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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1832 (Nr. 62-112)

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Numéro 97 (13 Septembre 1832)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26416#0215

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LA CARICATURE.

. 777

778


. On nous a dit que dans l’incendie de la rue Marie Stuart, Fan-
fan s’était transporté sur les lieux ; c’est la première et probable-
ment la dernière fois, qu’on aura vu Fanfan au feu.

Dans le procès du National, le Juste-Milieu a eu contre lui le
jury et l’opirion publique, mais il lui est resté l’appui et le témoignage
de Vidoc; ainsi il a pu s’écrier, pour ceux qui savent le latin :

Yictrix causa Diis plaçait, sed victa P’idoco.

.’. Nous lisons dans les journaux que, depuis quelques jours, la po-
lice arrête un grand nombre de petits voleurs ; prenez garde à vous
M. Th....!

.-. Le gouvernement autorise chaque jour de nouveaux moulins à
scie -, il nous semble pourtant que nous avions bien assez de scies
comme cela !

Un nommé Miédy, arrêté pour port illégal de la croix d'hon-
neur, a dit qu’il l’avait mise pour rire. Au fait, c’est ce qu’il y a de plus
risible à présent.'

Une croix d'honneur, perdue la veille dans une rue, a été retrou-
vée le lendemain matin à la même place; il a été constaté que vingt-
deux chiffonniers avaient passé à côté sans songer à la ramasser.

M. Chose a beau être immensément riche, ça ne l’empêche pas
d'être un pauvre homme.

.-. On répète souvent que M. Chose est un principe; c’est donc
dans le sens de Belzébut, qui est, dit-on, le principe de toutes nos
misères.

.-. Il vaudrait beaucoup mieux, pour nous, être des gens sans prin-
cipe.

.-. Ou a remarqué que M. Persil affectionne particulièrement cette
tournure de phrase ; « Je poursuis, Messieurs.... »

. •. Ce même M. Persil commence ainsi toutes ses lettres : « Je saisis
avec empressement.... etc. »

On vient de donner la croix d'honneur à M. Damiron, profes-
seur de philosophie. C’est juste; il faut être philosophe pour la porter.

.*. La presse, qui jadis a eu la bonté de faire une certaine réputa-
tion de talent au renégat Bar..., peut bien dire de lui, comme Napo-
léon d’un de ses généraux : « C’est une de mes erreurs! »

.*. M. Barlhe devrait bien, à l’exemple de dame Justice , dont il est

ASSOCIATION POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.

Un franc par mois donnera droit à une Lithographie (chaque mois), tirée seulement pour
les Souscripteurs. Cette Lithographie, executée par les principaux artistes du Journal la
Car trahi' e, sera toujours, pour les amateurs, d’une valeur bien supérieure à i fr., puis-
qu'elle ne sera pas livrée au commerce.

Le produit de la souscription à la Lithographie mensuelle, est destiné à former une
caisse de réserve, pour payer les frais des procès de la Caricature. (Les Editeurs de ce
journal hehdomadai e ont été frappés de vingt-deux saisies en un an j ils peuvent croire
qu’on rie s’en tiendra pas là. )

La Caricature, faite par des jeunes gens , s’adresse aux jeunes gens et les appelle à une
association qui a pour but de defendre la liberté de la pensée. L’aide des hommes de notre
âge ne saurait nous manquer, nous l’espcrons.

On souscrit, en envoyant franco un bon sur la poste.

On ne souscrit pas pour moins de trois mois. Le premier mois de la souscription est le
mois d’août 1802. La première lithographie paraîtra le 3o août.

On peut souscrire pour plusieurs exemplaires ou pour plusieurs lithographies variées et
choisies dans les meilleures publications Ainsi, la personne qui nous adresserait c) fr. pour
trois exemplaires par mois pendant un trimestre, pourrait, à son choix, recevoir chaque
mois, trois exemplaires de la Lithographie de l’association, ou trois caricatures variées. U
suffira, en nous envoyant la somme, de nous dire sa volonté à cet égard.

I.es Lithographies parviendront franco à l’associé.

On souscrit au bureau de la Caricature, galerie Véro-Dodat, au-dessus du magasin de
nouveautés lithographiques d'Aubert.

