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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 3.1877 (Teil 1)

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Faits divers
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FAITS DIVERS.

H3

M. A. de Longpérier, président de la commission historique,
qui aura à régler les rapports avec l'exhibition toute spéciale et
plus spécialement scientifique de la Société d'anthropologie. Il
n'y a point d'empiétements réciproques à prévoir entre deux
ordres de faits aussi distincts que les monuments des origines de
l'état social de l'humanité et ceux de ses âges historiques déter-
minés. En terminant, M. Krantz a rappelé que les promesses les
plus certaines avaient été faites aux possesseurs des plus riches
collections; qu'aucune dissidence politique, dans ces temps d'apai-
sement, n'était à craindre dès qu'il s'agissait de la France.

M. de Longpérier a fait quelques déclarations qui seront
complétées dans une prochaine séance générale. Les collections
importantes occuperont des salons distincts ou au moins des
vitrines. Les exposants auront la clef de leurs propres vitrines,
qui seront établies, en fer et glace, aux frais du gouvernement.
Cependant, en principe, l'exposition reste chronologique, pour
l'Europe, et géographique, quant aux groupes de peuples orien-
taux, c'est-à-dire que cet ordre de classement méthodique est
maintenu dans la continuité des galeries parallèles aux salons ré-
servés. Tous les exposants auraient droit à une carte d'entrée
permanente.

Les membres de la commission vont recevoir des cartes sur
lesquelles les personnes qui désirent exhiber des objets inscriront
la nature spéciale de ces curiosités et leurs dimensions. Mais ces
feuilles ne peuvent encore s'adresser qu'à des collectionneurs
habitant Paris. La question de gratuité des transports pour les
envois de la province n'est point officiellement résolue.

La commission sera prochainement convoquée. Les sections
nommeront leurs présidents respectifs. Dorénavant ces sections
se réuniront, non pas au ministère du commerce, mais au Palais
de l'Industrie.

On peut, dès aujourd'hui, assurer que cette exposition dé-
passera de beaucoup en nombre, en qualité et en intérêt histo-
rique ce qui s'était déjà vu aux expositions universelles précé-
dentes.

L'Angleterre a l'Exposition. — Voici la liste complète de
la commission royale qui représentera l'Angleterre et ses colo-
nies à l'Exposition universelle de Paris en 1878 :

S. A. R. le prince de Galles, président;

Lord Lyons, ambassadeur à Paris; le duc de Richmond et
Gordon, Lord président du conseil; le duc de Manchester; le
duc de Sutherland; le duc de Westminster; le comte Spencer;
le comte Cadogan, sous-secrétaire d'État pour la guerre ; le
comte Granville ; le comte de Northbrook; Lord Tenterden,
sous-secrétaire d'État pour les Affaires étrangères ; Lord De
l'isle et Dudley ; l'hon. Edward Stanhope, secrétaire du « Board
of Trade » ; l'hon. Robert Henry Meade, sous-secrétaire d'État,
adjoint pour les colonies; le très-hon. Sir Stafford Henry
Northcote, chancelier de l'échiquier; le tres-hon. Sir Alexan-
dre James E. Cockburn, « Lord Chief Justice » d'Angleterre; le
très-hon. Lyon Playfair ; le très-hon. Lord Maire de Londres;
Sir William Stirling Maxwell; Sir Coutts Lindsay; Sir Natha-
niel M. de Rothschild, Membre du Parlement; Sir Richard
Wallace, M. P. ; Sir John Rose; l'amiral Sir Alexandre Milne;
le lieutenant-général Sir Alfred H. Horsford; le major-général
Sir Henry Creswicke Rawlinson; Sir Ruthertord Alcock, prési-
dent de la Société royale de géographie et son successeur éven-
tuel; Sir Henry Thring, conseil parlementaire; Sir Francis
Grant, président de la Royal Academy; le président de la So-
ciété des aquarellistes ; Sir Louis Mallet, sous-secrétaire d'État
pour l'Inde; le Lord Prévôt d'Édimbourg; le Lord Maire de
Dublin; le président de la Société royale ; le président du Col-
lège royal de médecine; le président du Collège royal de chi-
rurgie, le président de la Société royale d'agriculture ; le prési-
dent de l'Institution des Ingénieurs civils; le président de
l'Association des Chambres de commerce du Royaume-Uni ;
le président de l'Association des ingénieurs agricoles; M. C.
Rivers Wilson, contrôleur général de la dette publique ; le

