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un de
Nt
: caravane d^
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ontagnesquer^
de grès, celles-ci
cres roulées étoiem
les matières prii,
la vallée allait
arts. A midi ni
u de beaux rocks
ition que Téloig»
posent cette breckj
3ignées : après s
:scendre jusqu'il
. petit trou sous M
bondantepoww
mposée de jà
de quartz blanc
. c'est ici se
ibarrassée, et
■é une allée dcj*|
rrent lorsqu'il P'H
étendent les
lent déjà ^
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aspect triste et monotone, et en formoient presque un paysage : le pays
devint sonore, le bruit répercuté dans les vallées nous parut le réveil de la
nature : nos soldats avoient traversé la plaine sablonneuse dans le silène? de
la taciturnité ; à peine dans les vallons ils commencèrent à parler ; arrivés
au milieu des rochers ils firent répéter aux échos les chants de sa gaieté,
et le désert disparut. Cette seconde fontaine, quoiqu'abondante, étoit trop
resserrée pour satisfaire aux besoins de tous ; une partie seulement y rem-
plit ses outres, et nous poussâmes jusqu'à celle de èl-Adoute, où la vallée
est plus spacieuse, et où l'eau, quoiqu'un peu moins fraîche, est encore
fort bonne : nous creusâmes un puits qui nous en donna à l'instant d'ex-
cellente ; c'étoit la dernière supportable que nous dussions rencontrer; ainsi
que les chameaux nous en bûmes pour le passé et pour l'avenir ; on re-
nouvela celle de toutes les outres,, et on s'en approvisionna pour la route
et pour Cosséir, où nous savions qu'elle devoit être rare et mauvaise : je
fis un dessin de ce second point important. Il faudroit avoir encore ici une
tour, une grande citerne, et un caravansérail ; et avec un tel établissement
la traversée de Cosséir au Nil deviendroit aussi commode que toute autre
route.
A mesure que nous descendions, les montagnes s'abaissoient ; elles
avoient cessé d'être riches de ces magnifiques brèches, elles étoient redeve-
nues siliceuses, tranchées de quartz. Nous nous arrêtâmes pour dormir
quelques heures, après en avoir marché dix huit.. A la pointe du jour
nous trouvâmes la vallée très élargie, et bientôt elle fut tout-à-coup traver-
sée par une montagne calcaire roussâtre, précédée de quelques rochers de
grès ; nous longeâmes cette montagne, qui se trouva à son tour tranchée
par une roche schisteuse très obscure, au détour de laquelle nous ne trou-
vâmes plus que matière calcaire : c'est là qu'on rencontre la fontaine appelée
l'Ambagi ; celle-ci ne réjouit que les chameaux, car il n'y a qu'eux qui en
boivent :
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un de
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les matières prii,
la vallée allait
arts. A midi ni
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aspect triste et monotone, et en formoient presque un paysage : le pays
devint sonore, le bruit répercuté dans les vallées nous parut le réveil de la
nature : nos soldats avoient traversé la plaine sablonneuse dans le silène? de
la taciturnité ; à peine dans les vallons ils commencèrent à parler ; arrivés
au milieu des rochers ils firent répéter aux échos les chants de sa gaieté,
et le désert disparut. Cette seconde fontaine, quoiqu'abondante, étoit trop
resserrée pour satisfaire aux besoins de tous ; une partie seulement y rem-
plit ses outres, et nous poussâmes jusqu'à celle de èl-Adoute, où la vallée
est plus spacieuse, et où l'eau, quoiqu'un peu moins fraîche, est encore
fort bonne : nous creusâmes un puits qui nous en donna à l'instant d'ex-
cellente ; c'étoit la dernière supportable que nous dussions rencontrer; ainsi
que les chameaux nous en bûmes pour le passé et pour l'avenir ; on re-
nouvela celle de toutes les outres,, et on s'en approvisionna pour la route
et pour Cosséir, où nous savions qu'elle devoit être rare et mauvaise : je
fis un dessin de ce second point important. Il faudroit avoir encore ici une
tour, une grande citerne, et un caravansérail ; et avec un tel établissement
la traversée de Cosséir au Nil deviendroit aussi commode que toute autre
route.
A mesure que nous descendions, les montagnes s'abaissoient ; elles
avoient cessé d'être riches de ces magnifiques brèches, elles étoient redeve-
nues siliceuses, tranchées de quartz. Nous nous arrêtâmes pour dormir
quelques heures, après en avoir marché dix huit.. A la pointe du jour
nous trouvâmes la vallée très élargie, et bientôt elle fut tout-à-coup traver-
sée par une montagne calcaire roussâtre, précédée de quelques rochers de
grès ; nous longeâmes cette montagne, qui se trouva à son tour tranchée
par une roche schisteuse très obscure, au détour de laquelle nous ne trou-
vâmes plus que matière calcaire : c'est là qu'on rencontre la fontaine appelée
l'Ambagi ; celle-ci ne réjouit que les chameaux, car il n'y a qu'eux qui en
boivent :
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