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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0187

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guerre civile. Tout ce qu'on vient de lire est mot pour mot ie procès-
verbal de l'interrogatoire que nous fîmes sabir à cet étrange prince: il
ajouta que nous avions infiniment de choses à fournir à l'Afrique ; que
nous la rendrions très volontairement notre tributaire, sans nuire au com-
merce qu'ils avoient à faire eux-mêmes, et que nous les attacherions à nos
intérêts par tous leurs besoins, et par l'exportation de tout le superflu
de nos productions ; que le commerce de l'Inde se feroit de même
par la Mekke, en prenant cette ville ou celle de Cosseïr pour entrepôt
commun, comme Alep l'étoit pour celui des états Musulmans, malgré
la longueur des marches qu'il falloit faire de chaque côté pour arriver
à ce point de contact.

Suite de la Marche dans la Haute Egypte. —- Combats avec les
Mamelouks.—Voleurs.—Conteurs Arabes.

Nous attendions les barques qui dévoient suivre notre marche, et
qui portaient nos vivres, nos munitions, et la chaussure de nos soldats : le
vent avoit été toujours favorable contre l'ordinaire en cette saison ; et
cependant les barques n'arrivoient point : nous avions dépêché divers ex-
près pour prendre des informations ; les premiers avoient péri dans la
traversée des villages révoltés ; les autres ne reparoissant plus, notre belle
saison se perdoit dans l'inaction ; le pays pouvoit croire que nous prenions
peur des Mamelouks, et ce préjugé égarer de nouveau les paysans : ils
refusoient déjà de payer le miri, et ils disoient pour raison : Il doit y avoir
bataille ; nous paierons au vainqueur/

Le 9 Janvier, dixième jour de notre arrivée, le général Desaix se

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