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t avec
DlSce^slioi%
qui étaient
oit pour ri
■ nos espions
et que leurs trace
léboucheràKfc
côté pour les tenir
■ ; mais toutes %
•X la confiance
tesaix
:s chargèrent,
s'étant ira
soutenu,
Laillon payèrent
: l'artillerie
es Mamelouk
te, contents
et confirmé
soient mieux
:e de canon ei
mte dans la
s et abandonna
confiance un*
Bblè dans H0
255
les ordres de Desaix mal entendus et arrivés trop tard coûtèrent la vie
à plusieurs braves officiers. Le chef de brigade Duplessis, militaire dis-
tingué, qui avoit commandé dans l'Inde, et avoit servi utilement et glo-
rieusement sa patrie, atteint de l'inculpation de ne s'être jamais signalé
dans la dernière guerre, en saisit avec fureur la première occasion ; il
oublie les ordres qu'il a reçus de se tenir sur une hauteur dans le poste
inattaquable qu'il occupoit ; il se porte en avant, devance ceux qu'il
commande, et se précipite de sa personne au milieu des ennemis ; choi-
sissant celui qui lui semble le plus apparent, il pousse à lui : c'était Osman,
le plus vaillant des beys ; leurs deux chevaux se heurtent ; celui de Du-
plessis s'accule : il saute sur sa selle, saisit Osman au corps, et l'étouffoit
dans ses bras ; mais pendant cette lutte digne de l'ancienne chevalerie,
le malheureux Duplessis, qui n'avoit pas été suivi, se trouva environné,
et fut percé d'un coup de lance sur le corps même de son adversaire :
j'en ai fait le dessin d'après les détails qui m'ont été donnés depuis par
un kiachef,. tout à la fois spectateur et acteur de ce combat, et qui ne
parloit qu'avec enthousiasme de l'intrépidité de notre officier..
Le combat de Birambar, quoiqu'imprudemment combiné, eut cepen-
dant des suites presque décisives pour la dissolution du reste de la coalition
des beys : nous apprîmes par des espions envoyés sur le champ de bataille
que de quatre morts, deux avoient de la barbe, par conséquent que
c'étaient tout au moins des kiachefs : les Mamelouks ordinaires sont rasés ;
ce n'est qu'en recevant quelques dignités, et par conséquent la liberté,,
qu'il leur est permis de se marier et de se laisser croître la barbe. Nous
apprîmes depuis que l'un d'eux, était Mustapha kiachef abou-diabe, c'est-
à-dire, père de la barbe ; chacun des beys et des kiachefs a un nom de
guerre, soit sobriquet, soit titre honorable, qu'il change d'après les circons-
tances, et qui devient alternativement glorieux ou ridicule : nous sûmes aussi
que
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qui étaient
oit pour ri
■ nos espions
et que leurs trace
léboucheràKfc
côté pour les tenir
■ ; mais toutes %
•X la confiance
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:s chargèrent,
s'étant ira
soutenu,
Laillon payèrent
: l'artillerie
es Mamelouk
te, contents
et confirmé
soient mieux
:e de canon ei
mte dans la
s et abandonna
confiance un*
Bblè dans H0
255
les ordres de Desaix mal entendus et arrivés trop tard coûtèrent la vie
à plusieurs braves officiers. Le chef de brigade Duplessis, militaire dis-
tingué, qui avoit commandé dans l'Inde, et avoit servi utilement et glo-
rieusement sa patrie, atteint de l'inculpation de ne s'être jamais signalé
dans la dernière guerre, en saisit avec fureur la première occasion ; il
oublie les ordres qu'il a reçus de se tenir sur une hauteur dans le poste
inattaquable qu'il occupoit ; il se porte en avant, devance ceux qu'il
commande, et se précipite de sa personne au milieu des ennemis ; choi-
sissant celui qui lui semble le plus apparent, il pousse à lui : c'était Osman,
le plus vaillant des beys ; leurs deux chevaux se heurtent ; celui de Du-
plessis s'accule : il saute sur sa selle, saisit Osman au corps, et l'étouffoit
dans ses bras ; mais pendant cette lutte digne de l'ancienne chevalerie,
le malheureux Duplessis, qui n'avoit pas été suivi, se trouva environné,
et fut percé d'un coup de lance sur le corps même de son adversaire :
j'en ai fait le dessin d'après les détails qui m'ont été donnés depuis par
un kiachef,. tout à la fois spectateur et acteur de ce combat, et qui ne
parloit qu'avec enthousiasme de l'intrépidité de notre officier..
Le combat de Birambar, quoiqu'imprudemment combiné, eut cepen-
dant des suites presque décisives pour la dissolution du reste de la coalition
des beys : nous apprîmes par des espions envoyés sur le champ de bataille
que de quatre morts, deux avoient de la barbe, par conséquent que
c'étaient tout au moins des kiachefs : les Mamelouks ordinaires sont rasés ;
ce n'est qu'en recevant quelques dignités, et par conséquent la liberté,,
qu'il leur est permis de se marier et de se laisser croître la barbe. Nous
apprîmes depuis que l'un d'eux, était Mustapha kiachef abou-diabe, c'est-
à-dire, père de la barbe ; chacun des beys et des kiachefs a un nom de
guerre, soit sobriquet, soit titre honorable, qu'il change d'après les circons-
tances, et qui devient alternativement glorieux ou ridicule : nous sûmes aussi
que