tou t de
l’exercice de la justice. Pour se les
attacher plns étroitement, ils unirent
au titre de Vicomte des Fiefs consi-
dérables avec différens droits. Ou vit
ces Vicomtds, devenues heréditaires,
rentrer dans le partage des succes-
sions etse diviser entre Jes disserentes j
branches de la mème famille. De la j |
les Vicomtes deFiênai, le,-. Vicomtes ,|
de Sainte-Suzanne , les Vicomtes du |
Lude, &c. Lorsque plusieurs terres, 1
à l’.une desquelles étuit attachéle titre |
deVicomté, purtoientlememenom,
on distinguoit celle-ci par cet attri-
but, en disant, par exemple, Beau-
mont-le*Vicomte , Frênai-le-Vicum-
te, &c. Ceux même qui n,e tenoient
que le nom de la famille vicomtale,
y ajouterent le titre deVicomte,et
cet usage a long-tems pessévéré.
GAUZBERT.
841 ou environ. Oauzbert, |
dont on ignore l’origine , fut 3
Tome Ih
A io