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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0122
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Description du Caire.—Palais de Joseph.—Maison des Beys,—-
Tombeaux des Califes*
J'etois au Caire depuis près d'un mois, et je cherchois encore
cette ville superbe, cette cité sainte, grande parmi les grandes, ce délice
de la pensée, dont le faste et l'opulence font sourire le prophète ; car
c'est ainsi qu'en parlent les Orientaux. Je voyois effectivement une
innombrable population,, de longs espaces à traverser, mais pas une
belle rue, pas un beau monument : une seule place vaste, mais qui
a l'air d'un champ ; c'étoit Lelbequier, celle où demeuroit le général
Bonaparte, qui, dans le moment de l'inondation, a quelque agrément
par sa fraîcheur et les promenades que l'on y fait la nuit en bateau ;
des palais ceints de murs, qui attristent plus les rues qu'ils ne les em-
bellissent ; l'habitation du pauvre plus négligée qu'ailleurs ajoute à ce
que la misère a d'affligeant par-tout ce qu'ici le climat lui permet d'in-
curie et de négligence : on est toujours tenté de demander quelles
étoient donc les maisons où habitoient les vingt-quatre souverains. Ce-
pendant, lorsqu'on a pénétré dans ces espèces de forteresses, on y trouve
quelques commodités, quelques recherches de luxe et d'agréments, de
jolis bains en marbre,, des étuves voluptueuses, des salons en mosaïques,
au milieu desquels sont des bassins et des jets-d'eau ; de grands divans,
composés de tapis peluches,, de larges estrades matelassées, couvertes
d'étoffes riches, et entourées de magnifiques coussins"; ces divans occu-
pent ordinairement les trois côtés de chacun des fonds de la chambre :
les fenêtres, quand il y en a, ne s'ouvrent jamais, et le jour qui en
vient est obscurci par des verres de couleur devant des grilles réticu-
laires
laires très sei
milieu du I
nous fa^ns
curer: il *
repos; les c
l d'où se
chausses soi
elies qui c<
avec lequel
main une ]
chapelet d<
toute activi
chaque jou
avarier la
de se livre
dont je vi
k leur ir
sortent-ils :
^chercher
ceux qui
kplusd'ai
^vaillent
debout: c
étonné de
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Soient l
kavail, Ce
Description du Caire.—Palais de Joseph.—Maison des Beys,—-
Tombeaux des Califes*
J'etois au Caire depuis près d'un mois, et je cherchois encore
cette ville superbe, cette cité sainte, grande parmi les grandes, ce délice
de la pensée, dont le faste et l'opulence font sourire le prophète ; car
c'est ainsi qu'en parlent les Orientaux. Je voyois effectivement une
innombrable population,, de longs espaces à traverser, mais pas une
belle rue, pas un beau monument : une seule place vaste, mais qui
a l'air d'un champ ; c'étoit Lelbequier, celle où demeuroit le général
Bonaparte, qui, dans le moment de l'inondation, a quelque agrément
par sa fraîcheur et les promenades que l'on y fait la nuit en bateau ;
des palais ceints de murs, qui attristent plus les rues qu'ils ne les em-
bellissent ; l'habitation du pauvre plus négligée qu'ailleurs ajoute à ce
que la misère a d'affligeant par-tout ce qu'ici le climat lui permet d'in-
curie et de négligence : on est toujours tenté de demander quelles
étoient donc les maisons où habitoient les vingt-quatre souverains. Ce-
pendant, lorsqu'on a pénétré dans ces espèces de forteresses, on y trouve
quelques commodités, quelques recherches de luxe et d'agréments, de
jolis bains en marbre,, des étuves voluptueuses, des salons en mosaïques,
au milieu desquels sont des bassins et des jets-d'eau ; de grands divans,
composés de tapis peluches,, de larges estrades matelassées, couvertes
d'étoffes riches, et entourées de magnifiques coussins"; ces divans occu-
pent ordinairement les trois côtés de chacun des fonds de la chambre :
les fenêtres, quand il y en a, ne s'ouvrent jamais, et le jour qui en
vient est obscurci par des verres de couleur devant des grilles réticu-
laires
laires très sei
milieu du I
nous fa^ns
curer: il *
repos; les c
l d'où se
chausses soi
elies qui c<
avec lequel
main une ]
chapelet d<
toute activi
chaque jou
avarier la
de se livre
dont je vi
k leur ir
sortent-ils :
^chercher
ceux qui
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^vaillent
debout: c
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Soient l
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