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l»*n n'est pas ^
te, quelque près t
difficile d'y séjour
des environs i
e Alter-Anabi et Gï
qui forment eiisemi
'une manière brï
chaînes qui tenw:
ineconnoissanceèïl
e ne sais rien que b
,t que de retarder*
; persuader dans tf
ver que de voyage
le pays, que M
Rangent tous toi*.
.er quand vous vo*
>nàvoir;maisce^i
fl des observai
on a uts i
„ aes rf1#l
^ager avec des i
,tir et arrive^
où ^ sont,
Bataille cTAboukir, le 26 Juillet,
J'étois le membre de l'institut qui le premier fût revenu de la Haute
Egypte ; mes confrères m'entouroient, me pressoient de questions : ma
première jouissance fut de me voir ainsi l'objet de leur avide curiosité»
et de m'instruire des observations qu'ils me faisoient ; je me proposois
de rédiger mon voyage sous leurs yeux, et de les questionner à mon
tour ; mais les événements en disposèrent autrement. Mourat^bey
avoit rassemblé par ses intelligences quelques hordes d'Arabes ; il avoit
promis de les joindre près des lacs de Natron, dans la vallée du fleuve
sans eau : le général Murât avoit été envoyé contre les Arabes, et avoit
empêché cette jonction ; le général en chef étoit allé camper aux
pyramides, pour comprimer Mourat-bey entre Desaix et lui,, lorsqu'il
apprit qu'une flotte Turque de deux cents voiles avoit paru devant
Aboukir. Dès-lors Bonaparte quitte les pyramides ; il revient à Giséh,
prend des dispositions, donne ses ordres, pourvoit à tout, marche sur Rah-
manié, et vient prendre position àBirket* également distant d'Alexandrie
et d'Aboukir. Pendant que les différents corps s'y rassemblent, il va à
Alexandrie, en prépare la défense* donne les ordres pour tous les cas,
envoie à l'armée celui de marcher à l'ennemi» et la rejoint à la pointe
du jour, le 26 Juillet. Les Turcs avoient effectué leur descente à
Aboukir, et s'étoient emparés des retranchements construits en avant du
château; ils en avoient passé la garnison au fil de l'épée: mille Turcs avec
deux canons occupoient un monticule à leur droite ; deux autres mille
étoient retranchés sur un autre monticule à gauche, au poste des fontaines ;
UB
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première jouissance fut de me voir ainsi l'objet de leur avide curiosité»
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Aboukir. Dès-lors Bonaparte quitte les pyramides ; il revient à Giséh,
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Alexandrie, en prépare la défense* donne les ordres pour tous les cas,
envoie à l'armée celui de marcher à l'ennemi» et la rejoint à la pointe
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Aboukir, et s'étoient emparés des retranchements construits en avant du
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