Nota. Le grand nombr e de souscriptions pouvant seul nous faire atteindre le but que nous
nous proposons, nous prions les amis de la Caricature de recruter pour elle parmi leurs
connaissances.

censé être le représentant, se mettre un bandeau sur les yeux; les
siens sont si laids !

.-. Je défie bien qu’on lise dans les yeux de M. Barlhe, à moins
qu’on ne soit habitué à lire à l’envers.

.-. M. Chose n’est pas bien portant depuis quelques jours; il a, dit-
on , donné sa fièvre à deux de ses gens qui le soignaient; c’est la pre-
mière fois qu’il donne quelque chose.

Un journal ministériel nous a appris dernièrement queM. d’Ar-
gout avait jadis étudié la peinture; il y a renoncé, dit-on, parce qu’il
lui était impossible de se tenir à une distance suffisante, de sa toile,
pour n’en pas effacer les couleurs avec le bout de son nez.

Pendant que nous amassons des griefs, M. Chose amasse des

écus.

.•. La Quotidienne comparait, l’autre jour, la révolution de Juillet
à la montagne en travail. 11 nous semble cependant que le système ac-
tuel est une bien plus grosse bête qu’une souris.

LITHOGRAPHIES NOUVELLES

PUBLIÉES PAB LA MAISON AUBERT.

Dans deux ou trois jours paraîtront six feuilles intitulées : Caricatures orthopédiques ;
elles sont coloriées et se vendent i fr. la pièce. Ces charges sont très-plaisantes, elles per-
mettent d’alonger ou de racourcir, tantôt la taille, tantôt le cou, ou la jambe ou le bras
d’un personnage qui devient fort comique par ces changemens.

La collection des portes, fenêtres et surprises, dessins coloriés, à i fr. la pièce, se con-
tinue toujours.

Les Petites Macédoines d'Aubert, également à i fr. la feuille, font qo feuilles variées.

Les matériaux du dessinateur d'étoffes de soie, de papiers peints, d indiennes, ete.

N-3 des Boulevarts de Paris ; cinq grandes bandes sur une seule feuille, de i fr. ,
comprenant depuis la porte Saint-Martin jusqu’au théâtre des Funambules. Ce dessin est
exécuté par M. Arnoult.

L’on peut adresser à RI. Aubert, franco, un bon sur la poste pour la valeur des article»
qu’on dctiir®, si cette demande est de 12 francs au moins, M. Aubert fera tenir, en re-
tour, les articles demandés, francs de port. pourvu que les Messageries passant dans la ville
du commettant.

wii OOP an- ■ '

Il sera rendu compte dans la Caricature , de tous les ouvrages in-8°,
dont deux exemplaires seront déposés au Bureau delà Caricature,
au-dessus du grand Magasin de Lithographies d,' Aubert, galerie Véro-
Dodat. b

On trouve au Bureau du journal des collections complètes de
la Caricature , depuis sa création, en 'volumes élégamment reliés.

Le Gérant, Cm. PIIILiPON.

CONDITIONS D’ABONNEMENT ;

La Caricature donne, par an, cent quatre Lithographies exécr,‘ces par les Ar-
tistes les plus renommés. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies , paraît très-exaetement le jeudi.

L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du Journal.
Les Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.

Nota. Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen
de l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis. 11 faut avoir soin d’ex-
poser piéalablement la feuille à l’humidité.

TOUR TROIS MOIS, franc de port.13 fr.

POUR SIX MOIS, idem. ..26

POUR UN AN, idem.52

1 franc de plus par trimestre pour l’étranger.

On souscrit à Paris : pour trois mois, en envoyant, franco, un bonde i3 fr., au bureau
de la Caricature, maison Aubert, galerie Ve'ro-I)odat; mais si l’on veut souscrire pour
six mois au moins, 1 un peut se contenter d’en donner avis par une lettre affranchie; le
Directeur du Journal fera recevoir le montant de l’abonnement à domicile et sans frais. —
On souscrit aussi chez tous tes libraires et les maîtres de poste de la France et île l’Étranger.

IMPRIMERIE BE DE7.AUCHE, RUE BU FAUBOURG-MONTMARTRE, N° lt.
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