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REVUE ARCHEOLOGIQUE.
I I I
5 * Jsg? 1 2 yennu na ra lier Vai-
a eu <g I <=> w al *—.
u-f; le sanctuaire de Ra avec (ses deux jumeaux?)
I I
massacre des ennemis.
O
, ba-t behen yefti-u; le lieu du
Edfou se trouve au nombre des localités où la mythologie égyp-
tienne place une victoire d’Horus sur son antagoniste, le dieu
Set (1) ; aussi la plupart des noms de cette ville ont-ils conservé,
dans leur composition même, un souvenir de ce grand combat; c’est
ce qui explique encore pourquoi ce deuxième nôme est lui-même
a
cité dans nos textes géographiques-**— L |. yer ken, avec
« la victoire.»
Avec le nôme d’Edfou commence, dans notre liste, cette énumé-
ration des membres d’un corps divin, dont nous avons parlé plus
haut; on trouve en effet ici la phrase suivante:
Si è
lui;-
tepeh hat‘ ka-a. Le déterminatif ordinaire des membres l montre
bien qu’il est ici question d’une partie du corps. Mais quel est
le sens précis de cette périphrase? On verra , par la suite du
texte, que la plupart de ces membres sont ainsi rendus par une cir-
conlocution souvent obscure. Le mot à mot pourrait donner ici :
« La demeure de celui qui illumine l’existence. » Cela voudrait-il
désigner le cerveau (2) ? Il faut remarquer que pour les nomes sui-
vants, on trouve d’autres portions de la tête, et que l’énumération
se poursuit à travers l’Égypte supérieure, avec un ordre qui paraît
se rapporter à celui des différentes parties du corps humain.
La phrase qui suit doit, je pense, indiquer l’endroit où l’on véné-
rait la relique divine :
/vvvvwA
em aa-t Payt,
nés amu, « in domo Pacht quæ pertinet ad eam. »
Le dieu principal du nôme est désigné dans l’inscription par la
phrase suivante : Hor-hut em ra.em yeper f; « Ilorhul sicut sol
in forma suâ. » Ilorus n’est en effet qu’une personnification du soleil :
la liste des divinités des nômes lui donne le titre de V%
pstn i
(1) Plutarque, Is. etOsir. c. 50. Voy. Brugsch, Géogr., t. I, p. 165.
(2) Tepeh semble désigner une caverne ou une retraite analogue; ce qui convien-
drait bien au crâne humain.
REVUE ARCHEOLOGIQUE.
I I I
5 * Jsg? 1 2 yennu na ra lier Vai-
a eu <g I <=> w al *—.
u-f; le sanctuaire de Ra avec (ses deux jumeaux?)
I I
massacre des ennemis.
O
, ba-t behen yefti-u; le lieu du
Edfou se trouve au nombre des localités où la mythologie égyp-
tienne place une victoire d’Horus sur son antagoniste, le dieu
Set (1) ; aussi la plupart des noms de cette ville ont-ils conservé,
dans leur composition même, un souvenir de ce grand combat; c’est
ce qui explique encore pourquoi ce deuxième nôme est lui-même
a
cité dans nos textes géographiques-**— L |. yer ken, avec
« la victoire.»
Avec le nôme d’Edfou commence, dans notre liste, cette énumé-
ration des membres d’un corps divin, dont nous avons parlé plus
haut; on trouve en effet ici la phrase suivante:
Si è
lui;-
tepeh hat‘ ka-a. Le déterminatif ordinaire des membres l montre
bien qu’il est ici question d’une partie du corps. Mais quel est
le sens précis de cette périphrase? On verra , par la suite du
texte, que la plupart de ces membres sont ainsi rendus par une cir-
conlocution souvent obscure. Le mot à mot pourrait donner ici :
« La demeure de celui qui illumine l’existence. » Cela voudrait-il
désigner le cerveau (2) ? Il faut remarquer que pour les nomes sui-
vants, on trouve d’autres portions de la tête, et que l’énumération
se poursuit à travers l’Égypte supérieure, avec un ordre qui paraît
se rapporter à celui des différentes parties du corps humain.
La phrase qui suit doit, je pense, indiquer l’endroit où l’on véné-
rait la relique divine :
/vvvvwA
em aa-t Payt,
nés amu, « in domo Pacht quæ pertinet ad eam. »
Le dieu principal du nôme est désigné dans l’inscription par la
phrase suivante : Hor-hut em ra.em yeper f; « Ilorhul sicut sol
in forma suâ. » Ilorus n’est en effet qu’une personnification du soleil :
la liste des divinités des nômes lui donne le titre de V%
pstn i
(1) Plutarque, Is. etOsir. c. 50. Voy. Brugsch, Géogr., t. I, p. 165.
(2) Tepeh semble désigner une caverne ou une retraite analogue; ce qui convien-
drait bien au crâne humain.