DOI Artikel:
Powers, Horatio N.: La "Society of Decorative Art" de New-York
DOI Heft:Chronique étrangère
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17799#0328
3oo L'A
en est peu qui aient pour auteurs des artistes américains. Il faut
citer dans cette catégorie :
Jervis Mc. Entée : November Afternoon.
F. E. Church : Mt. Désert.
G. H. Boughton : New Year's Day in New Amsterdam.
R. S. Gifford : A La ^y Day in Egypt et HunterMountain.
John Lafarge : Newport.
W. Whittredge : Hnnting Grounds.
W. T. Richards : In the Woods.
J. Alden Weir : A Quiet Morning.
Samuel Coleman : Merchants crossing the Algerian Désert.
La céramique européenne était l'un des attraits de l'expo-
sition. Il y avait là environ 500 spécimens des plus remarquables
productions de cette industrie artistique, anciennes faïences et
majoliques italiennes, Sèvres de la première République et de la
Restauration, Saxe de différentes époques, vieux Delft, vieux |
RT.
Rouen, porcelaines anglaises, russes, autrichiennes, vieilles
faïences hispano-mauresques, etc., etc..
L'exposition était très-riche aussi en objets orientaux, chi-
nois et japonais, arabes et persans.
Il faudrait citer encore les miniatures, parmi lesquelles
celles de Malbone, le miniaturiste américain le plus distingué
du siècle dernier, des antiquités égyptiennes, coptes, des camées
romains, un buste de Vespasien trouvé dans un tombeau en 1856,
des objets provenant des fouilles de Pompei, des bronzes et des
joyaux de la Renaissance italienne, des Gobelins et quantité
d'autres objets de valeur.
L'exposition des travaux et objets exécutés sous les auspices
de la Société n'était pas très-considérable, mais par le caractère
des ouvrages exposés elle était d'un bon augure pour le déve-
loppement ultérieur de l'institution qui est appelée à rendre
d'immenses services aux industries d'art aux États-Unis.
Horatio N. Powers.
CHRONIQUE ETRANGERE
Pérou. — Le correspondant spécial du Temps qui fait le
voyage autour du monde signale un fait curieux :
« Se douterait-on que Lima, qui n'a pas de musée, possède
cependant une collection particulière devant laquelle pâliraient
bien des musées d'Europe , une collection de plus de onze cents
tableaux, la plupart signés des plus grands noms des écoles espa-
gnole, italienne, flamande, hollandaise et française ? Eh bien ,
rien n'est plus vrai que l'existence de cette collection extraordi-
naire, et la preuve c'est que je l'ai vue. »
Suit une description sommaire de cette collection qui occupe
presque toute la maison de Don Manuel Zaballos, maison
ancienne dont la façade est déjà un bijou d'architecture espagnole.
Nous ne reproduirons pas cette description, bien qu'elle nous ait
fait venir l'eau à la bouche. Mais voici qui vaut bien une citation :
« Enfin nous entrons dans une sorte de galerie où se trouvent
peut-être cent cinquante toiles. Le milieu de cette galerie et ses
deux extrémités sont occupés par trois tableaux qui sont trois
chefs-d'œuvre, la Communion de saint Jérôme...— Mais, me
dira-t-on, vous nous la bâillez forte, monsieur le chroniqueur, la
Communion de saint Jérôme, du Dominiquin, est au Vatican ;
on l'y a vue et tout le monde peut encore l'y voir, et parce que
vous êtes au Pérou, vous nous en contez de belles! — Pardon,
à mon tour. J'en suis fâché pour le Vatican, mais la Communion
de saint Jérôme qu'il possède n'est qu'une reproduction de
l'original qui est ici. En voulez-vous la preuve ?
« Voici à l'autre extrémité de cette galerie la Mort de saint
Jérôme, du même Dominiquin, laquelle n'a pas été reproduite,
que je sache, et vous conviendrez bien qu'il est difficile de se
tromper quand on a sous les yeux deux Saint Jérôme du même
ton et presque dans la même attitude. »
???... Mais qui sait ? Le correspondant du Temps est peut-
être dans le vrai.
Australie. — Nous avons annoncé déjà l'exposition inter-
nationale qui aura lieu à Sydney du ior septembre au 30 novem-
bre 1879. Il vient d'être procédé solennellement à la pose de la
première pierre des bâtiments de l'exposition.
Le jury d'admission de la section française des beaux-arts à
l'exposition de Sydney est composé comme suit :
MM. d'Osmoy, député; Castagnary, membre du conseil
supérieur des beaux-arts; Lefebvre (Jules), peintre; Busson,
peintre ; Leloir, peintre ; Chapu, sculpteur ; Flameng, graveur ;
Kaempfen, inspecteur des beaux-arts; Lafenestre, chef de bureau
au sous-secrétariat d'Etat des beaux-arts ; Gerspach, chef de
bureau au sous-secrétariat d'État des beaux-arts.
Le règlement de la section française a paru au Journal officiel
du 8 mars.
