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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 5.1879 (Teil 1)

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Courrier des musées
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https://doi.org/10.11588/diglit.17799#0071

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COURRIER DES MUSÉES

Italie. — Les travaux de restauration et d'ame'nagement
qui s'exécutent au Foiidaco dei Turchi à Venise ne sont pas
encore terminés, bien que commencés depuis fort longtemps ;
aussi n'est-il pas encore question du transfert du Musée Correr
dans ce nouveau local où l'on espère cependant que son installa-
tion aura enfin lieu dans le courant de cette année.

Allemagne. — A Dresde, M. W. Rossmann, le savant con-
seiller intime de cour qui a la direction générale des Musées
dans ses attributions, s'occupe très-activement de l'installation
d'un Musée ethnographique dont tous les éléments ont été
réunis avec infiniment de méthode et de soins et qui ajoutera

un nouvel attrait à la charmante capitale de la Saxe, si riche en
trésors artistiques de toute nature, auxquels l'Art compte ne
pas tarder â consacrer diverses études importantes.

France. — Nous avons maintes fois eu l'occasion de témoi-
gner, dans cette Revue, des vives sympathies que nous inspire
la personne de M. Édouard Reynart, l'éminent administrateur
des Musées de Lille, dont le dévouement passionné pour le
développement des collections confiées à ses soins n'a d'égal que
le rare désintéressement. Aussi est-ce avec un profond regret
que nous avions appris à la fin de l'année dernière, qu'à la suite
d'une chute, les jours de M. Reynart étaient en danger. Nous

Portrait de M. Reynart, administrateur des Musées de Lille.
Dessin de Saint-EIme Gautier d'après le buste de G. Crauk.

sommes heureux aujourd'hui de pouvoir rassurer ses nombreux
amis et tous les amis des arts, et de leur apprendre qu'au mo-
ment même où on désespérait de le sauver, une amélioration
sérieuse s'est subitement produite dans son état et que son com-
plet rétablissement ne fait plus doute aujourd'hui.

M. Reynart, qui a rendu dans les derniers mois de cette
année un nouveau et signalé service à la ville de Lille en assu-
rant, par sa seule initiative et sa chaleureuse intervention, les
plus brillants accroissements réguliers dans l'avenir au riche
musée de peinture du chef-lieu du département du Nord,
M. Reynart a fait plusieurs fois, pour atteindre ce but, le voyage
de Cologne, où réside un Lillois, le nouveau bienfaiteur de sa
ville natale dont nous aurons prochainement l'occasion d'exposer

les libéralités princières. C'est dans un de ces voyages que
M. Edouard Reynart, ayant visité la collection de M. le baron
Albert Oppenheim, nous écrivait dans une lettre pétillante d'es-
prit, toujours jeune et juste, cette excellente appréciation de
deux joyaux de ce cabinet :

« J'ai tout particulièrement remarqué deux petits Frans
Hais ronds, mais deux Hais à faire pâmer d'aise les plus diffi-
ciles !

« Blondes, claires, rieuses, enlevées avec une verve et un
esprit surhumains, ces deux tètes d'enfants sont tout bonnement
des chefs-d'œuvre. »

États-Unis. — A la suite de l'Exposition Universelle de
Philadelphie, l'établissement d'une exposition permanente ou
 
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