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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 5.1879 (Teil 1)

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Bulletin bibliographique: Livres nouveaux et éditions nouvelles
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Chronique française et étrangère
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https://doi.org/10.11588/diglit.17799#0255

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232 L'A

Debaines), par Samuel Frère. Rapport sur le prix Bouctot
(Beaux-Arts) décerné en 1877 par l'Académie des sciences,
belles-lettres et arts de Rouen. Une brochure in-8° de 40 pages
avec une aqua-teinte, par Brunet-Debaines. Rouen, 1878, chez
Métérie, libraire, 11, rue Jeanne-d'Arc.

35. — Emile Soldi. L'article Cœlatura du dictionnaire des
antiquités grecques et romaines, signé par M. E. Saglio. Préface
d'un volume sous presse. Une brochure de 20 pagesin-8°. Paris,
1879, Ernest Leroux, éditeur, 28, rue Bonaparte.

3(1. — A propnsito délia Pittura inglese ail' esposipone di
Parigi, da una relazione del prof. Alberto Rondani alla R. Acea-
demia e al R. Istituto di Belle Arti di Parma. Une brochure
in-8° de 50 pages. Tiré à part de la Rivista Europea. Florence,
1879, tipografia délia Ga^etta d'Italia, via del Castellaccio, 12.

RT.

37. — Impérial India, by Val. Prinsep A. R. A., containing
numerous illustrations by the author made during a tour to the
courts of the Principal Rajahs and Princes of India. Demy-80.
London, Chapman and Hall.

38. — The Renaissance of Art in France, by Mrs. Mark
Pattison, with 19 engravings. 2 vol. Demy-8°. London, C. Kegan
Paul and O.

39. — The Théâtre Français in the Reign of Louis XV,
by A. Baillie Cochrane M. P. in-8°. London , Hurst and
Blackett.

40. — Souvenirs of Madame Vigée Le Brun, 2 vol. crown-8°.
London, Richard Bentley.

41. —■ sEsthetics, by Eugène Véron, translated by W. Arms-
trong. Large cro\vn-8°. London, Chapman and Hall.

CHRONIQUE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE

France. — M. Reiset a donné sa démission de directeur
des Musées nationaux. Il a été autorisé à porter le titre de direc-
teur honoraire. Son successeur n'est pas encore désigné.

—■ On sait que M. Raphaël Bischoffsheim, le riche banquier
hollandais depuis longtemps naturalisé parisien, a rendu les
plus éminents services à la science astronomique, et qu'il s'inté-
resse tout particulièrement à l'Observatoire de Paris.

Cet établissement vient d'être l'objet d'une nouvelle libéralité
de M. R. Bischoffsheim qui lui a offert le Portrait de Le Verrier,
peint par Giacomotti. Ce portrait a été placé dans la grande
rotonde ouest du premier étage, destinée à recevoir les portraits
des savants qui ont illustré l'Observatoire.

— Rue Laffitte, au n° 33, on a récemment installé un maga-
sin qui porte pour enseigne :

Œuvres des artistes de Blois.

Il a été fondé par le sculpteur blésois Dupuy dont les spiri-
tuelles terres cuites se trouvent là en compagnie des bijoux en
argent que M. Vollerin compose d'après des motifs du château
de Blois, et des remarquables faïences de notre collaborateur
M. Ulysse Bénard, directeur du Musée de Blois, qui a retrouvé
le secret de la production des reflets métalliques.

Angleterre. — Le gouvernement a annoncé l'intention de
présenter au Parlement un bill relatif à la propriété artistique
{Artistic Copyright). On assure que ce bill aura pour base le
rapport de la Commission royale qui a été chargée d'étudier la
question, et comme les conclusions du rapport ne sont pas
favorables aux réclamations des artistes, les peintres anglais ont
pris dernièrement l'initiative d'une manifestation dans l'espoir
d'exercer une influence sur les résolutions du gouvernement.
Contrairement aux propositions adoptées par le Congrès d'An-
vers en 1877 et par le Congrès international qui s'est réuni
l'année dernière à Paris au Troeadéro la Commission royale
est d'avis que l'aliénation d'une œuvre d'art implique la cession
du droit de reproduction. La loi anglaise est à cet égard d'une
confusion déplorable. A défaut de stipulation expresse, le pein-
tre qui vend son tableau ne reste pas en possession du droit de
reproduction, mais il n'en résulte pas que ce droit passe à l'ac-
quéreur de l'œuvre. En fait, le droit est éteint, et l'autorisation
du propriétaire de l'œuvre est aussi inopérante que celle de

l'artiste pour garantira qui que ce soit le droit de la reproduire.
Le public n'est pas moins intéressé que les artistes à la réforme
de ce gâchis légal, mais ces derniers sont naturellement hostiles
au système préconisé par la Commission royale, système qui les
priverait de tout contrôle sur la reproduction de leurs œuvres.
Exauçant le vœu de plusieurs artistes, Sir Coutts Lindsay a
convoqué un meeting dans la Grosvenor Gallery. L'assemblée,
qui était très-nombreuse, a voté des résolutions invitant le gou-
vernement à ne pas s'approprier le rapport de la Commission
royale. De son côté la Royal Academy a rédigé sur cette question
un mémoire très-étudié qui a été soumis au gouvernement.

— Le soixante-quatrième compte rendu annuel de The
Artists' General Benevolent Institution for the Relief of dis-
tressed Artists, and their Widows and Orphans et le septième
rapport annuel de The Artists' Orphan Friend for the Support
and Education of the Orphan Children of deceased Artists,
viennent d'être publiés et indiquent une prospérité constante
de ces excellentes associations charitables dont le Président
de la Royal Academy, Sir Frederick Leighton a accepté la
présidence, en remplacement de feu Sir Francis Grant.

Belgique. — La distribution solennelle des récompenses
aux lauréats belges de l'Exposition universelle de 1878 à Paris a
eu lieu à Bruxelles le dimanche 23 février dans la grande salle
du palais de la Bourse. La cérémonie était présidée par S. A. R.
le comte de Flandre, président d'honneur de la commission
belge. Le Roi et la Reine y assistaient, ainsi que M** la
comtesse de Flandre. Chose étrange et qui excite dans la
presse belge une légitime indignation, les lauréats des beaux-
arts et de l'enseignement avaient été exclus de la cérémonie.
Non-seulement aucune décoration, aucune distinction quelcon-
que ne leur a été accordée, mais ils n'ont pas même été admis
à venir recevoir publiquement, au même titre que les exposants
des autres classes, les médailles qui leur ont été décernées par
le jury international de 1878. On ne s'étonnera pas qu'ils se
soient mis en grève, et aient résolu de ne pas paraître à cette-
séance à laquelle on avait daigné les inviter. A vrai dire cette
invitation est une véritable inconséquence, et l'on eût mieux fait
de placer à la porte du palais de la Bourse un écriteau avec
cette inscription : Entrée rigoureusement interdite aux artistes
et aux hommes d'école. C'eût été complet.

ERRATUM

Le tableau de Colin Hunter, Pêcheurs écossais attendant l'obscurité ( Exposition universelle de 1878), a été indiqué par erreur
comme appartenant à J. Donald Esq.; il appartient en réalité à Alexander S. Stevenson, à l'obligeance duquel nous devons d'avoir pu le faire
graver pour l'Art. Voir page 170 l'eau-forte de Théophile Chauvel d'après ce tableau.

1. Pour ces deux congrès, voir l'Art, 4" année, tome III, pages 68 et 119, et tome IV, page 42.

Le Directeur-Gérant, EUGÈNE VÉRON.
 
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