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https://doi.org/10.11588/diglit.29075#0941
CORRECTIONS ET ADDITIONS POUR LE TOME IL
EMPEREURS D’OCCIDENT.
P. 5, col. 3, Louis, Roi de Saxe, lig. 33 de cet art. : il remporta
l’année suivante , iiscz , la même année ( 88o. )
Ibid. col. 3 : aux enfans de Louis le Germanique , ajontcz , Ir-
mengarde, Àbbesse de Chiemsée en Baviere, mentionnée dans un
Diplôme de rEmpereur Henri IV de l’an 1077. ( Eccard , Com-
mcnt. Rcr. Franc. Orient. T. II, p. 614. )
P. 6, art. de Charles le Gros, lig. 9: à TAbbaye de Richenau,
lisez , Mereraw , autrement dite Angia Major, qu’il faut bien
distinguer d’Aitgia Dives , ou Richenau.
Ibid. art. d’ÀKNOUL, col. 3, lig. 5 de cet art. : sc rend le 11 No-
vembre, lisez, après le 11 Novembre.
P. 7 , col. 3 : nous avons placé, d’après M. Pfesfel, la mort de l’Em-
pereur Arnoul au 29 Novembre ; mais M. Eccard ( Gomment.
Rer. Franc. Orient. T. II , p. 786.) prouve par une inscription
trouvée dans son tombeau et par Herman le Contract qu’il mourut
FI Idus Decetnbris, ou le 8 Décembre.
P. 8, col. 3, art. de Conkad I, Roi de Germanie. Ce Prince fut élu,
l’an 911 , avant le 29 Octobre, comme le prouve M. Eccard
(Comment. Rer. Franc. Orient. T. II, p. 83o ) par un Diplôme
de la Cathédrale de Wiirtsbourg, daté de ces jour et an.
P. 12, col. 1, lig. 16: l’Empereur d’Orient Rornain II, lisez, Nicé-
phore Phocas.
Ibid. lig. 26; la date de la mort d’Otton I, que nous avons mise
avec des auteurs très graves au 7 Mai 978 , est contredite par deux
Diplômes qui se conservent en original, et qui le montrent en-
core vivant au mois d’Août 978. (Zapf, Monum. atiecd. T. I,
p. 408.)
P. 14 , art. de l’Empereur Henri II, col. 1,2 e alinéa: Le Comté de
Bamberg en Franconie étant venu à vaquer en 1006, &c. 6’o/--
rigez ainsi ce récit: Le Comté de Bamberg, ou plntôt ies posses-
sions d’une branche des Comtes de Barnberg, ayant été confis-
quées après la mort du Comte Adalbert, la ville de Bainberg,
avec d’autres fonds, avoit été donnée par Otton II au Duc Henri,
pere de i’Empereur Henri II ; ce dernier en fit le douaire de son
épouse Cunegonde, et, de concert avec elle , il employa ces Do-
maines à fonder l’Evèché de Bamberg. ( Bolland. ad diem ilJul.
p. y56, n. 11.)
P. 17, col. 1, lig. 14 en remontant : Excités par le Pape, supprimez
ces mots.
P. 18 , çol. 1 , lig. 16 en remontant : à Binghem, lisez, à Coblentz.
P. 35, col. 2, art. de l’Empereur Charles IV, lig. 8 de cet art.
en remontant : avec les droits et ies terres que les Empereurs per-
cevoient, lisez, avec les droits et les terres dont les Empereurs
jouissoient.
P. 39, col. 1 , lig. 23 en remontant: dans le territoire de Capoue,
lisez, Padoue.
ROIS DE HONGRIE,
P. 56, art. de Charobert, lig. 4 : le 15 Décembre de l’an ,
lisez, le i3 Décembre i3i5.
P. 65, col. 2 , lig. 5 en remontant, àl’article de Charles : Ie 22 Juil-
leti 789, ajoutez, La fureur des Turcs à cette journée fut telle
qu’on les vit combler de leurs rnorts les fossés d’une redoute pour
s’en emparer.
ROIS D E POLOGNE.
