éral
e» et ne
lux
et la s
;cms, elle
: elle
ci'oiip
Purge ceux
ie"te leur soif ^
plus mal-faisam
qui forment le»
rochionsdelaim
3 la vîmes se M
brouillard nous t
roir jamais être
édés, avoientétées
aes revenir avec ^
upeau de mo#|
,sséirien,quie^*|
Lt nue avec une
ie dague M
vée des droma^'
singularité ^t#
scomn.edes^
'295
A la rencontre des différents corps tout le monde mit pied à terre ; nos
troupes se mirent en bataille, et après une conférence amicale de quelques
minutes, nous allâmes tout d'un temps prendre possession du château, au-
dessus duquel flottoit déjà l'étendard blanc de la paix. Je m'étois figuré la
ville de Cosséir si affreuse, le château tellement en ruine, que je trouvai la
première presque fastueuse, et l'autre un fort ; celui-ci est un édifice Arabe
bâti du temps des califes, dans le style des fortifications d'Alexandrie, for-
mant un quarré de quatre courtines, flanquées de quatre bastions, sans
fossés ; mais en ajoutant une contr'escarpe à ce qui existe, on en pourroit
faire un château à résister aux batteries flottantes et aux forces qu'on peut
débarquer au fond de la Mer-Rouge : je fis un dessin dans lequel je rendis
compte du port, de la rade, de la ville, du phare, et du château, avec
le tableau portrait de notre rencontre avec les habitants :. le lendemain
j'en fis un autre au revers, où l'on voit les brisants et les doubles ressifs qui
forment le port, le mettent à l'abri contre les vents du nord, et le laissent
ouvert à ceux de l'est et du sud-est; dans ce second dessin on voit la chaîne
des montagnes qui bordent la côte escarpée, sans port, sans eaux, et déserte,,
dit-on, jusqu'à Babel-Mandel. Il seroit intéressant d'aller y reconnoître
la rade de Bérénice, faite à grands frais par les Ptolomées à quarante lieues
au sud, et abandonnée pour celle de Cosséir, qui ne peut cependant con-
tenir qu'un petit nombre de petits vaisseaux marchands, la rade n'ayant
seulement que deux brasses à deux brasses et demie à sa plus grande pro-
fondeur ; on est obligé pour les chargements de faire porter les marchandises
à bras à cent cinquante pas de la rive, de les déposer dans des chaloupes
qui les conduisent enfin jusqu'au bâtiment sur lequel elles doivent être
chargées : avec tous ces inconvénients on est d'abord tout étonné de trouver
encore quelques agitations commerciales sous les masures du chétif village
de Cosséir : mais lorsqu'on pense que c'est encore le meilleur port connu
de
Ti
:;
e» et ne
lux
et la s
;cms, elle
: elle
ci'oiip
Purge ceux
ie"te leur soif ^
plus mal-faisam
qui forment le»
rochionsdelaim
3 la vîmes se M
brouillard nous t
roir jamais être
édés, avoientétées
aes revenir avec ^
upeau de mo#|
,sséirien,quie^*|
Lt nue avec une
ie dague M
vée des droma^'
singularité ^t#
scomn.edes^
'295
A la rencontre des différents corps tout le monde mit pied à terre ; nos
troupes se mirent en bataille, et après une conférence amicale de quelques
minutes, nous allâmes tout d'un temps prendre possession du château, au-
dessus duquel flottoit déjà l'étendard blanc de la paix. Je m'étois figuré la
ville de Cosséir si affreuse, le château tellement en ruine, que je trouvai la
première presque fastueuse, et l'autre un fort ; celui-ci est un édifice Arabe
bâti du temps des califes, dans le style des fortifications d'Alexandrie, for-
mant un quarré de quatre courtines, flanquées de quatre bastions, sans
fossés ; mais en ajoutant une contr'escarpe à ce qui existe, on en pourroit
faire un château à résister aux batteries flottantes et aux forces qu'on peut
débarquer au fond de la Mer-Rouge : je fis un dessin dans lequel je rendis
compte du port, de la rade, de la ville, du phare, et du château, avec
le tableau portrait de notre rencontre avec les habitants :. le lendemain
j'en fis un autre au revers, où l'on voit les brisants et les doubles ressifs qui
forment le port, le mettent à l'abri contre les vents du nord, et le laissent
ouvert à ceux de l'est et du sud-est; dans ce second dessin on voit la chaîne
des montagnes qui bordent la côte escarpée, sans port, sans eaux, et déserte,,
dit-on, jusqu'à Babel-Mandel. Il seroit intéressant d'aller y reconnoître
la rade de Bérénice, faite à grands frais par les Ptolomées à quarante lieues
au sud, et abandonnée pour celle de Cosséir, qui ne peut cependant con-
tenir qu'un petit nombre de petits vaisseaux marchands, la rade n'ayant
seulement que deux brasses à deux brasses et demie à sa plus grande pro-
fondeur ; on est obligé pour les chargements de faire porter les marchandises
à bras à cent cinquante pas de la rive, de les déposer dans des chaloupes
qui les conduisent enfin jusqu'au bâtiment sur lequel elles doivent être
chargées : avec tous ces inconvénients on est d'abord tout étonné de trouver
encore quelques agitations commerciales sous les masures du chétif village
de Cosséir : mais lorsqu'on pense que c'est encore le meilleur port connu
de
Ti
:;