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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0179

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malheureusement pour ce village ; car les cris des femmes nous firent bien-
tôt comprendre que nos soldats, profitant des ombres de la nuit, malgré leur
lassitude, prodiguoient des forces superflues, et, sous le prétexte de cher-
cher des provisions, arrachoient en effet ce dont ils n'avoient pas besoin :
volés, déshonorés, poussés à bout, les habitants tombèrent sur les patrouilles
qu'on envoyoit pour les défendre, et les patrouilles, attaquées par les habi-
tants furieux, les tuèrent, faute de s'entendre et de pouvoir s'expliquer. . .
O guerre, que tu es brillante dans l'histoire ! mais vue de près, que tu
deviens hideuse, lorsqu'elle ne cache plus l'horreur de tes détails l

Le 27, nous suivîmes le désert, qiii étoit bordé par une suite de villages.
Malgré le froid que nous éprouvions la nuit, la chaleur du jour et les pro*
ductïons de la terre nous avertissoient que nous approchions du tropique ;
l'orge étoit mûre, le bled en grain, et les melons, plantés en plein champ,,
êtoient déjà en. fleurs. Nous vînmes bivouacquer dans un bois près de
Narcette„



.

Le Couvent-Blanc.—Ptolemdis.





Le 28, nous traversâmes un désert, et vînmes aboutir a un couvent
Cophte, auquel les Mamelouks avoient mis le feu la veille, et qui brûloir
encore ; ce qui m'empêcha d^y entrer : mais on en connoîtra les détails par
ceux que je vais donner du couvent Blanc, qui lui ressemble, et qui n'est
éloigné de l'autre que de vingt minutes de marche, situé de même sous la
montagne, et de même au bord du désert ; on appelle le premier le couvent
Rouge, parcequ'il est bâti en briques ; l'autre le couvent Blanc, parcequ'il

est en pierres de taille de cette couleur : ce dernier avoit été brûlé aussi lia

veille ;

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