P. 74 , col. 1, üg. 17 et 18, on y dit Guillaume de Furstemberg
Grand- Maître cles Porte-Glaives en Livonie , corrigez, Grand-
Maître de l’Ordre Teutonique. Méme correction pourla ligne 27,
où l’on dit Gothard Kettler nouveau Grand-Maître des Porte-
Glaives.
P. 77, col. 2, art. des Ducs de Curlancle , lig. 2 en descendant,
après ces mots: à la Couronne, ajoutcz, Un réglement fait dans
une Diete tenue en 1689 l’autorisoit à faire cette réunion. II
portoit en esfet que lorsque le Fief de Curlande viendroit à vaquer,
il seroit réuni au Royaume et réduit en Palatinat.
P. 81 , col. 2 , lig. 2 du troisieme alinéa : manifesterenl ouverte-
ment, essacez, ouvertement.
ROIS D E DANEMARCK.
P. 83, col. 2, article de Suenon I, nous avons suivi M. Mallet
dans ce que nous avons dit de l’attachement de ce Prince au Pa-
ganisme Mais il faut avouer que cela ne s’accorde point avec
le récit de Suénon, fds d’Aggon, dans son ouvrage intitulé ,
Compcndiosa Regnrn Dan. historia a Sidoldo ad Canu-
tum KI, et publié inter scriptores Rerum Danicarum de Lan-
gebecK, T. I, p. 52, où il est dit: Quo ( Haraldo ) exulante,
filius ejus in regno surrogatur Sueno cognomine Tiugesiceg, qui
Sanctœ Trinitatis Jidem quam profugus patcr abjecerat, verus
Deicultor amplexus cst, sacricjue baptismatis undd 'vcrbi cliuini
semina per universam regiouern propagar: jussit. L auteur de
l’Encomiutn Emmœ, publié dans le même Recueil, dit, p. 474,
que Suénou fut heureux secundum Dcum et sceculum. A ces
autorités joignez celle de Saxou lc Grammairien , qui dit, p^ 191 •
Sueno senilis animte labonbus fesstis divinis rebus insatiga-
bilern ultitni temporis curam tribuit. Le témoignage de ces trois
Historiens , aussi graves qu’anciens , sussit pour montrer que
Suénon n’abolit pas ie Christianisme dans ses Etats,
P. 84, col. 1 , lig. 12 : après la mort d’Ethelred, essacez ces mots.
Ibid. lig. i3, nous avons mis la mort de Sùénon en ioi5 ; mais
M. Langebecx prouve, par de bonnes autorités, qu’elle arriva le
3 Février 1014. Ce qui nous a trompés, c’est que la plupart des
Ecrivains anglois commençant alors l’année au 25 Mars, nous
avons cru que la datc qu’ils donnent de la mort de Canut se rap-
portoit à l’an ioi5 , selon notre maniere de compter.
Ibid. Nous avons donr.é avec M. Mallet à Suénon pour seconde
femme Sigrite, veuve d’Eric, Pvoi de Suedc : mais elle ne fut dans ;
le vraique sa concubine ; car Gnnhilde, femme de Suénon , sur-
vécut à celle-ci, et ses iilles l’ayant ramenée de son exil en 1014,
elie vivoit encore en 1015, comine le montre M. Langebecx
( r. II Rerum Danic. p. 579. )
C’est eucore d’après M. Mallet que nous avons fait, ibid. Canut II
Iloi de Dancmarcx, et non pas Harald, son frere cadet, que 11011s
avons dit mal-à-propos son aîné. Mais l’auteur de VEncomium
■ Emmœ dit, p. 479* 9 ue Canut, voyant les Anglois se préparer
à le chasser , s’embarqua pour aller consulter sur le parti qu’il
avoit à prcndre Haralde , son frere, Pvoi de DanemarcK.: TJt sra-
trem suurn Haraldum, Rcgem scilicct Danorum, super tali
negotio consuleret... ut rcsumptis viribus fratrisque auxi/io
rcpedaret. Canut proposa à son frere de partager entre eux le
Royau'me dc Danemarcx ; mais Harald s’y refusa, et lui dit : IIe-
reditatcm cjuam mihi pater te laudante tradidit, guberno ; tu
■vero hac majorem si amisistidoleo, terjuc juvare paratus rcgnum
meurn partiri non sustinebo. Canut retourna en Angleterre ,
etyaborda, l’an ioi5, entrele i5 Août et le 8 Septembre. (Voy.
