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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0295

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donc le spectacle satisfaisant de l'écroulement d'un gouvernement odieux
à tous, sans ressource dans sa détresse, et ne conservant pas une seule base
sur laquelle il pût fonder son rétablissement.

ApolUnopoUs parva—Inscription Grecque.

Egalement éloignés d'Elfi-bey, qui avoit descendu le fleuve, et
d'Osman, qui l'avoit remonté jusqu'à Syene, nous nous reposâmes quelques
jours à Kous : je fis le dessin du couronnement d'une porte, le seul mor-
ceau d'antiquité qui reste de l'ancienne Apollinopolis parva. Ce seul
fragment semble plus grand que tout le reste de la ville ; il offre un tableau
frappant du caractère monumental de l'architecture des Egyptiens ; le
reste de cet édifice est sans doute enfoui sous la montagne d'ordures, sur
laquelle est bâtie la ville moderne. Je copiai aussi ce qui restoit d'une
inscription écrite sur le listel de la gorge du couronnement de cette porte :
cette inscription étoit postérieure au monument ; je crus voir une adroite
flatterie d'un préfet de la Haute Egypte au temps des Ptolémées, qui, après
vingt ou trente siècles, s'est avisé, à la suite de quelques réparations, de
dédier ce temple à ses maîtres, d'écrire leurs noms sur cette porte, et de
charger ce monument de les porter à la postérité : en effet la gloire des
rois ne traverse la nuit des temps qu'inscrite sur les monuments qu'élèvent
les arts ; privés de leur éclat, certains siècles sourds et muetç dévorent les
événements, ne laissent échapper que des noms ternes dont la mémoire ne
veut pas se charger, et que l'histoire répète en vain. Que seroit Achille
sans le poëme d'Homère, qui est aussi un monument ? C'est par les monu-
ments qu'on connoît Sésostris ; les arts chaque jour nous répètent le nom

ni* de


 
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