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Houdoy, Jules: Charles-Louis Corbet
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16904#0141
Groupe extrait de i.a « Fédération a Lille en 1790 ».
Fac-similé d'un dessin d'Auguste Herlin, d'après le tableau de Louis Watteau. (Musée de Lille.)
CHARLES-LOUIS CORBET
SCULPTEUR, MEMBRE DE l'aCADÉMIE DES ARTS DE LILLE1.
Voici un artiste dont la biographie définitive n'a pas
encore été faite et dont, surtout, les œuvres n'ont pas été
jusqu'ici analysées et décrites par un écrivain compétent. Nous
n'avons pas la prétention d'accomplir cette tâche. Mais aux
renseignements jusqu'aujourd'hui connus, nous pouvons ajouter
une foule de documents complémentaires qui aideront à faire
apprécier Corbet et qui provoqueront, peut-être un jour ou
l'autre, une étude complète sur cet artiste éminent.
Corbet (Charles-Louis), enfant naturel, naquit à Douai en
1758, et fut baptisé à la paroisse Saint-Pierre. Il fit ses pre-
mières études à Douai, puis à Paris chez le sculpteur Berruer,
et obtint une médaille à l'Académie royale. En 1782, c'est-
à-dire à l'âge de vingt-quatre ans, nous le retrouvons à Lille,
où il fut agréé par l'académie sur la présentation de quel-
ques-unes de ses œuvres modelées; puis reçu académicien
quand il eut terminé la Mort de Mêléagre, sujet qui lui fut
donné comme morceau de réception. Le registre de l'acadé-
mie de Lille porte qu'il fut reçu à l'unanimité le 23 août 1782.
Nous avons relevé sur les livrets des expositions, qui
avaient lieu annuellement à Lille à la fin du siècle dernier, la
BUSTE DE Go M BERT, ARCHITECTE. 7
F„re- ,. . . .,. A, ■ , liste des œuvres qu'il exposa de 1782 à 1790. Mais si longue
rac-simile d un dessin d Auguste Herlin, d après la t r i iy fc>
terre cuite de charies-Louis Corbet. qu'elle soit, cette liste est incomplète, car nous n'avons pu
(Musée de Lille.) retrouver les livrets des années 1786, 1787 et 1789.
1782. Louis XVI, environné des Vertus qui le caractérisent : la Religion, la Sagesse, la Pru-
dence et l'Humanité, reçoit le plan de l'hôpital militaire présenté par la Ville de Lille.
(Ce bas-relief, de deux pieds dix pouces de largeur sur deux pieds de hauteur, doit être exécuté en pierre au-dessus
de la principale porte de l'hôpital et doit avoir dix pieds et demi sur sept.)
1. Cette notice fait partie d'un intéressant ouvrage, encore inédit, consacré par M. J. Houdoy à la réhabilitation d'artistes peu connus des
derniers siècles. L'auteur veut bien nous donner la primeur de ces pages qui mettent en son jour un sculpteur oublié, et pour lesquelles
M. Auguste Herlin nous a dessiné quelques piquants croquis d'après des terres cuites de Corbet et d'après un tableau de son ami et collègue
Louis Watteau. Ces œuvres appartiennent au musée de Lille.
Tome VIII. 16
Fac-similé d'un dessin d'Auguste Herlin, d'après le tableau de Louis Watteau. (Musée de Lille.)
CHARLES-LOUIS CORBET
SCULPTEUR, MEMBRE DE l'aCADÉMIE DES ARTS DE LILLE1.
Voici un artiste dont la biographie définitive n'a pas
encore été faite et dont, surtout, les œuvres n'ont pas été
jusqu'ici analysées et décrites par un écrivain compétent. Nous
n'avons pas la prétention d'accomplir cette tâche. Mais aux
renseignements jusqu'aujourd'hui connus, nous pouvons ajouter
une foule de documents complémentaires qui aideront à faire
apprécier Corbet et qui provoqueront, peut-être un jour ou
l'autre, une étude complète sur cet artiste éminent.
Corbet (Charles-Louis), enfant naturel, naquit à Douai en
1758, et fut baptisé à la paroisse Saint-Pierre. Il fit ses pre-
mières études à Douai, puis à Paris chez le sculpteur Berruer,
et obtint une médaille à l'Académie royale. En 1782, c'est-
à-dire à l'âge de vingt-quatre ans, nous le retrouvons à Lille,
où il fut agréé par l'académie sur la présentation de quel-
ques-unes de ses œuvres modelées; puis reçu académicien
quand il eut terminé la Mort de Mêléagre, sujet qui lui fut
donné comme morceau de réception. Le registre de l'acadé-
mie de Lille porte qu'il fut reçu à l'unanimité le 23 août 1782.
Nous avons relevé sur les livrets des expositions, qui
avaient lieu annuellement à Lille à la fin du siècle dernier, la
BUSTE DE Go M BERT, ARCHITECTE. 7
F„re- ,. . . .,. A, ■ , liste des œuvres qu'il exposa de 1782 à 1790. Mais si longue
rac-simile d un dessin d Auguste Herlin, d après la t r i iy fc>
terre cuite de charies-Louis Corbet. qu'elle soit, cette liste est incomplète, car nous n'avons pu
(Musée de Lille.) retrouver les livrets des années 1786, 1787 et 1789.
1782. Louis XVI, environné des Vertus qui le caractérisent : la Religion, la Sagesse, la Pru-
dence et l'Humanité, reçoit le plan de l'hôpital militaire présenté par la Ville de Lille.
(Ce bas-relief, de deux pieds dix pouces de largeur sur deux pieds de hauteur, doit être exécuté en pierre au-dessus
de la principale porte de l'hôpital et doit avoir dix pieds et demi sur sept.)
1. Cette notice fait partie d'un intéressant ouvrage, encore inédit, consacré par M. J. Houdoy à la réhabilitation d'artistes peu connus des
derniers siècles. L'auteur veut bien nous donner la primeur de ces pages qui mettent en son jour un sculpteur oublié, et pour lesquelles
M. Auguste Herlin nous a dessiné quelques piquants croquis d'après des terres cuites de Corbet et d'après un tableau de son ami et collègue
Louis Watteau. Ces œuvres appartiennent au musée de Lille.
Tome VIII. 16