Langebecx, T. II, p. 481. )
P. 85 , col. 2 , art. de Nicolas, lig. 26 de cet art. , nous avons mis
au 7 Janvier ii3o avec le P. Pagi la mort de Canut, neveu du
Roi Nicolas. M. Langebecx (T. II, p. 6io) prouve par piusieurs
Aunales et le Nécrologe de l’Eglise de Lunden (T. II, p. 610)
que ce Prince fut tué le 7 Janvier 1 i3i, un mercredi, jour auquel
cette année tomboit le 7 Janvier.
I J 86, col. 1 , lig. 6: bataille en Scanie le 26 Mai ii35. C’est de
M. Maüet que 11011s avons tiré cette époque. M. LangebecK [
(T. III, p. 449) prûuve que la batailie dont il s’agit se donna le
4 Juin 1104.
P. 90, col. 1 , nous avons donné pour femme au Pvoi Christophe
Mathilde, fille de Jean I, Margrave de Brandebourg. Elle s’ap-
pelloit Marguerite, et étoit de la Maison des Ducs de Poméranie.
L’Esthonie fut son douaire, Dans une Cliarte de l’an 1277, elle
se dit: Margarita Dci gratia Danorurn Sclàvorumcjue Rcgina,
Dumina Esthoniœ. Cette Princesse étant morte en 1282, l’Es-
thonie fnt donnée à la Reine Agnès, qui la possèda comme Du-
chesse et avec une autorité pius étendue que n’y avoit eu la Reine
Marguerite ; mais après qu’elle se fut remariée en 1293, le Roi
Eric VI reprit l’Esthonie dont il se qualiiie Duc dans un acte de
l’an 1294. II continua de le porter jusqu’en i3o3. Ces remarques
sont tirées de Gebhardi, p. 3c>5 et suiv. de sou histoire de Livouie,
publiée en Allemand à Hall en 1786.
P. 106, col. 1 , iig. 4, art. de Christiern VII, après ces mots : sœur
du Roi George III, ajoutez, ncele 22 Juillet 1701. Mèmespageet
col. lig. 2 en remontant, elle est morte, ajoutez, à Zell.
EMPEREURS D E L A CHINE.
P. 186, col. 1 : XX cDynastie, liscz, XXIIe Dynastie.
P. 189,001. 1, lig. 1 du 6 e alinéa : Hang-hi, l’an 1711 , lisez, 1722.
Lig. 7 de ce mëme alinéa, esfacez, 1722.
EMPEREURS DU J A P O N,
P. 216, Iig. 4: est Nipon, lisez, Niphon.
GRANDS FIEFS D E FRANCE.
P. 247 , col. 2, lig. 11 du premier alinéa; Rothilde, lisez, Juditii
fille de Rothilde.
P. 249, col. 1 , lig. 5, après ces mots: la Novempopulanie, ou Gas-
cogne, ajoutez en note, II est cependant à observer que Dago-
bert, peu de tems après , par accommodement fait vraisembla-
blement avec soafrere, reprit le Querci, comme le prouvent disfé-
rentes lettres de Didier , Evêque de Cahors , où il le reconnoît
• pour son Souverain, ainsi que Sigebertson fils, sans faire mention
de Caribert.
P. 25o, col. 1 , art. Hunald, lig. 12, en descendant, après ce mot
Bourges, essaccz quatre lignes, et rnettez à la place, Hunald est
teilement effrayé de les voir sur ses terres, que, pour se mettre en |
sûreté, il passe la Garonne et se retire en Gascogne. Àprès avoir 1
désolé le Berri, ils se jettent, &c.
P. a58, col. 1 , article de Centule-Gaston , ajoutez à ses enfa.ns
Hunaud, Vicumte de Brulhois. Les anciens actes de l’Abbaye de
Moissac prouvent en effet qu’il étoit frere de Centule IV, et qu’il
prit l’habit monastique en 1062 dans cette Maison dont il étoit
Abbé régulier en 1070. II eut pour successeur de son vivant en
io85 ( Gall. Christ. T. I, coL 162) Ansquitil, et se retira à
l’Abbaye de Leyrac , qu’il avoît fondée de son patrimoine. Un
EMPEREURS D’OCCIDENT.
