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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0271

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Antiquités à Kous.—Isfagadi.—Tableau des Excès de l'Armée Française,

En traversant Kous, dans lequel je n'étois pas entré lorsque j'avois
descendu le Nil, je trouvai au milieu de la place le couronnement d'une
porte de belle et grande proportion enfouie jusqu'à la simaise ; ce seul
vestige, qui n'avoit pu appartenir qu'à un grand édifice, atteste que Kous
a été bâti sur l'emplacement d'Appollinopolis parva. La gravité de cette
ruine offre un contraste avec tout ce qui l'environne qui en dit plus sur
l'architecture Egyptienne que vingt pages d'éloges et de dissertations; ce
fragment paroît à lui seul plus grand que tout le reste de la ville : à une
demi-lieue de Kous dans le village de Elmécié je trouvai le soubassement
de quelques édifices en grès avec des hiéroglyphes. Etoit-ce une petite
ville dont on ignore l'existence ? étoit-ce un temple isolé ? la dégradation
de ce monument étoit trop entière pour que je pusse en donner une idée
par un dessin, et il étoit impossible de faire le plan d'aucune de ses parties,
A une autre demi-lieue de là, sur une petite éminence, on voit plus distinc-
tement le soubassement d'un temple absolument isolé de toute autre espèce
de ruines ; on distingue encore trois assises de grosses pierres de grès qui
servoient de stylobate, et arrivoient au sol du temple, devant lequel étoit
un portique de six colonnes engagées dans le bas de leur fût. Ce monu-
ment conservant encore quelque forme dans la saillie, j'en fis un petit
dessin. Nous marchâmes encore une heure et nous arrivâmes à Nagadi,
gros et triste village assis sur le désert ; un parti de Mamelouks l'avoit
dépouillé il y avoit douze heures. Avant d'entrer dans le désert, nous
envoyâmes des reconnoissances en avant, qui prirent quelques chameaux,
et tuèrent une trentaine de Mekkains trameurs. Nous nous portâmes

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