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Der Sturm: Monatsschrift für Kultur und die Künste — 15.1924

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Bourgeois, Pierre: Les Automates
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Ostaijen, Paul van: Gedichte
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Casteels, Maurice: Notes
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Seuphor, Michel: Wenduyne-aan-zeek door
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https://doi.org/10.11588/diglit.47214#0020

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Quel apostolat par la raideur!
Tels sont dans nos cites apeurees
les savants automates recteurs:
ceux qui ne courberont-ainsi
le veutleur orgueil sentimental-
jamais un geste createur
pour ne point renoncer(fut-ceunesecondel)
ä la violence hardie
des rectitudes breves.
Ils aiment beaucoup, ces automates,
et leurs bras dechiquetent,
parallelement,
avec celerite tragique,
de petits gestes adorateurs
brises.
Magnifiquement mecaniques
ils vont ä leur destin, ces androi’des,
et leurs jambes scandent,
le decomposant avec verve,
un minutieux emportement supreme.
Machines, ils passent.
Et demeureront, hommes.
Le lyrisme urbain ne possede-t-il
trop d’amour en sa Science
pour ne point transformer en tendres.se
hätee et raide,
l’äpre güometrie industrielle?
Pierre Bourgeois

Kind

hier

V
L
E
R
K

E
N

Gedichte
Zon brandt de rozelaer
zon brandt de glasscherve
geef acht
liggen glasscherven.
*
Nachtelik vliegen vogels van
de wilde wingerd weg
Schrikbeladen klapperen vlerken
dof
in deemstering
Knakgeluid vantakken veelvuldig kort
ontsluieren vlerken
een ogenblik
niet-herkenbare ruimten
de ruimte is van knakkende
vlerken
vol
Plotseling zyn vogels
schrikgeschud
ons
tot-dingen-gestolten Angst
Paul v. Ostayen

Wenduyne-aan-zeek
door

Notes
Le Zeedijk, boites a matelots, musiques
manufacturees, negres hilares, sourires
jaunes, policemen poupins gantes de blanc,
corrects comme des jouets neufs, injures
de filles meticuleusement propres-pour ce
qu’on y voit-rotzak. Et entre les maisons
rouges et les eaux vertes, etre charrie
jusqu’au Oude Schans qu’empuantissent
des chalands sombrant sous des charognes
aux os nus pereant les chairs violettes
ornees de bubons noirs enchasses dans
des plaies moisies. Et des hommes comme
des mouches, lä-dedans, humant le relent
des pourritures bleues dans la buee lourde
d’un apres-midi de juin. Un quartier sou-
dain,fait debätisses en haillons, marquees
de croisees mortes et de portes baillantes
ä jamais qu’un escalier de bois vieux,
gris, c’est probable, prolonge vers un
mystere de crasse seculaire. Et des cavcs
oü s’enfoncent les Mathusalem pouilleux
aupres d’un tresor d’antiques cuivres
hollandais, authentiques et verts. Et une
feminite obese, un ballot qui roule par
accident, une surabondance de graisse
jaune que des hardes moulent, et une
clique de gamines de dix ans, des Sarah,
Rebecca, Judith, avec des timbres casses
de noceuses ou des gamins mefiants colles
en tas silencieux comme des paquets de
vermine. .Et puis c’est l’etal des poissons
glaireux, des plies eventrees, descabillauds
supplicies, hisses d’un sous-sol par des
mains rouges et flaques ä meme le trottoir
de briques vetustes. Dire le trafic febrile
du marchö juif oü les valeurs sont reve-
lees comme des confidences ou glapies
comme une denonciation, oü un personnage
huileux, marchand de creme glacee, estime
en biglant des bijoux grossiers d’or rouge.
— Non merci, je n’aehete rien.
■— Je krijgt de pest, je krijgt de
ziekte .
J’essaie un regard explosif et la mässe
sölidaire ricane: «verrek!»
Maurice Casteeis

Reeds veertien volle dagen komt de grauwe
hemel van myn vriend de esoterieker in
wränge botsing met
myn algemene menselikheid.
Tiendra . . . tiendra pas.

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