P. 5, col. 3, Louis, Roi de Saxe, lig. 33 de cet art. : il remporta
l’année suivante , iiscz , la même année ( 88o. )
Ibid. col. 3 : aux enfans de Louis le Germanique , ajontcz , Ir-
mengarde, Àbbesse de Chiemsée en Baviere, mentionnée dans un
Diplôme de rEmpereur Henri IV de l’an 1077. ( Eccard , Com-
mcnt. Rcr. Franc. Orient. T. II, p. 614. )
P. 6, art. de Charles le Gros, lig. 9: à TAbbaye de Richenau,
lisez , Mereraw , autrement dite Angia Major, qu’il faut bien
distinguer d’Aitgia Dives , ou Richenau.
Ibid. art. d’ÀKNOUL, col. 3, lig. 5 de cet art. : sc rend le 11 No-
vembre, lisez, après le 11 Novembre.
P. 7 , col. 3 : nous avons placé, d’après M. Pfesfel, la mort de l’Em-
pereur Arnoul au 29 Novembre ; mais M. Eccard ( Gomment.
Rer. Franc. Orient. T. II , p. 786.) prouve par une inscription
trouvée dans son tombeau et par Herman le Contract qu’il mourut
FI Idus Decetnbris, ou le 8 Décembre.
P. 8, col. 3, art. de Conkad I, Roi de Germanie. Ce Prince fut élu,
l’an 911 , avant le 29 Octobre, comme le prouve M. Eccard
(Comment. Rer. Franc. Orient. T. II, p. 83o ) par un Diplôme
de la Cathédrale de Wiirtsbourg, daté de ces jour et an.
P. 12, col. 1, lig. 16: l’Empereur d’Orient Rornain II, lisez, Nicé-
phore Phocas.
Ibid. lig. 26; la date de la mort d’Otton I, que nous avons mise
avec des auteurs très graves au 7 Mai 978 , est contredite par deux
Diplômes qui se conservent en original, et qui le montrent en-
core vivant au mois d’Août 978. (Zapf, Monum. atiecd. T. I,
p. 408.)
P. 14 , art. de l’Empereur Henri II, col. 1,2 e alinéa: Le Comté de
Bamberg en Franconie étant venu à vaquer en 1006, &c. 6’o/--
rigez ainsi ce récit: Le Comté de Bamberg, ou plntôt ies posses-
sions d’une branche des Comtes de Barnberg, ayant été confis-
quées après la mort du Comte Adalbert, la ville de Bainberg,
avec d’autres fonds, avoit été donnée par Otton II au Duc Henri,
pere de i’Empereur Henri II ; ce dernier en fit le douaire de son
épouse Cunegonde, et, de concert avec elle , il employa ces Do-
maines à fonder l’Evèché de Bamberg. ( Bolland. ad diem ilJul.
p. y56, n. 11.)
P. 17, col. 1, lig. 14 en remontant : Excités par le Pape, supprimez
ces mots.
P. 18 , çol. 1 , lig. 16 en remontant : à Binghem, lisez, à Coblentz.
P. 35, col. 2, art. de l’Empereur Charles IV, lig. 8 de cet art.
en remontant : avec les droits et ies terres que les Empereurs per-
cevoient, lisez, avec les droits et les terres dont les Empereurs
jouissoient.
P. 39, col. 1 , lig. 23 en remontant: dans le territoire de Capoue,
lisez, Padoue.
ROIS DE HONGRIE,
P. 56, art. de Charobert, lig. 4 : le 15 Décembre de l’an ,
lisez, le i3 Décembre i3i5.
P. 65, col. 2 , lig. 5 en remontant, àl’article de Charles : Ie 22 Juil-
leti 789, ajoutez, La fureur des Turcs à cette journée fut telle
qu’on les vit combler de leurs rnorts les fossés d’une redoute pour
s’en emparer.
ROIS D E POLOGNE.
P. 74 , col. 1, üg. 17 et 18, on y dit Guillaume de Furstemberg
Grand- Maître cles Porte-Glaives en Livonie , corrigez, Grand-
Maître de l’Ordre Teutonique. Méme correction pourla ligne 27,
où l’on dit Gothard Kettler nouveau Grand-Maître des Porte-
Glaives.
