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Denon, Dominique Vivant
Voyage dans la basse et la haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte (Band 1) — London, 1802

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https://doi.org/10.11588/diglit.3786#0307

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sur un emplacement immense attestent l'opulence et le luxe de ces pre-
miers croyants ; mais les sculptures des frises doriques, dont on voit encore
quelques restes, prouvent que Fart à cette époque ne faisoit qu'appauvrir
la somptuosité des matières les plus précieuses; tous ces monuments,
réduits à quelques assises au-dessus du sol, restent sans forme, et ne purent
me fournir un dessin.

Le Kamsin,

J'A vois souvent ouï parler du kamsin, que l'on peut nommer l'ou-
ragan de l'Egypte et du désert ; il est aussi terrible par le spectacle qu'il
présente que par ses résultats. Nous étions déjà à-peu-près à la moitié
de la saison où il se manifeste, lorsque, le 18 Mai au soir, je me sentis
comme anéanti par une chaleur étouffante ; la fluctuation de l'air me pa*
roissoit suspendue. Au moment où j'allois me baigner pour remédier à
cette sensation pénible,, je fus frappé, à mon arrivée sur le bord du Nil,
du spectacle d'une nature nouvelle : c'étoient une lumière et des couleurs
que je n'avois point encore vues ; le soleil, sans être caché, avoit perdu ses
rayons ; plus terne que la lune, il ne donnoit qu'un jour blanc et sans
ombre ; l'eau ne rénechissoit plus ses rayons et paroissoit troublée : tout
avoit changé d'aspect ; c'étoit la plage qui étoit lumineuse ; l'air étoit terne
et sembloit opaque ; un horizon jaune faisoit paroître les arbres d'un bleu
décoloré ; des bandes d'oiseaux voloient devant le nuage ; les animaux
effrayés erroient dans la campagne, et les habitants, qui les suivoient en
criant, ne pouvoient les rassembler : le vent qui avoit élevé cette masse
immense, et qui la faisoit avancer, n'étoit pas encore arrivé jusqu'à nous,
a nous
 
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