L' art: revue hebdomadaire illustrée (5.1879 (Teil 1))

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a été obligée de faire imprimer un catalogue spécial, contient quelques lignes d'éloges pour ces
deux grands artistes, mais sans nous expliquer pourquoi leurs œuvres n'ont pas été admises à
figurer à l'Exposition, au même titre que celles de Perraud.

Cette lacune est d'autant plus extraordinaire que, pour donner aux étrangers une idée à peu
près complète de la sculpture française, on avait fait une razzia générale dans les jardins publics,
les monuments et même les musées. Ainsi on avait repris au jardin des Tuileries le beau groupe du
Serment de Spartacus qui a établi la réputation de M. Barrias, la Jeunesse d'Aristote de M. Degeorge
le Brennus apportant la vigne et le Persée de M. Taluet ; au jardin du Luxembourg le Jeune

Portrait de M. Krantz, sénateur.
Dessin de Charles Kreutzberger d'après le buste en plâtre de G. Crauk.
(Exposition universelle de 1878.)

Faune jouant avec un chevreau de M. Barthélémy, la Bocca di Verità de M. Blanchard, le Jeune
Chcvricr de M. Perrey, VActeur grec de M. Bourgeois, le Dispetto de M. Valette, la Bethsabêe
de M. Moreau-Vauthier; au jardin du Palais-Royal l'Hésitation de M. Schcenewerk. Devant le
pavillon de la Ville de Paris on avait placé le groupe de M. Mercié, Gloria victis, qui était
beaucoup mieux là qu'au square Montholon. Le square de la rue de Sèvres et celui de
Sainte-Clotilde avaient prêté à l'Exposition le Sommeil de M. Moreau et Y Education maternelle
de M. Delaplanche2. On avait retiré du parc de Compiègne VEnfant des Abru^es de M. Allar,

1. Voir l'Art, ire année, tome II, page 370.

2. Voir l'Art, ir« année, tome II, page 139.