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: cette circonstancj
ce fut alors ftji
î Tyntira, quejJ
s des connoissances
ix, et d'inscriptij
cutés dans la
>u y faire
nent à l'art : c'etil
crayon rouge
lc léger ; moyen ft
davantage leurs!»
Je fis un dessin Iï
ision des proportions
incipes qu'ils
enfin, qui p?
)iii
éfauts d'enser*
■ante égalité ^
ible à l'élan du g^
perfection **"
e propre à **
une écriture <*
remarquer que dans les principes Egyptiens la figure étoit divisée en vingt-
deux parties et demie, que la tête en a deux et deux tiers, c'est-à-dire la
huitième partie du tout, et que ces proportions sont celles des Grecs poul-
ie style héroïque. J'ai joint à ce dessin ce que le zèle catholique, deux
mille ans après, mettoit en remplacement de ce qu'il dégradoit; j'ai tâché
de copier aussi fidèlement les deux figures d'évêques, que celle d'Horus
offrant à Osiris un emblème de la tête d'Isis.
Je remarquai aussi dans les bas-reliefs un petit temple votif, avec un
fronton qui n'est jamais employé dans l'architecture Egyptienne ; une petite
figure tenant un lièvre démontre que, dans les figures de genre trivial, les
artistes Egyptiens pouvoient se laisser aller à la gaieté, lorsqu'ils n'étoient
pas comprimés par le rite ou le mode ; cette figure exécutée en statue fèroit
un faune Grec. Je complétai aussi, d'après des enseignes militaires, la col-
lection des animaux, genre dans lequel on peut dire qu'ils excelloient, et
où la grandeur et la simplicité des lignes arrivent souvent au beau idéal ;
c'est toujours dans des coins oubliés, dans des pièces condamnées à une ob-
scurité éternelle que j'ai'trouvé les morceaux les plus soignés et les plus
conservés, et par conséquent que j'ai éprouvé pour les copier les difficultés
les plus contrariantes. On est toujours étonné de cette égalité de soin dans
toutes les parties d'un si grand tout, de cette exécution minutieuse, de ce
fini, fruit de l'opiniâtreté, de cette constance tenace, qui tient à l'esprit
monastique, dont lc zeie ne meurt ni ne se refroidit, dont l'orgueil est ce-
lui de tout un corps, et non celui d'un seul individu : peut-être les artistes
même faisoient-ils partie constituante de ces collèges de prêtres ; en effet
ils n'ont pas dû souffrir que les arts, qui élèvent l'esprit humain, fussent
confiés à une autre caste que la leur.
Le Nil commença à croître le '26 Juin : il s'éleva d'un pouce chacun
des jours c26, 27 et 28 ; ensuite il s'éleva de deux pouces, puis de trois
r r l'eau
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remarquer que dans les principes Egyptiens la figure étoit divisée en vingt-
deux parties et demie, que la tête en a deux et deux tiers, c'est-à-dire la
huitième partie du tout, et que ces proportions sont celles des Grecs poul-
ie style héroïque. J'ai joint à ce dessin ce que le zèle catholique, deux
mille ans après, mettoit en remplacement de ce qu'il dégradoit; j'ai tâché
de copier aussi fidèlement les deux figures d'évêques, que celle d'Horus
offrant à Osiris un emblème de la tête d'Isis.
Je remarquai aussi dans les bas-reliefs un petit temple votif, avec un
fronton qui n'est jamais employé dans l'architecture Egyptienne ; une petite
figure tenant un lièvre démontre que, dans les figures de genre trivial, les
artistes Egyptiens pouvoient se laisser aller à la gaieté, lorsqu'ils n'étoient
pas comprimés par le rite ou le mode ; cette figure exécutée en statue fèroit
un faune Grec. Je complétai aussi, d'après des enseignes militaires, la col-
lection des animaux, genre dans lequel on peut dire qu'ils excelloient, et
où la grandeur et la simplicité des lignes arrivent souvent au beau idéal ;
c'est toujours dans des coins oubliés, dans des pièces condamnées à une ob-
scurité éternelle que j'ai'trouvé les morceaux les plus soignés et les plus
conservés, et par conséquent que j'ai éprouvé pour les copier les difficultés
les plus contrariantes. On est toujours étonné de cette égalité de soin dans
toutes les parties d'un si grand tout, de cette exécution minutieuse, de ce
fini, fruit de l'opiniâtreté, de cette constance tenace, qui tient à l'esprit
monastique, dont lc zeie ne meurt ni ne se refroidit, dont l'orgueil est ce-
lui de tout un corps, et non celui d'un seul individu : peut-être les artistes
même faisoient-ils partie constituante de ces collèges de prêtres ; en effet
ils n'ont pas dû souffrir que les arts, qui élèvent l'esprit humain, fussent
confiés à une autre caste que la leur.
Le Nil commença à croître le '26 Juin : il s'éleva d'un pouce chacun
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