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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0159

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préféroit mon compagnon: j'accepte le dernier; nous piquons des deux,
et bravons les Bédouins, dont c'étoit l'heure de la chasse : la course étoit
longue ; nous doublons le mouvement ; mon cheval s'échauffe, et m'em-
porte ; la nuit arrive, elle étoit noire lorsque je me trouve sous les retranche-
ments de Bénésouef. Je crois pouvoir tenir la même route que le matin ;
mon cheval bronche, je le relevé d'un coup d'éperon; il saute un fossé
qu'on avoit fait dans la journée, et je me trouve de l'autre côté, le nez
contre une palissade, sans pouvoir avancer ni reculer. Pendant ce temps
la sentinelle avoit crié, je n'avois pas entendu ; elle tire, j'appelle en Fran-
çois ; elle me demande ce que je fais là, me gronde, me renvoie ; et voilà
le mal-adroit ou le savant avec un coup de baïonnette, un coup de fusil,
querellé, et remené chez lui comme un écolier sorti sans permission de son
collège.

Continuation du Voyage dans la Haute Egypte.—Anecdote.—

Canal de Juseph.

»

Le 9 Décembre, le général Desaix revint du Caire, amenant douze
cents hommes de cavalerie, six pièces d'artillerie, six djermes armées et
bastinguées, et deux à trois cents hommes d'infanterie ; ce qui faisoit sa
division forte de trois mille hommes d'infanterie, douze cents chevaux, et
huit pièces d'artillerie légère : il avoit ainsi tout ce qu'il falloit pour suivre,
attaquer, et battre Mourat-bey, s'il vouloit se laisser approcher : nous étions
pleins de courage et d'espoir. J'étois peut-être le seul qui dans tout cela
n'eus à acquérir ni gloire ni grade ; mais je ne pouvois me défendre de
m'enorgueillir de mon énergie ; mon amour-propre étoit exalté de marcher
avec une armée toute brillante de victoires, d'avoir repris mon poste à l'avant-

t garde


 
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