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est bâtie une
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suite vient le
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149
Nous vînmes coucher à Melaui, à une demi - lieue de chemin
d'Achmounin. Mais j'entends le lecteur me dire : Quoi! vous quittez déjà
Hermopolis, après m'avoir fatigué de longues descriptions de monuments,
et vous passez rapidement quand vous pourriez m'intéresser ; qui vous
presse ? qui vous inquiète ? n'êtes-vous pas avec un général instruit qui
aime les arts ? n'avez-vous pas trois cents hommes avec vous ? Tout cela
est vrai ; mais telles sont les circonstances d'un voyage, et tel est le sort du
voyageur : le général, très bien intentionné, mais dont la curiosité est
bientôt satisfaite, dit au dessinateur : Il y a dix heures que trois cents
hommes sont à cheval, il faut que je les loge, il faut qu'ils fassent la soupe
avant de se coucher. Le dessinateur entend cela d'autant mieux qu'il
est aussi bien las, qu'il a peut-être bien faim, qu'il bivouacque chaque nuit,
qu'il est douze à seize heures par jour à cheval, que le désert a déchiré
ses paupières, et que ses yeux brûlants et douloureux ne voient plus qu'à.
travers d'un voile de sang.
Continuation de la Description de la Haute Egypte*—■MtLàuU±~
Bénéadi.—Siouth.—Tombeaux de Licopolis.
Melaui est plus grande et encore plus jolie que Mynyeh ; les rues en
sont droites, son bazard fort bien bâti ; et il y a une spacieuse maison de
Mamelouks qui seroit facile à fortifier.
Nous étions rentrés tard ; j'avois perdu du temps à parcourir la ville
et à aller chercher mon quartier : j'étois logé hors les murs, et devant une
jolie maison qui paroissoit assez commode : le propriétaire, aisé, étoit assis
devant la porte ; il me fit voir qu'il avoit fait coucher le général Belliard
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Nous vînmes coucher à Melaui, à une demi - lieue de chemin
d'Achmounin. Mais j'entends le lecteur me dire : Quoi! vous quittez déjà
Hermopolis, après m'avoir fatigué de longues descriptions de monuments,
et vous passez rapidement quand vous pourriez m'intéresser ; qui vous
presse ? qui vous inquiète ? n'êtes-vous pas avec un général instruit qui
aime les arts ? n'avez-vous pas trois cents hommes avec vous ? Tout cela
est vrai ; mais telles sont les circonstances d'un voyage, et tel est le sort du
voyageur : le général, très bien intentionné, mais dont la curiosité est
bientôt satisfaite, dit au dessinateur : Il y a dix heures que trois cents
hommes sont à cheval, il faut que je les loge, il faut qu'ils fassent la soupe
avant de se coucher. Le dessinateur entend cela d'autant mieux qu'il
est aussi bien las, qu'il a peut-être bien faim, qu'il bivouacque chaque nuit,
qu'il est douze à seize heures par jour à cheval, que le désert a déchiré
ses paupières, et que ses yeux brûlants et douloureux ne voient plus qu'à.
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Continuation de la Description de la Haute Egypte*—■MtLàuU±~
Bénéadi.—Siouth.—Tombeaux de Licopolis.
Melaui est plus grande et encore plus jolie que Mynyeh ; les rues en
sont droites, son bazard fort bien bâti ; et il y a une spacieuse maison de
Mamelouks qui seroit facile à fortifier.
Nous étions rentrés tard ; j'avois perdu du temps à parcourir la ville
et à aller chercher mon quartier : j'étois logé hors les murs, et devant une
jolie maison qui paroissoit assez commode : le propriétaire, aisé, étoit assis
devant la porte ; il me fit voir qu'il avoit fait coucher le général Belliard
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