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Nouveaux Détails sur la Sculpture et VArchitecture des anciens
Egyptiens.—Zodiaques, Hiéroglyphes, SÇc. 8(c.
Le citoyen Gérard et huit membres de la commission des arts remon-
toient le Nil avec ordre d'en prendre les nivelements : cette circonstance
me dit dans le cas de recommencer mes courses ; ce fut alors que je
dessinai le zodiaque qui est au plafond du portique de Tyntira, que j'en-
richis ma collection de ces nouveaux développements des connoissances
astronomiques des Egyptiens, de nombre de tableaux, et d'inscriptions
hiéroglyphiques, qui, rapprochés, examinés, et discutés dans la tran-
quillité du cabinet, doivent en dévoiler les mystères, ou y faire renoncer à
jamais. Je pris encore beaucoup de détails relativement à l'art : c'est à
cette occasion que je fis la découverte du tracé au crayon rouge d'une
figure dont les repentirs avoient été couverts par un stuc léger; moyen que
les Egyptiens employoient sans doute pour terminer davantage leurs bas-
reliefs, et les peindre d'une manière indestructible. Je fis un dessin du
contour du bas-relief et des lignes tracées pour la division des proportions
de la figure ; ce dessin peut faire connoître les principes qu'ils avoient
adoptés, leur méthode de les employer, leur mode enfin, qui joignoit à
l'avantage de prévenir tout à la fois les erreurs, les défauts d'ensemble, et
les proportions ignobles, celui d'obtenir cette constante égalité que l'on
remarque dans leurs ouvrages, et qui, si elle est nuisible à l'élan du génie
et à l'expression d'un sentiment délicat, tend à une perfection uniforme,
fait de l'art un métier, de la sculpture un accessoire propre à décorer et
enrichir l'architecture, une manière de s'exprimer, une écriture enfin ; et
c'est à quoi en Egypte cet a-rt a été le plus souvent réduit. On peut
remarquer
Nouveaux Détails sur la Sculpture et VArchitecture des anciens
Egyptiens.—Zodiaques, Hiéroglyphes, SÇc. 8(c.
Le citoyen Gérard et huit membres de la commission des arts remon-
toient le Nil avec ordre d'en prendre les nivelements : cette circonstance
me dit dans le cas de recommencer mes courses ; ce fut alors que je
dessinai le zodiaque qui est au plafond du portique de Tyntira, que j'en-
richis ma collection de ces nouveaux développements des connoissances
astronomiques des Egyptiens, de nombre de tableaux, et d'inscriptions
hiéroglyphiques, qui, rapprochés, examinés, et discutés dans la tran-
quillité du cabinet, doivent en dévoiler les mystères, ou y faire renoncer à
jamais. Je pris encore beaucoup de détails relativement à l'art : c'est à
cette occasion que je fis la découverte du tracé au crayon rouge d'une
figure dont les repentirs avoient été couverts par un stuc léger; moyen que
les Egyptiens employoient sans doute pour terminer davantage leurs bas-
reliefs, et les peindre d'une manière indestructible. Je fis un dessin du
contour du bas-relief et des lignes tracées pour la division des proportions
de la figure ; ce dessin peut faire connoître les principes qu'ils avoient
adoptés, leur méthode de les employer, leur mode enfin, qui joignoit à
l'avantage de prévenir tout à la fois les erreurs, les défauts d'ensemble, et
les proportions ignobles, celui d'obtenir cette constante égalité que l'on
remarque dans leurs ouvrages, et qui, si elle est nuisible à l'élan du génie
et à l'expression d'un sentiment délicat, tend à une perfection uniforme,
fait de l'art un métier, de la sculpture un accessoire propre à décorer et
enrichir l'architecture, une manière de s'exprimer, une écriture enfin ; et
c'est à quoi en Egypte cet a-rt a été le plus souvent réduit. On peut
remarquer