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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0319

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nous gagnâmes toute leur estime en faisant avec eux des simulacres de
charge, leur montrant assez de confiance pour nous éloigner et ne revenir
que de nuit à Cosséir, en courant enfin comme eux jusqu'à faire une
lieue en moins d'un quart-d'heure»

Retour de Cosséir.

Deux jours après notre arrivée, pour ne point affamer la garnison
que nous laissions, nous nous remîmes en route ; nous étions toujours
précédés par nos Arabes, auxquels il semble que le désert appartienne ;
ils ne négligeoient, chemin faisant, aucun des produits de leur empire :
nous apperçumes deux gazelles fuyant dans le désert ; quatre des leurs
se détachèrent avec de méchants fusils à mèches ; quelques minutes après
nous entendîmes tirer deux seuls coups, et nous les vîmes revenir rap-
portant les deux gazelles, grasses comme si elles eussent habité le
pâturage le plus abondant : on m'invita à manger cette chasse ; curieux
de voir comment ils s'y prendroient pour l'apprêter, j'allai à leur quartier;
le chef, fier comme un souverain, n'avoit de décoration que la beniche
que nous lui avions donnée ; il trouvoit son palais par-tout où il étendoit
son tapis ; sa batterie de cuisine consistoit en deux plaques de cuivre et
un pot de même métal : du beurre, de la farine, et quelques brins de
bois formoient toutes les provisions ; du vieux crotin de chameaux
ramassé, le briquet battu, et de la farine délayée, en quelques minutes
il y eut des galettes cuites (elles me parurent assez bonnes tant qu'elles
furent chaudes) ; de la soupe, de la viande bouillie, et de îa viande

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