Q19
* crocodile,
et apporté vivant
; encore jeune, es
iné avec un ce|
isions pu l'observer,
ie qu'il habite,
perpétuant par
t de voir connues
.cation lui est né
>utes incisives,
. sa voracité pourra!
nt son caractère, à
iux observations fc
re un hommage lli
rant perpétuellement!
de toutes grande^
longueur; pi*
! de quarante: ils»'
tent certains 0
lie; c'est sur les*
chercher la c^l
vent^i
et
sou
le plus
quietentpas'
De
peuvent vivre de si grands animaux r On conte d'eux bien des histoires ;
mais nous n'avons pas été témoins d'un seul fait ; hardis jusqu'à l'impru-
dence, nos soldats les bravoient; moi-même je me baignois tous les jours
dans le Nil ; les nuits plus tranquilles que me procuroient les bains me
faisoient passer sur de prétendus dangers qu'aucun événement ne rendoit
vraisemblables : s'ils ont mangé quelques cadavres que la guerre leur aura
procurés, ce mets ne devoit qu'exciter leur appétit, et les engager à une
chasse qui pouvoit leur promettre une proie aussi friande ; et cependant
nous n'avons jamais été attaqués, jamais nous n'avons rencontré un seul
crocodile éloigné du fleuve ; il faut apparemment que le Nil leur fournisse
assez abondamment des proies faciles, qu'ils digèrent lentement, ayant,
comme le lézard et le serpent, le sang froid et l'estomac peu actif: au
reste, n'ayant à combattre dans la partie du Nil qui nous est connue qu'eux-
mêmes et les hommes, ils deviendroient bien redoutables pour ces derniers,
si, couverts comme ils le sont d'une arme défensive presque à l'épreuve de
toutes les nôtres, ils étoient adroits à se servir de celles que la nature leur
a données pour attaquer. Lorsque je partis de Kené, le général Belliard
en avoit un petit qui avoit six pouces; il étoit déjà méchant: ce général
m'a dit depuis qu'il avoit vécu quatre mois sans manger, sans paroître souf-
frir, sans maigrir ni croître, et sans s'apprivoiser.
Ammien-Marcellin écrivoit au temps de Julien que de toute antiquité
les Egyptiens se regardoient comme dupes lorsqu'ils payoient ce qu'ils
dévoient, sans y être contraints par la force, ou tout au moins par la
peur : heureusement pour moi les habitants de Dendera étoient de race
antique.
Second
y
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* crocodile,
et apporté vivant
; encore jeune, es
iné avec un ce|
isions pu l'observer,
ie qu'il habite,
perpétuant par
t de voir connues
.cation lui est né
>utes incisives,
. sa voracité pourra!
nt son caractère, à
iux observations fc
re un hommage lli
rant perpétuellement!
de toutes grande^
longueur; pi*
! de quarante: ils»'
tent certains 0
lie; c'est sur les*
chercher la c^l
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et
sou
le plus
quietentpas'
De
peuvent vivre de si grands animaux r On conte d'eux bien des histoires ;
mais nous n'avons pas été témoins d'un seul fait ; hardis jusqu'à l'impru-
dence, nos soldats les bravoient; moi-même je me baignois tous les jours
dans le Nil ; les nuits plus tranquilles que me procuroient les bains me
faisoient passer sur de prétendus dangers qu'aucun événement ne rendoit
vraisemblables : s'ils ont mangé quelques cadavres que la guerre leur aura
procurés, ce mets ne devoit qu'exciter leur appétit, et les engager à une
chasse qui pouvoit leur promettre une proie aussi friande ; et cependant
nous n'avons jamais été attaqués, jamais nous n'avons rencontré un seul
crocodile éloigné du fleuve ; il faut apparemment que le Nil leur fournisse
assez abondamment des proies faciles, qu'ils digèrent lentement, ayant,
comme le lézard et le serpent, le sang froid et l'estomac peu actif: au
reste, n'ayant à combattre dans la partie du Nil qui nous est connue qu'eux-
mêmes et les hommes, ils deviendroient bien redoutables pour ces derniers,
si, couverts comme ils le sont d'une arme défensive presque à l'épreuve de
toutes les nôtres, ils étoient adroits à se servir de celles que la nature leur
a données pour attaquer. Lorsque je partis de Kené, le général Belliard
en avoit un petit qui avoit six pouces; il étoit déjà méchant: ce général
m'a dit depuis qu'il avoit vécu quatre mois sans manger, sans paroître souf-
frir, sans maigrir ni croître, et sans s'apprivoiser.
Ammien-Marcellin écrivoit au temps de Julien que de toute antiquité
les Egyptiens se regardoient comme dupes lorsqu'ils payoient ce qu'ils
dévoient, sans y être contraints par la force, ou tout au moins par la
peur : heureusement pour moi les habitants de Dendera étoient de race
antique.
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