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importun qui en résulte, le sifflement des vents, la blancheur du sol
qui fatigue la vue, tout dans ce triste séjour afflige et flétrit Pâme :
en le quittant, il me sembla que j'échappois à tous les tourments d'une
tyrannique captivité.
Je me mis en route par une nuit obscure ; j'en fus quitte pour
marcher dans la mer, m'écorcher dans les halliers, et tomber par fois
dans les débris épars sur le rivage; mais à trois heures du matin j'ar-
rivai à Rosette, et j'allai me reposer voluptueusement, je ne dirai pas
dans mon lit, je n'en avois pas vu depuis mon départ de France, mais
dans une chambre fraîche, sur une natte propre.
it que
Célébration de l'Anniversaire de la Naissance de Mahomet.
Le jour de l'anniversaire de la naissance de Mahomet étoit arrivé :
nous vîmes avec surprise qu'on ne faisoit aucun préparatif pour célé-
brer cette fête, la plus solennelle de l'année hégiriennè. Vers le soir,
le général Menou envoya chercher le moufti, dont notre arrivée avoit
augmenté les honneurs et les honoraires ; ses réponses furent évasives :
les autres municipaux questionnés dirent qu'ils avoient proposé les pré-
paratifs d'usage, mais que, ne pouvant agir qu'en second dans une
chose qui étoit du département de leur collègue le moufti, ils avoient
été obligés d'attendre des ordres à cet égard. Le prêtre fut dévoilé :
courtisan, il demandoit et obtenoit chaque jour une nouvelle faveur ;
mais l'occasion s'étoit présentée de faire croire au peuple que nous
nous opposions à ce qui étoit un des actes les plus sacrés de son culte,
il l'avoit saisie : il fut déjoué à la manière orientale ; on lui signifia qu'il
falloit
la fête
assez de te:
>re le moui
LavillefutiHumi:
LlareConnoi
Après sour.
L premier ma;
I pi d'une fête
i se raccourci
| verte de tapis f
lune quantité
| ferre illumina
posée de petits
éours albar
S au milieu, des
café, de sirop;
è la fête.
Dès que
espèce de cor
toient en chœ\
manie de le 1
désagréable p<
ta Arabes.
le même cha
'*, et, qu
^xpressioi
ars avec
importun qui en résulte, le sifflement des vents, la blancheur du sol
qui fatigue la vue, tout dans ce triste séjour afflige et flétrit Pâme :
en le quittant, il me sembla que j'échappois à tous les tourments d'une
tyrannique captivité.
Je me mis en route par une nuit obscure ; j'en fus quitte pour
marcher dans la mer, m'écorcher dans les halliers, et tomber par fois
dans les débris épars sur le rivage; mais à trois heures du matin j'ar-
rivai à Rosette, et j'allai me reposer voluptueusement, je ne dirai pas
dans mon lit, je n'en avois pas vu depuis mon départ de France, mais
dans une chambre fraîche, sur une natte propre.
it que
Célébration de l'Anniversaire de la Naissance de Mahomet.
Le jour de l'anniversaire de la naissance de Mahomet étoit arrivé :
nous vîmes avec surprise qu'on ne faisoit aucun préparatif pour célé-
brer cette fête, la plus solennelle de l'année hégiriennè. Vers le soir,
le général Menou envoya chercher le moufti, dont notre arrivée avoit
augmenté les honneurs et les honoraires ; ses réponses furent évasives :
les autres municipaux questionnés dirent qu'ils avoient proposé les pré-
paratifs d'usage, mais que, ne pouvant agir qu'en second dans une
chose qui étoit du département de leur collègue le moufti, ils avoient
été obligés d'attendre des ordres à cet égard. Le prêtre fut dévoilé :
courtisan, il demandoit et obtenoit chaque jour une nouvelle faveur ;
mais l'occasion s'étoit présentée de faire croire au peuple que nous
nous opposions à ce qui étoit un des actes les plus sacrés de son culte,
il l'avoit saisie : il fut déjoué à la manière orientale ; on lui signifia qu'il
falloit
la fête
assez de te:
>re le moui
LavillefutiHumi:
LlareConnoi
Après sour.
L premier ma;
I pi d'une fête
i se raccourci
| verte de tapis f
lune quantité
| ferre illumina
posée de petits
éours albar
S au milieu, des
café, de sirop;
è la fête.
Dès que
espèce de cor
toient en chœ\
manie de le 1
désagréable p<
ta Arabes.
le même cha
'*, et, qu
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