P. 77, col. 2, art. des Ducs de Curlancle , lig. 2 en descendant,
après ces mots: à la Couronne, ajoutcz, Un réglement fait dans
une Diete tenue en 1689 l’autorisoit à faire cette réunion. II
portoit en esfet que lorsque le Fief de Curlande viendroit à vaquer,
il seroit réuni au Royaume et réduit en Palatinat.
P. 81 , col. 2 , lig. 2 du troisieme alinéa : manifesterenl ouverte-
ment, essacez, ouvertement.
ROIS D E DANEMARCK.
P. 83, col. 2, article de Suenon I, nous avons suivi M. Mallet
dans ce que nous avons dit de l’attachement de ce Prince au Pa-
ganisme Mais il faut avouer que cela ne s’accorde point avec
le récit de Suénon, fds d’Aggon, dans son ouvrage intitulé ,
Compcndiosa Regnrn Dan. historia a Sidoldo ad Canu-
tum KI, et publié inter scriptores Rerum Danicarum de Lan-
gebecK, T. I, p. 52, où il est dit: Quo ( Haraldo ) exulante,
filius ejus in regno surrogatur Sueno cognomine Tiugesiceg, qui
Sanctœ Trinitatis Jidem quam profugus patcr abjecerat, verus
Deicultor amplexus cst, sacricjue baptismatis undd 'vcrbi cliuini
semina per universam regiouern propagar: jussit. L auteur de
l’Encomiutn Emmœ, publié dans le même Recueil, dit, p. 474,
que Suénou fut heureux secundum Dcum et sceculum. A ces
autorités joignez celle de Saxou lc Grammairien , qui dit, p^ 191 •
Sueno senilis animte labonbus fesstis divinis rebus insatiga-
bilern ultitni temporis curam tribuit. Le témoignage de ces trois
Historiens , aussi graves qu’anciens , sussit pour montrer que
Suénon n’abolit pas ie Christianisme dans ses Etats,
P. 84, col. 1 , lig. 12 : après la mort d’Ethelred, essacez ces mots.
Ibid. lig. i3, nous avons mis la mort de Sùénon en ioi5 ; mais
M. Langebecx prouve, par de bonnes autorités, qu’elle arriva le
3 Février 1014. Ce qui nous a trompés, c’est que la plupart des
Ecrivains anglois commençant alors l’année au 25 Mars, nous
avons cru que la datc qu’ils donnent de la mort de Canut se rap-
portoit à l’an ioi5 , selon notre maniere de compter.
Ibid. Nous avons donr.é avec M. Mallet à Suénon pour seconde
femme Sigrite, veuve d’Eric, Pvoi de Suedc : mais elle ne fut dans ;
le vraique sa concubine ; car Gnnhilde, femme de Suénon , sur-
vécut à celle-ci, et ses iilles l’ayant ramenée de son exil en 1014,
elie vivoit encore en 1015, comine le montre M. Langebecx
( r. II Rerum Danic. p. 579. )
C’est eucore d’après M. Mallet que nous avons fait, ibid. Canut II
Iloi de Dancmarcx, et non pas Harald, son frere cadet, que 11011s
avons dit mal-à-propos son aîné. Mais l’auteur de VEncomium
■ Emmœ dit, p. 479* 9 ue Canut, voyant les Anglois se préparer
à le chasser , s’embarqua pour aller consulter sur le parti qu’il
avoit à prcndre Haralde , son frere, Pvoi de DanemarcK.: TJt sra-
trem suurn Haraldum, Rcgem scilicct Danorum, super tali
negotio consuleret... ut rcsumptis viribus fratrisque auxi/io
rcpedaret. Canut proposa à son frere de partager entre eux le
Royau'me dc Danemarcx ; mais Harald s’y refusa, et lui dit : IIe-
reditatcm cjuam mihi pater te laudante tradidit, guberno ; tu
■vero hac majorem si amisistidoleo, terjuc juvare paratus rcgnum
meurn partiri non sustinebo. Canut retourna en Angleterre ,
etyaborda, l’an ioi5, entrele i5 Août et le 8 Septembre. (Voy.