lieutenant-colonel Robert J. Loyd Lindsay, M. P.; le lieu-
tenant-colonel Arthur Ellis ; M. Edmond Ashworth, prési-
dent de la chambre de commerce de Manchester; MM. Isaac
Lothian Bell, Hugh Birley, Joseph Chamberlain; William
Holms, Frederick Leighton, Samuel Morley, John Mulholland,
Anthony J. Mundella, William Rathbone, Henry W. Ripley,
membres du Parlement;

M. P. Cunliffe Owen, secrétaire général.

\JArchitect et le Builder signalent une lacune dans cette
liste : il y manque un représentant spécial de l'architecture. Le
président de l'Institut royal des architectes anglais semble tout
indiqué.

Les États-Unis a l'Exposition. — Le gouvernement amé-
ricain n'a pas encore répondu officiellement à l'invitation qui lui
a été faite de participer à l'Exposition universelle de 1878. Mais,
malgré certaines difficultés survenues depuis l'Exposition de
Philadelphie, il n'est pas douteux que, poussé par l'opinion pu-
blique et aussi par les hauts représentants du commerce des
États-Unis, le cabinet de la Maison-Blanche n'adresse plus ou
moins prochainement son adhésion au cabinet de Versailles. On
assure même que M. Goshorn, directeur général de l'Exposition
du centenaire, serait déjà désigné pour les fonctions de délégué
à l'Exposition universelle de 1878.

— La question des Tuileries. — Les conclusions de la
commission des Tuileries ne paraissent pas destinées à un grand
succès. Non-seulement elles sont critiquées de différents côtés
dans la presse, tant au point de vue financier qu'au point de
vue artistique, mais le Sénat, en prononçant dans sa séance du
5 février une sorte d'ajournement indéfini sous forme de renvoi
au ministre des travaux publics, a rendu très-douteuse la
réalisation du projet de la commission, et tout à fait invrai-
semblable une reconstruction du palais pour l'époque de l'ou-
verture de l'Exposition universelle de 1878. Le gouvernement a
encore d'assez longues études à faire, et ce n'est que dans quel-
ques semaines qu'un projet de loi pourra être présenté aux
Chambres. Il y a des divergences sur les moyens pratiques à
employer. Une sous-commission les étudie pour appliquer ces
diverses méthodes et juger celle qui sera préférable. Il faut
'attendre le printemps, a dit M. le ministre des travaux publics,
et M. Caillaux, en appuyant le renvoi du rapport de la commis-
sion du Sénat au ministre, a eu soin de stipuler que rien ne fût
préjugé pour le projet de reconstruction, et que le gouverne-
ment conservât sa liberté absolue pour présenter un projet s'il
le juge convenable. Il semble que dans ces termes on marche
non pas à la reconstruction, mais à la démolition de ce qui reste
des Tuileries, sauf à aviser après l'Exposition de 1878. C'est
peut-être le plus sage. Une restauration précipitée exposerait à
de regrettables et irréparables déceptions.

— L'hôtel Carnavalet. — Il est question d'installer dans
la cour intérieure de l'hôtel Carnavalet trois fragments d'archi-
tecture se rattachant à l'histoire du vieux Paris.

Ce sont : la façade de l'antique hôtel des Drapiers, démolie
lors du dégagement des Halles ; la colonnade de l'hôtel Choi-
seul, qui disparut lors du percement de la rue du Quatre-Sep-
tembre; enfin, l'arc de Nazareth, qui ornait naguère l'ancien
Palais de Justice.

Tous ces fragments, remontés pierre à pierre, seront reli-
gieusement rétablis dans l'état où ils se trouvaient jadis.

Pour compléter cette décoration, on les réunira au moyen
d'arcades légères du plus élégant effet.

— La manufacture de Sèvres s'est ouverte au public le
Ier février.

Les personnes munies de cartes ont pu visiter, en outre, le
musée et les galeries contenant les œuvres modernes, les ateliers
de fabrication, lesquels ne sont visibles que trois fois par se-
maine, les lundis, jeudis et samedis.

Toutes les personnes qui veulent pénétrer dans la manufac-
 
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