Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0367

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
)rnédePila%,

ablcdece^

^i alloit, suivantto

'te °PPosée; cett^

,rdre Dorique, et|

voit encore

à cause de la

n de ses édifices, H

ntinoëétoittrès6,

n aient augmenté'

ur nous rendre

ibitants du villas

ine nous virent-ils

■t qu'ils appeler!

cris de rassem!

groupe marchi

ses : nous

as coupassent la reti

e répandit ;

à la lie

345



; jetai

parût se grouper

i que le plan ^

temps de xM

Lateurdesbe^

le W}'

ant.

il faut

inop<

jolis, et

Teiitf3,:i

j/<

Mmirat-bcy,

Nous nous retirâmes sur nos barques, d'où je fis une petite vue de ce
que du bord du Nil on apperçoit des ruines et de la situation d'Antinoë ;
toute la rive droite continue d'être à-peu-près nulle pour la culture jusqu'aux
environs de Meinet. Le cœur me battoit en approchanJt de cette ville où
jecroyois trouver Desaix, lui montrer mes travaux, l'en faire jouir, en jouir
moi-même auprès de lui ; mais je ne devois plus revoir ce brave et respec-
table ami : nous apprîmes qu'il poursuivoit encore cet infatigable Mourat-
bey. Calme dans les malheurs, ce Fabius Egyptien, sachant ailier à un
courage patient toutes les ressources d'une politique active, avoit calculé
ses moyens ; il avoit apprécié le résultat de l'emploi qu'il en pouvoit faire
au milieu des événements d'une guerre désastreuse ; quoiqu'il eût à com-
battre à la fois un ennemi étranger et toutes les rivalités et les prétentions
d'une jalouse égalité, il s'étoit immuablement conservé le chef de ceux
dont il partageoit les privations, la fuite, et les revers ; il étoit resté leur
seul point de ralliement, régloit leur sort, leurs mouvements, les com-
mandoit encore comme au temps de sa prospérité : une longue expérience
lui avoit appris le grand art de temporiser ; il avoit senti cette vérité que
heurter recueil, c'est se briser contre lui, que le foible doit user le mal-
heur, et ne le combattre qu'avec la faulx du temps, qu'enfin lorsqu'on
ne peut plus commander aux circonstances l'art est de savoir céder à
celles qui commandent, et leur dérober encore les moyens d'en attendre
de nouvelles : c'est par ces ressources que Mourat-bey s'étoit montré le
digne adversaire de Desaix, et que l'on ne savoit plus ce qu'il falloit

y y admirer


 
Annotationen