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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0239

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ils entendent et servent vite, dérobent encore plus lestement, et sont d'une
avidité pour l'argent, qui ne peut être justifiée que par leur excessive pau-
vreté, et comparée qu'à leur frugalité. C'est à toutes ces raisons que doit
être attribuée leur maigreur, qui ne tient point à leur mauvaise santé, car
leur couleur, quoique noire, est pleine de vie et de sang, mais leurs muscles
ne sont que des tendons: je n'en ai pas vu un seul gras, pas même charnu.

Prise de Vlsle de Philée.

Il falloit affamer le pays pour tenir l'ennemi éloigné ; nous achetâmes
!e bétail, nous payâmes la récolte en herbes, les habitants nous aidèrent
eux-mêmes à arracher ce qu'elle leur promettait de provision, et nous suivi-
rent avec ce qu'ils avoient d'animaux. Emmenant ainsi toute la population,
nous ne laissâmes derrière nous qu'un désert. En revenant, je fus de nou-
veau frappé de la somptuosité des édifices de Philée ; je suis persuadé que
c'est pour produire cet effet que les Egyptiens avoient porté à leur frontière
cette splendeur de monuments. Philée était l'entrepôt d'un commerce d'é-
change entre l'Ethiopie et l'Egypte ; et voulant donner aux Ethiopiens une
grande idée de leurs moyens et de leur magnificence, les Egyptiens avoient
élevé nombre de somptueux édifices jusques aux confins de leur empire,
à leur frontière naturelle, qui était Syene et les cataractes. Nous eûmes
encore un pourparler avec les habitants de l'isle; il fut plus explicatif: ils
nous signifièrent que deux mois de suite nous viendrions tous les jours sans
qu'il nous fût jamais permis d'arriver jusqu'à eux. Il fallut encore pour
cette fois nous le tenir pour dit, car nous n'avions pas de moyens de rien

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