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dations,
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nt plus
le golfe
et puis
anciens
remiere
:aux du
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on a été
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3n ; mais
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nouvelles
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le fleuve
Egyptiens
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certitudes
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«, à gr°ssir'
com^
133
comme il fait déjà, la branche de Damiette aux dépens de celle de Rosette;
s'il abandonne cette dernière comme il a déjà fait de celle du fleuve sans
eau, et ensuite de celle de Canope ; s'il laisse enfin le lac de Bérélos pour
se jeter tout entier dans celui de Menzaléh, ou former de nouvelles branches
et de nouveaux lacs à la partie orientale de Péluse ; si la nature enfin,
toujours plus forte que tout ce qu'on peut lui opposer, a condamné le Delta
à devenir un sol aride, les habitants suivront le Nil dans sa marche, et
trouveront toujours sur ses rives l'abondance qu'entraînent par-tout, ses.
bienfaisantes eaux.
Suite de la Description de la Haute Egypte.—Beautés de la Nature.—*
Conjectures sur le Lac Mœris,—Pyramide d'Hilahoun.
D'abord après le départ de Desaix, nous allâmes faire des reconnois-
sances, et une tournée pour la levée des contributions : nous visitâmes les
villages qui avoisinent l'embouchure du Faïoum, à une demi-lieue à l'ouest
de Bénésouef ; nous passâmes le canal; et, après deux heures de marche,,
nous arrivâmes à Davalta, beau village, c'est-à-dire beau paysage ; car en
Egypte, lorsque la nature est belle, elle est admirable en dépit de tout ce
que les hommes y ajoutent, et n'en déplaise aux détracteurs de Savary qui
se mettent en fureur contre ses riantes descriptions. Il faut cependant con-
venir que sans industrie la nature ici crée d'elle-même des bocages de
palmiers, sous lesquels se marient l'oranger, le sycomore, l'oponcia, lé
bananier, l'acacia, et le grenadier ; que ces arbres forment des grouppes du
plus beau mélange de feuillage et de verdure; que lorsque ces bosquets
sont entourés à perte de vue par des champs couverts de dura déjà mûr
de
uveen
dations,
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le golfe
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comme il fait déjà, la branche de Damiette aux dépens de celle de Rosette;
s'il abandonne cette dernière comme il a déjà fait de celle du fleuve sans
eau, et ensuite de celle de Canope ; s'il laisse enfin le lac de Bérélos pour
se jeter tout entier dans celui de Menzaléh, ou former de nouvelles branches
et de nouveaux lacs à la partie orientale de Péluse ; si la nature enfin,
toujours plus forte que tout ce qu'on peut lui opposer, a condamné le Delta
à devenir un sol aride, les habitants suivront le Nil dans sa marche, et
trouveront toujours sur ses rives l'abondance qu'entraînent par-tout, ses.
bienfaisantes eaux.
Suite de la Description de la Haute Egypte.—Beautés de la Nature.—*
Conjectures sur le Lac Mœris,—Pyramide d'Hilahoun.
D'abord après le départ de Desaix, nous allâmes faire des reconnois-
sances, et une tournée pour la levée des contributions : nous visitâmes les
villages qui avoisinent l'embouchure du Faïoum, à une demi-lieue à l'ouest
de Bénésouef ; nous passâmes le canal; et, après deux heures de marche,,
nous arrivâmes à Davalta, beau village, c'est-à-dire beau paysage ; car en
Egypte, lorsque la nature est belle, elle est admirable en dépit de tout ce
que les hommes y ajoutent, et n'en déplaise aux détracteurs de Savary qui
se mettent en fureur contre ses riantes descriptions. Il faut cependant con-
venir que sans industrie la nature ici crée d'elle-même des bocages de
palmiers, sous lesquels se marient l'oranger, le sycomore, l'oponcia, lé
bananier, l'acacia, et le grenadier ; que ces arbres forment des grouppes du
plus beau mélange de feuillage et de verdure; que lorsque ces bosquets
sont entourés à perte de vue par des champs couverts de dura déjà mûr
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