CuL-DE-LAM PE
composé par Eisen, gravé par P. F. Tardieu.
en est peu qui aient pour auteurs des artistes américains. Il faut
citer dans cette catégorie :
Jervis Mc. Entée : November Afternoon.
F. E. Church : Mt. Désert.
G. H. Boughton : New Year's Day in New Amsterdam.
R. S. Gifford : A La ^y Day in Egypt et HunterMountain.
John Lafarge : Newport.
W. Whittredge : Hnnting Grounds.
W. T. Richards : In the Woods.
J. Alden Weir : A Quiet Morning.
Samuel Coleman : Merchants crossing the Algerian Désert.
La céramique européenne était l'un des attraits de l'expo-
sition. Il y avait là environ 500 spécimens des plus remarquables
productions de cette industrie artistique, anciennes faïences et
majoliques italiennes, Sèvres de la première République et de la
Restauration, Saxe de différentes époques, vieux Delft, vieux |
RT.
Rouen, porcelaines anglaises, russes, autrichiennes, vieilles
faïences hispano-mauresques, etc., etc..
L'exposition était très-riche aussi en objets orientaux, chi-
nois et japonais, arabes et persans.
Il faudrait citer encore les miniatures, parmi lesquelles
celles de Malbone, le miniaturiste américain le plus distingué
du siècle dernier, des antiquités égyptiennes, coptes, des camées
romains, un buste de Vespasien trouvé dans un tombeau en 1856,
des objets provenant des fouilles de Pompei, des bronzes et des
joyaux de la Renaissance italienne, des Gobelins et quantité
d'autres objets de valeur.
L'exposition des travaux et objets exécutés sous les auspices
de la Société n'était pas très-considérable, mais par le caractère
des ouvrages exposés elle était d'un bon augure pour le déve-
loppement ultérieur de l'institution qui est appelée à rendre
d'immenses services aux industries d'art aux États-Unis.
Horatio N. Powers.
CHRONIQUE ETRANGERE
Pérou. — Le correspondant spécial du Temps qui fait le
voyage autour du monde signale un fait curieux :
« Se douterait-on que Lima, qui n'a pas de musée, possède
cependant une collection particulière devant laquelle pâliraient
bien des musées d'Europe , une collection de plus de onze cents
tableaux, la plupart signés des plus grands noms des écoles espa-
gnole, italienne, flamande, hollandaise et française ? Eh bien ,
rien n'est plus vrai que l'existence de cette collection extraordi-
naire, et la preuve c'est que je l'ai vue. »
Suit une description sommaire de cette collection qui occupe
presque toute la maison de Don Manuel Zaballos, maison
ancienne dont la façade est déjà un bijou d'architecture espagnole.
Nous ne reproduirons pas cette description, bien qu'elle nous ait
fait venir l'eau à la bouche. Mais voici qui vaut bien une citation :
« Enfin nous entrons dans une sorte de galerie où se trouvent
peut-être cent cinquante toiles. Le milieu de cette galerie et ses
deux extrémités sont occupés par trois tableaux qui sont trois
chefs-d'œuvre, la Communion de saint Jérôme...— Mais, me
dira-t-on, vous nous la bâillez forte, monsieur le chroniqueur, la
Communion de saint Jérôme, du Dominiquin, est au Vatican ;
on l'y a vue et tout le monde peut encore l'y voir, et parce que
vous êtes au Pérou, vous nous en contez de belles! — Pardon,
à mon tour. J'en suis fâché pour le Vatican, mais la Communion
de saint Jérôme qu'il possède n'est qu'une reproduction de
l'original qui est ici. En voulez-vous la preuve ?
« Voici à l'autre extrémité de cette galerie la Mort de saint
Jérôme, du même Dominiquin, laquelle n'a pas été reproduite,
que je sache, et vous conviendrez bien qu'il est difficile de se
tromper quand on a sous les yeux deux Saint Jérôme du même
ton et presque dans la même attitude. »
???... Mais qui sait ? Le correspondant du Temps est peut-
être dans le vrai.
Australie. — Nous avons annoncé déjà l'exposition inter-
nationale qui aura lieu à Sydney du ior septembre au 30 novem-
bre 1879. Il vient d'être procédé solennellement à la pose de la
première pierre des bâtiments de l'exposition.
Le jury d'admission de la section française des beaux-arts à
l'exposition de Sydney est composé comme suit :
MM. d'Osmoy, député; Castagnary, membre du conseil
supérieur des beaux-arts; Lefebvre (Jules), peintre; Busson,
peintre ; Leloir, peintre ; Chapu, sculpteur ; Flameng, graveur ;
Kaempfen, inspecteur des beaux-arts; Lafenestre, chef de bureau
au sous-secrétariat d'Etat des beaux-arts ; Gerspach, chef de
bureau au sous-secrétariat d'État des beaux-arts.
Le règlement de la section française a paru au Journal officiel
du 8 mars.
CuL-DE-LAM PE
composé par Eisen, gravé par P. F. Tardieu.