Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue archéologique — 12.1865

DOI article:
Rougé, Jacques de: Textes géographiques du temple d'Edfou (Haute-Égypte), [2]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0204

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
200

REVUE ARCHEOLOGIQUE.

I I I

5 * Jsg? 1 2 yennu na ra lier Vai-

a eu <g I <=> w al *—.

u-f; le sanctuaire de Ra avec (ses deux jumeaux?)

I I


massacre des ennemis.


O

, ba-t behen yefti-u; le lieu du

Edfou se trouve au nombre des localités où la mythologie égyp-
tienne place une victoire d’Horus sur son antagoniste, le dieu
Set (1) ; aussi la plupart des noms de cette ville ont-ils conservé,
dans leur composition même, un souvenir de ce grand combat; c’est
ce qui explique encore pourquoi ce deuxième nôme est lui-même

a

cité dans nos textes géographiques-**— L |. yer ken, avec
« la victoire.»

Avec le nôme d’Edfou commence, dans notre liste, cette énumé-
ration des membres d’un corps divin, dont nous avons parlé plus

haut; on trouve en effet ici la phrase suivante:

Si è

lui;-

tepeh hat‘ ka-a. Le déterminatif ordinaire des membres l montre
bien qu’il est ici question d’une partie du corps. Mais quel est
le sens précis de cette périphrase? On verra , par la suite du
texte, que la plupart de ces membres sont ainsi rendus par une cir-
conlocution souvent obscure. Le mot à mot pourrait donner ici :
« La demeure de celui qui illumine l’existence. » Cela voudrait-il
désigner le cerveau (2) ? Il faut remarquer que pour les nomes sui-
vants, on trouve d’autres portions de la tête, et que l’énumération
se poursuit à travers l’Égypte supérieure, avec un ordre qui paraît
se rapporter à celui des différentes parties du corps humain.

La phrase qui suit doit, je pense, indiquer l’endroit où l’on véné-

rait la relique divine :


/vvvvwA


em aa-t Payt,

nés amu, « in domo Pacht quæ pertinet ad eam. »

Le dieu principal du nôme est désigné dans l’inscription par la

phrase suivante : Hor-hut em ra.em yeper f; « Ilorhul sicut sol

in forma suâ. » Ilorus n’est en effet qu’une personnification du soleil :

la liste des divinités des nômes lui donne le titre de V%

pstn i

(1) Plutarque, Is. etOsir. c. 50. Voy. Brugsch, Géogr., t. I, p. 165.

(2) Tepeh semble désigner une caverne ou une retraite analogue; ce qui convien-
drait bien au crâne humain.
 
Annotationen