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le grès, la p'„
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de la Chine. Ct
émeraudes à
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étions encore
îccès de nos cl
i douleur que n
i compagnons.
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res qui nous fi
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s homme* et *1*
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pensé au ^f
tori Zele obtiendrez
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soi
Arrivée de Cosséir sur les Bords du Nil—Domestiques Egyptiens.
Nous étions revenus altérés des faveurs du Nil ; nous aspirions à
l'instant d'imbiber notre peau desséchée de son eau salutaire, lorsque nous
la trouvâmes toute dénaturée : les derniers jours du kamein, le cours du Nil
se ralentit ; il perd sa salubrité ordinaire, sa transparence ; ses eaux de-
viennent vertes, et il charie des flaques fangeuses qui exhalent une odeur
marécageuse ; ce n'est plus enfin ce Nil créateur et restaurateur de l'Egypte ;
il languit, et sa décrépitude effraieroit les habitants de ses bords, si sa
régénération périodique n'étoit un phénomène aussi rassurant pour eux
que surprenant pour l'étranger observateur : il diminue jusqu'au 17 Juin^,
reste deux jours en stagnation, et le 19, il commence à croître. C'est à
cette époque que le séjour de la Haute Egypte est presque insupportable ;
les vents sont variables ^ ils passent sans cesse de l'est au sud, ou au sud-
ouest : ce dernier est terrible ; il trouble l'atmosphère, voile le soleil d'une
vapeur blanche, sèche, et brûlante ; il altère, il dessèche, il enflamme le
sang, irrite les nerfs, et rend l'existence douloureuse ; il opprime tellement
les poumons, qu'on cherche involontairement un autre lieu pour respirer,
se croyant toujours à la bouche de quelque four ardent ; si l'on aspire l'air
par le nez, le cerveau en est affecté, et lorsqu'on renvoie la respiration,
on croit rendre des flots de sang ; tout ce que l'on touche est brûlant, et
le fer même dans la nuit acquiert le degré de chaleur qu'il a en France
dans la canicule, exposé à midi aux rayons du soleil. Nous fîmes pendant
ces derniers jours une tournée à Sahmatah et à Aboumanab, confins du
gouvernement de la Thébaïde, pour régler avec les habitants les travaux
des digues et des canaux, Notre général fut reçu en gouverneur de pro-
I
vince.
9
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la trouvâmes toute dénaturée : les derniers jours du kamein, le cours du Nil
se ralentit ; il perd sa salubrité ordinaire, sa transparence ; ses eaux de-
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il languit, et sa décrépitude effraieroit les habitants de ses bords, si sa
régénération périodique n'étoit un phénomène aussi rassurant pour eux
que surprenant pour l'étranger observateur : il diminue jusqu'au 17 Juin^,
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cette époque que le séjour de la Haute Egypte est presque insupportable ;
les vents sont variables ^ ils passent sans cesse de l'est au sud, ou au sud-
ouest : ce dernier est terrible ; il trouble l'atmosphère, voile le soleil d'une
vapeur blanche, sèche, et brûlante ; il altère, il dessèche, il enflamme le
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les poumons, qu'on cherche involontairement un autre lieu pour respirer,
se croyant toujours à la bouche de quelque four ardent ; si l'on aspire l'air
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on croit rendre des flots de sang ; tout ce que l'on touche est brûlant, et
le fer même dans la nuit acquiert le degré de chaleur qu'il a en France
dans la canicule, exposé à midi aux rayons du soleil. Nous fîmes pendant
ces derniers jours une tournée à Sahmatah et à Aboumanab, confins du
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