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embrasée; ce phénomène offre tellement l'image de l'eau, qu'on y est
trompé la dixième fois comme la première ; il attise une soif d'autant plus
ardente que l'instant où il se manifeste est le plus chaud du jour. J'ai
pensé qu'un dessin n'en donneroit pas l'idée, puisqu'il ne pourroit jamais
être que la représentation d'une ressemblance; mais,-pour y suppléer, il
faut lire un rapport fait à l'institut du Caire, et inséré dans les mémoires
imprimés par Didot l'aîné, dans lequel le citoyen Monge a décrit et analysé
ce phénomène avec la sagacité et l'érudition qui caractérisent ce savant.
Les villages étoient désertés à l'approche de l'armée, et les habitants
en emportoient tout ce qui auroit pu l'alimenter.
Les pastèques furent le premier soulagement que le sol de l'Egypte
offrit à nos soldats, et ce fruit fut consacré dans leur mémoire par la recon*
, noissance. En arrivant au Nil ils s'y jetèrent tout habillés pour se désal-
térer par tous les pores.
Lorsque l'armée eut dépassé Rahmanieh, ses marches sur les bords du
fleuve devinrent moins pénibles. Nous ne la suivrons pas dans toutes ses
stations ; nous dirons seulement que le 20 Juillet elle vint coucher à
Amm-el-Dinar ; elle en partit le lendemain avant le jour ; après douze
heures de marche elle se trouva près Embabey, où les Mamelouks étoient
rassemblés ; ils y avoient un camp retranché, entouré d'un mauvais fossé,
défendu par trente-huit pièces de canon.
Bataille des Pyramides.
Dès qu'on eut découvert les ennemis, l'armée se forma : lorsque
Bonaparte eut donné ses derniers ordres, il dit, en montrant les pyramides :
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