•us cache
le silence
ans doute
le désert,
He la mé-
s dans la
ure l rien
vanter; il
t les trois
îlle voulut
ibandonna
ude de la
pas l'abus
is ce désert
vieres, des
;e, plus de
en.
quantité de
pouilles de
temps des
i dans cette
Le explosion
usâmes (f»
; sûmes q«e
►ris /eu : un
quart*
115
quart-d'heure après, nous nous saisîmes d'un convoi de huit cents moutons,
que je crois bien qu'on fit semblant de croire leur appartenir ; enfin il
consola notre troupe des fatigues de cette grande journée. Nous arri-
vâmes à Elsack trop tard pour pouvoir sauver ce village du pillage? ; en
un quart-d'heure il ne resta rien dans les maisons, rien dans l'exactitude
du mot ; les habitants Arabes s'étoient sauvés dans les champs : on leur
dit de revenir ; ils répondirent froidement : Qu'irions-nous chercher chez
nous ; ces champs déserts ne sont-ils pas pour nous comme nos maisons ?
Nous n'avions rien à répondre à cette phrase laconique.
Suite du Voyage dans la Hante Egypte.—Mynyeh.
Le lendemain 20 n'offrit rien de très intéressant. Nous trouvâmes
le lac Bathen tortueux comme le lac Juseph : le nivellement du sol de
l'Egypte nous en donnera quelque jour la coupe, et nous éclaircira l'his-
toire ténébreuse de ses irrigations tant anciennes que modernes ; avant
cette opération, tous les raisonnements seroient téméraires, et les assertions
illusoires. Nous vînmes coucher à Tata, grand village, habité par les
Cophtes, et un chef Arabe, qui avoit rejoint Mourat-bey, laissant à notre
disposition une belle maison, et des matelas sur lesquels nous passâmes une
nuit délicieuse : nous pouvions si rarement dormir avec quelque com-
modité !
Le lendemain, 21 Décembre, nous traversâmes des champs de pois et
de fèves déjà en grains, et d'orge en fleur.
A midi, nous arrivâmes à Mynyeh, grande et jolie ville, où il y avoit
autrefois un temple à Anubis. Je n'y trouvai point de ruines, mais de
u belles
I
le silence
ans doute
le désert,
He la mé-
s dans la
ure l rien
vanter; il
t les trois
îlle voulut
ibandonna
ude de la
pas l'abus
is ce désert
vieres, des
;e, plus de
en.
quantité de
pouilles de
temps des
i dans cette
Le explosion
usâmes (f»
; sûmes q«e
►ris /eu : un
quart*
115
quart-d'heure après, nous nous saisîmes d'un convoi de huit cents moutons,
que je crois bien qu'on fit semblant de croire leur appartenir ; enfin il
consola notre troupe des fatigues de cette grande journée. Nous arri-
vâmes à Elsack trop tard pour pouvoir sauver ce village du pillage? ; en
un quart-d'heure il ne resta rien dans les maisons, rien dans l'exactitude
du mot ; les habitants Arabes s'étoient sauvés dans les champs : on leur
dit de revenir ; ils répondirent froidement : Qu'irions-nous chercher chez
nous ; ces champs déserts ne sont-ils pas pour nous comme nos maisons ?
Nous n'avions rien à répondre à cette phrase laconique.
Suite du Voyage dans la Hante Egypte.—Mynyeh.
Le lendemain 20 n'offrit rien de très intéressant. Nous trouvâmes
le lac Bathen tortueux comme le lac Juseph : le nivellement du sol de
l'Egypte nous en donnera quelque jour la coupe, et nous éclaircira l'his-
toire ténébreuse de ses irrigations tant anciennes que modernes ; avant
cette opération, tous les raisonnements seroient téméraires, et les assertions
illusoires. Nous vînmes coucher à Tata, grand village, habité par les
Cophtes, et un chef Arabe, qui avoit rejoint Mourat-bey, laissant à notre
disposition une belle maison, et des matelas sur lesquels nous passâmes une
nuit délicieuse : nous pouvions si rarement dormir avec quelque com-
modité !
Le lendemain, 21 Décembre, nous traversâmes des champs de pois et
de fèves déjà en grains, et d'orge en fleur.
A midi, nous arrivâmes à Mynyeh, grande et jolie ville, où il y avoit
autrefois un temple à Anubis. Je n'y trouvai point de ruines, mais de
u belles
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