Langebecx, T. II, p. 481. )
P. 85 , col. 2 , art. de Nicolas, lig. 26 de cet art. , nous avons mis
au 7 Janvier ii3o avec le P. Pagi la mort de Canut, neveu du
Roi Nicolas. M. Langebecx (T. II, p. 6io) prouve par piusieurs
Aunales et le Nécrologe de l’Eglise de Lunden (T. II, p. 610)
que ce Prince fut tué le 7 Janvier 1 i3i, un mercredi, jour auquel
cette année tomboit le 7 Janvier.
I J 86, col. 1 , lig. 6: bataille en Scanie le 26 Mai ii35. C’est de
M. Maüet que 11011s avons tiré cette époque. M. LangebecK [
(T. III, p. 449) prûuve que la batailie dont il s’agit se donna le
4 Juin 1104.
P. 90, col. 1 , nous avons donné pour femme au Pvoi Christophe
Mathilde, fille de Jean I, Margrave de Brandebourg. Elle s’ap-
pelloit Marguerite, et étoit de la Maison des Ducs de Poméranie.
L’Esthonie fut son douaire, Dans une Cliarte de l’an 1277, elle
se dit: Margarita Dci gratia Danorurn Sclàvorumcjue Rcgina,
Dumina Esthoniœ. Cette Princesse étant morte en 1282, l’Es-
thonie fnt donnée à la Reine Agnès, qui la possèda comme Du-
chesse et avec une autorité pius étendue que n’y avoit eu la Reine
Marguerite ; mais après qu’elle se fut remariée en 1293, le Roi
Eric VI reprit l’Esthonie dont il se qualiiie Duc dans un acte de
l’an 1294. II continua de le porter jusqu’en i3o3. Ces remarques
sont tirées de Gebhardi, p. 3c>5 et suiv. de sou histoire de Livouie,
publiée en Allemand à Hall en 1786.
P. 106, col. 1 , iig. 4, art. de Christiern VII, après ces mots : sœur
du Roi George III, ajoutez, ncele 22 Juillet 1701. Mèmespageet
col. lig. 2 en remontant, elle est morte, ajoutez, à Zell.
EMPEREURS D E L A CHINE.
P. 186, col. 1 : XX cDynastie, liscz, XXIIe Dynastie.
P. 189,001. 1, lig. 1 du 6 e alinéa : Hang-hi, l’an 1711 , lisez, 1722.
Lig. 7 de ce mëme alinéa, esfacez, 1722.
EMPEREURS DU J A P O N,
P. 216, Iig. 4: est Nipon, lisez, Niphon.
GRANDS FIEFS D E FRANCE.
P. 247 , col. 2, lig. 11 du premier alinéa; Rothilde, lisez, Juditii
fille de Rothilde.
P. 249, col. 1 , lig. 5, après ces mots: la Novempopulanie, ou Gas-
cogne, ajoutez en note, II est cependant à observer que Dago-
bert, peu de tems après , par accommodement fait vraisembla-
blement avec soafrere, reprit le Querci, comme le prouvent disfé-
rentes lettres de Didier , Evêque de Cahors , où il le reconnoît
• pour son Souverain, ainsi que Sigebertson fils, sans faire mention
de Caribert.
P. 25o, col. 1 , art. Hunald, lig. 12, en descendant, après ce mot
Bourges, essaccz quatre lignes, et rnettez à la place, Hunald est
teilement effrayé de les voir sur ses terres, que, pour se mettre en |
sûreté, il passe la Garonne et se retire en Gascogne. Àprès avoir 1
désolé le Berri, ils se jettent, &c.
P. a58, col. 1 , article de Centule-Gaston , ajoutez à ses enfa.ns
Hunaud, Vicumte de Brulhois. Les anciens actes de l’Abbaye de
Moissac prouvent en effet qu’il étoit frere de Centule IV, et qu’il
prit l’habit monastique en 1062 dans cette Maison dont il étoit
Abbé régulier en 1070. II eut pour successeur de son vivant en
io85 ( Gall. Christ. T. I, coL 162) Ansquitil, et se retira à
l’Abbaye de Leyrac , qu’il avoît fondée de son patrimoine. Un