Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0076

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
54

Pire

de l'a1

l'appétit, on peut en admirer l'abondance, l'abandon hospitalier, et la
frugalité des convives, que le nombre des plats ne retient jamais plus de
dix minutes à table.

Bataille Navale d'Aboukir.

Le 1er d'Août, au matin, nous étions maîtres de l'Egypte, de Corfou,
de Malte ; treize vaisseaux de ligne rendoient cette possession contiguë à
la France, et n'en faisoient qu'un empire. L'Angleterre ne croisoit dans
la Méditerranée qu'avec des flottes nombreuses.qui ne pouvoient s'approvi-
sionner qu'avec des embarras et des dépenses immenses.

Bonaparte, sentant tout l'avantage de cette position, vouloit, pour le
conserver, que notre flotte entrât dans le port d'Alexandrie ; il avoit promis
deux mille sequins à celui qui en donneroit le moyen : des capitaines de
bâtiments marchands avoient, dit-on, trouvé une passe dans le port vieux ;
mais le mauvais génie de la France conseilla et persuada à l'amiral de
s'embosser à Aboukir, et de changer en un jour le résultat d'une longue
suite de succès.

Le 1er, après-midi, le hasard nous avoit conduits à Abou-Mandour,
couvent dont j'ai déjà parlé, et qui, depuis Rosette, est le terme d'une jolie
promenade sur le bord du fleuve : arrivés à la tour qui domine le monas-
tère, nous appercevons vingt voiles ; arriver, se mettre en ligne, et attaquer,
fut l'affaire d'un moment. Le premier coup de canon se fit entendre à
cinq heures ; bientôt la fumée nous déroba les mouvements des deux armées ;
mais à la nuit nous pûmes distinguer un peu mieux, sans pouvoir cepen-
dant nous rendre compte de ce qui se passoit. Le danger que nous
courions d'être enlevés par le plus petit corps de Bédouins ne put nous

distraire

f

opiniâtreté. D

minutes après i

tous avions vu
le raisonneme

avoient misle

des A:
ue seuls :

feu lent recon
cessaàdeuxh

et, dix minute
«au sauta
nous reconm
bataille, dont
nisuivis. -Te

Je passoi
iments, de
Kste se trouv
juins nous re
frois dessin»
apporteroit ai
de l'illusion ;
interceptée, 3
k la métro

ister de i
 
Annotationen