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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0337
s
1X heures 1$
Plusieurs des n
afcux comme
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% et dans lesqi
levauxmême^
'de jouir des fruits.,
amps étaient coi;
.us qu'à demi (jeu
que pour apporter;
ance pacifique Mil
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•hat du.sangbùm
équité. LeracW
>arie, qui élevoientc
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Bort de quelqu'un
étendu, accuirf
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encontroit plus f
,uvoit qu'ajoutera
A -donc la P^
Lent. Un autre
huent se P^
vêtus, manger
315
sans essuyer une avanie ou un surcroît d'impositions, Nous fûmes nous-
mêmes invités, traités avec magnificence par des gens bien vêtus que nous
n'avions jamais apperçus, qui, pleins de sens et d'esprit, parloient aveO
sagacité de nos intérêts et des leurs, de nos erreurs, de leurs besoins, par-
loient de Desaix avec respect et confiance : j'entrevoyois enfin l'époque où
le bonheur alloit doubler la population, déjà suffisante à la culture, où les
manufactures et les arts deviendroient utiles au repos politique; celle enfin
où le gouvernement seroit peut-être obligé, pour occuper la multitude, de
faire élever comme autrefois des pyramides.
Nouvelle Visite à Thebés.—Tombeaux des Rois.
Nous approchions de Thebes, je devois voir cette fois les tombeaux
des rois, la dernière curiosité qui me restât à satisfaire sur ce territoire si in-
téressant ; mais, comme si le sort m'eût envié des satisfactions complètes
en ce genre, je vis le moment où ces monuments dont je venois d'acheter
îa vue par une marche pénible de plus de cinquante lieues alloient encore
m'échapper. Usant de la sécurité qui s'établissoit, j'avois galopé en avant
pour prendre quelques traits des ruines des temples de Medinet-a-Bou, où
la troupe devoit me reprendre en passant : j'arrivai une heure avant elle;
je fis une vue du temple qui touche au village : je vis qu'à droite de ce
temple il y avoit un monument quarré, qui étoit un palais attenant au
temple, fort petit à la vérité, mais dont les portiques voisins pouvoient servir
de prolongements dans un climat où des galeries de colonnes et des ter-
rasses sont des appartements. Je fis un dessin du petit palais, qui a un
caractère tout différent des autres édifices, par son plan et par son double
étage de croisées quarrées, par les espèces de balcons soutenus par quatre
S s 2 têtes
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mêmes invités, traités avec magnificence par des gens bien vêtus que nous
n'avions jamais apperçus, qui, pleins de sens et d'esprit, parloient aveO
sagacité de nos intérêts et des leurs, de nos erreurs, de leurs besoins, par-
loient de Desaix avec respect et confiance : j'entrevoyois enfin l'époque où
le bonheur alloit doubler la population, déjà suffisante à la culture, où les
manufactures et les arts deviendroient utiles au repos politique; celle enfin
où le gouvernement seroit peut-être obligé, pour occuper la multitude, de
faire élever comme autrefois des pyramides.
Nouvelle Visite à Thebés.—Tombeaux des Rois.
Nous approchions de Thebes, je devois voir cette fois les tombeaux
des rois, la dernière curiosité qui me restât à satisfaire sur ce territoire si in-
téressant ; mais, comme si le sort m'eût envié des satisfactions complètes
en ce genre, je vis le moment où ces monuments dont je venois d'acheter
îa vue par une marche pénible de plus de cinquante lieues alloient encore
m'échapper. Usant de la sécurité qui s'établissoit, j'avois galopé en avant
pour prendre quelques traits des ruines des temples de Medinet-a-Bou, où
la troupe devoit me reprendre en passant : j'arrivai une heure avant elle;
je fis une vue du temple qui touche au village : je vis qu'à droite de ce
temple il y avoit un monument quarré, qui étoit un palais attenant au
temple, fort petit à la vérité, mais dont les portiques voisins pouvoient servir
de prolongements dans un climat où des galeries de colonnes et des ter-
rasses sont des appartements. Je fis un dessin du petit palais, qui a un
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