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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0131

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tandis qu'on ne trouvait rien à acheter dans la ville, et que tout annonçoit
la disette : il ôta tous les signes qui pouvaient faire remarquer notre de-
meure, et vint fumer devant notre porte pour écarter les assaillants, en
leur faisant croire que la maison étoit à lui : deux jeunes gens, poursuivis
dans la rue, sont enlevés par des personnes inconnues, et portés dans
une maison ; ils se regardent comme des victimes réservées à un tourment
d'une cruauté plus réfléchie ; ils deviennent furieux ; leurs ravisseurs, ne
pouvant espérer de se faire comprendre, leur livrent leurs enfants, comme
des gages sincères de la douceur et de la bienfaisance de leurs intentionSc
On pourroit citer nombre d'autres anecdotes d'une sensibilité aussi délicate,
qui rattachent à l'humanité dans les moments où elle semble briser tous
ses liens. Si le grave musulman réprime l'expression de sensibilité qu'ailleurs
on se feroit gloire de manifester, c'est qu'il veut conserver la noble austérité
de son caractère. Mais passons à d'autres objets.

tu :

Caves de Saccara.—Momies d'Ibis.—Psylles» ,, > .

On venoit d'ouvrir des caves à Saccara, on avoit trouvé dans une
chambre sépulchrale plus de cinq cents momies d'Ibis, on m'en avoit
donné deux ; je ne pus pas tenir au désir d'en ouvrir une : le citoyen
Geoffroi et moi nous nous mîmes seuls à une table avec tous les moyens de
procéder tranquillement à son ouverture ; et, pour ne pas laisser vieillir
mes idées sur cette opération, et n'en pas perdre une circonstance, je me
mis en devoir d'en dessiner chaque développement, et d'en faire une espèce
de procès-verbal.

Il
 
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