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ajoutèrent à ce que le consul avoit dit, que les Anglois avoient fait route
à Test pour aller nous chercher à Chipre, où ils croyoient que nous étions
restés.
Nous marchions à la rencontre de notre flotte : la première pointe du
jour nous fit découvrir la première division du convoi ; à sept heures, nous
arrivâmes à bord de Y Orient.
J'avois été chargé d'accompagner le consul d'Alexandrie ; nous avions
à dire au général ce qui pouvoit le plus vivement l'intéresser dans une cir-
constance aussi critique : on avoit vu les Anglois, ils pouvoient arriver à
chaque instant ; le vent étoit très fort, le convoi mêlé à la flotte, et
dans une confusion qui eût assuré la défaite la plus désastreuse si l'ennemi
eût paru. Je ne pus pas remarquer un mouvement d'altération sur la
physionomie du général. Il me fit répéter le rapport qu'on venoit de lui
faire ; et après quelques minutes de silence il ordonna le débarquement.
Débarquement au Fort Marabou.—Prise d'Alexandrie.
Les dispositions furent d'approcher le convoi de terre autant que le
pouvoit permettre le danger de faire côte dans un moment où le vent étoit
aussi fort; les vaisseaux de guerre formoient un cercle de défense en dehors;
toutes les voiles furent amenées, et les ancres jetées. A peine avions-nous
fait cette opération que nous eûmes ordre d'aller croiser devant la ville aussi
près que le vent pourroit nous le permettre, et de faire de fausses attaques
pour faire diversion.
Le vent avoit encore augmenté ; la mer étoit si forte que nous travail-
lâmes en vain tout le reste du jour pour lever l'ancre. La nuit fut trop
orageuse pour faire cette opération sans risquer de nous abattre, et couler
bas
^Peinee
>-les ïa!
H poussées pa.
it] après; avoir éc
|(! ne savoient
(milieu de la
0 à notre po
vieeux dont d
pejecroyoisre
ietâmes un cable
it le couper;
irait menaçoie;
stirent abandoi
succéda y apport
fi les ténèbres,
Sensés. Cep<
k toupes à tern
%planté le
^e 3, la m
^couvroit de n
k le centre ï
débris de l'a:
è nos soldats (
%SNéploy(
rtantdemai
f oit v
vu d'abor<
ajoutèrent à ce que le consul avoit dit, que les Anglois avoient fait route
à Test pour aller nous chercher à Chipre, où ils croyoient que nous étions
restés.
Nous marchions à la rencontre de notre flotte : la première pointe du
jour nous fit découvrir la première division du convoi ; à sept heures, nous
arrivâmes à bord de Y Orient.
J'avois été chargé d'accompagner le consul d'Alexandrie ; nous avions
à dire au général ce qui pouvoit le plus vivement l'intéresser dans une cir-
constance aussi critique : on avoit vu les Anglois, ils pouvoient arriver à
chaque instant ; le vent étoit très fort, le convoi mêlé à la flotte, et
dans une confusion qui eût assuré la défaite la plus désastreuse si l'ennemi
eût paru. Je ne pus pas remarquer un mouvement d'altération sur la
physionomie du général. Il me fit répéter le rapport qu'on venoit de lui
faire ; et après quelques minutes de silence il ordonna le débarquement.
Débarquement au Fort Marabou.—Prise d'Alexandrie.
Les dispositions furent d'approcher le convoi de terre autant que le
pouvoit permettre le danger de faire côte dans un moment où le vent étoit
aussi fort; les vaisseaux de guerre formoient un cercle de défense en dehors;
toutes les voiles furent amenées, et les ancres jetées. A peine avions-nous
fait cette opération que nous eûmes ordre d'aller croiser devant la ville aussi
près que le vent pourroit nous le permettre, et de faire de fausses attaques
pour faire diversion.
Le vent avoit encore augmenté ; la mer étoit si forte que nous travail-
lâmes en vain tout le reste du jour pour lever l'ancre. La nuit fut trop
orageuse pour faire cette opération sans risquer de nous abattre, et couler
bas
^Peinee
>-les ïa!
H poussées pa.
it] après; avoir éc
|(! ne savoient
(milieu de la
0 à notre po
vieeux dont d
pejecroyoisre
ietâmes un cable
it le couper;
irait menaçoie;
stirent abandoi
succéda y apport
fi les ténèbres,
Sensés. Cep<
k toupes à tern
%planté le
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^couvroit de n
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