Cadre composé par Ranson et gravé par Berthault.
Nos promenades au Luxembourg ont été forcément interrompues par l'Exposition universelle
de 1878 qui avait absorbé le dessus du panier de ce Musée consacré à l'art moderne. Nous
attendrons pour les reprendre la clôture de cette exposition, mais nous nous voyons contraints
par l'abondance des matières d'en remettre la continuation à notre prochain volume. Les lecteurs
de l'Art ne perdront rien pour attendre.
Déjà nous leur avons donné plusieurs gravures remarquables exécutées par des aquafortistes
hors ligne d'après quelques-uns des tableaux les plus saillants de ce Musée; Suzanne au bain,
par Henner, et Orphée, par Gustave Moreau, eaux-fortes de Gaujean (Voir l'Art, 3 e année,
tome IV, pages 297 et 298) ; Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade, par
Henri Regnault, eau-forte de Gilli (3e année, tome IV, page 300); Une écluse dans la vallée
d'Optepo{, par Daubigny, eau-forte de Th. Chauvel, et la Foire aux servantes à Bouxviller
(Alsace), par Charles Marchai, eau-forte de Lalauze (4e année, tome Ier, page 270); — sans parler
de nos gravures dans le texte d'après Félix-Hippolyte Lanoue, Aligny et Bertin (4e année, tome Ier,
pages 266, 267 et 269).
Ce que nous avons fait indique suffisamment ce que nous comptons faire. Dès à présent
l'eau-forte de M. L. Monziès d'après le tableau de Th. Ribot, Saint Sébastien martyr, et la
gravure sur bois d'Edmond Yon d'après l'aquarelle d'Eugène Isabey, Rade de Saint-Malo, mer
écumante venant se briser sur des rochers, prouvent que si nos promenades subissent un temps
d'arrêt nous ne perdons pas de vue le Musée à la tête duquel vient d'être placé notre sympathique
collaborateur M. Étienne Arago, et que, fidèle à ses traditions, l'Art entend bien ne rien négliger
pour le faire voir tout en le décrivant.
T. Chasrel.
(Lu suite prochainement.)
1. Voir l'Art, )' année, tome IV, page 297, et 40 année, tome Ie"-, page 265.
Nos promenades au Luxembourg ont été forcément interrompues par l'Exposition universelle
de 1878 qui avait absorbé le dessus du panier de ce Musée consacré à l'art moderne. Nous
attendrons pour les reprendre la clôture de cette exposition, mais nous nous voyons contraints
par l'abondance des matières d'en remettre la continuation à notre prochain volume. Les lecteurs
de l'Art ne perdront rien pour attendre.
Déjà nous leur avons donné plusieurs gravures remarquables exécutées par des aquafortistes
hors ligne d'après quelques-uns des tableaux les plus saillants de ce Musée; Suzanne au bain,
par Henner, et Orphée, par Gustave Moreau, eaux-fortes de Gaujean (Voir l'Art, 3 e année,
tome IV, pages 297 et 298) ; Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade, par
Henri Regnault, eau-forte de Gilli (3e année, tome IV, page 300); Une écluse dans la vallée
d'Optepo{, par Daubigny, eau-forte de Th. Chauvel, et la Foire aux servantes à Bouxviller
(Alsace), par Charles Marchai, eau-forte de Lalauze (4e année, tome Ier, page 270); — sans parler
de nos gravures dans le texte d'après Félix-Hippolyte Lanoue, Aligny et Bertin (4e année, tome Ier,
pages 266, 267 et 269).
Ce que nous avons fait indique suffisamment ce que nous comptons faire. Dès à présent
l'eau-forte de M. L. Monziès d'après le tableau de Th. Ribot, Saint Sébastien martyr, et la
gravure sur bois d'Edmond Yon d'après l'aquarelle d'Eugène Isabey, Rade de Saint-Malo, mer
écumante venant se briser sur des rochers, prouvent que si nos promenades subissent un temps
d'arrêt nous ne perdons pas de vue le Musée à la tête duquel vient d'être placé notre sympathique
collaborateur M. Étienne Arago, et que, fidèle à ses traditions, l'Art entend bien ne rien négliger
pour le faire voir tout en le décrivant.
T. Chasrel.
(Lu suite prochainement.)
1. Voir l'Art, )' année, tome IV, page 297, et 40 année, tome Ie"-, page 265.