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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 36.1974

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Nr. 1
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Wallis, Mieczysław: Twórczość późna Claude Moneta
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https://doi.org/10.11588/diglit.48044#0072

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MIECZYSŁAW WALLIS

nenufarów lub odbijające się w wodzie obłoki. Czym-
że więc są Nenufary Moneta? Wydaje mi się, że naj-
właściwiej interpretować je jako wielkie wizje kos-
miczne, wizje nieskończonego i wiecznie zmiennego
nieba, odbijającego się w nieskończonej i wiecznie
zmiennej toni wodnej.
Monet był surowym krytykiem swych prac. Wie-
dząc, że wszystko, czego się tknął, zostanie zacho-
wane, jeśli on sam tego nie zniszczy, palił odrzucone

21 SEITZ 2, s. 51. — Ostatnio ukazała się wspaniała pu-
blikacja: D. ROUART et J. D. REY, Monet — Nympheas
on les miroirs clii temps suwi d’un catalogue raisonnć par

przez siebie płótna. Mimo to po jego zgonie w jego
pracowni w Giverny znalazło 'się jeszcze sporo obra-
zów, częściowo ukończonych, częściowo nie. Więk-
szość z nich leżała zapomniana przeszło dwadzieścia
lat. Dopiero po 1950 r., w związku z nowym zainte-
resowaniem ostatnią fazą twórczości Moneta, zostały
one wreszcie uznane za godne swego twórcy i ocenio-
ne jako arcydzieła, mające znaczenie również dla
naszego czasu21.

Robert Maillart, Paris 1972, uwydatniająca w pełni walory
artystyczne Nenufarów i podkreślająca ich znaczenie dla
współczesności.

LES OEUYRES TARDTYES DE CLAUDE MONET

Claude Monet (1840—1926) peignit, au debut, sous
1’influence de Courbet et de Manet des compositions
figuratives, des scenes de plein air aux couleurs
claires et vives. Grace au contact qu’il eut avec les
tableaux de Constable, Turner et Whistler et avec
les estampes japonaises, il decouvre les effets des
voiles aeriens. Des lors, il peint uniąuement en plein
air. II ecarte de sa palette les noirs et les bruns, il
se borne aux teintes pures du spectre.
Łes ombres deviennent colorees: bleu clair, lilas.
La concejptioin de plus en plus large, de plus en plus
esąuissee. Les phenomenes fugitifs de la lumiere
et des couleurs deviennent maintenant les themes
preferes de ses tableaux. C’est la naissance de l’im-
pressionisme.
Dans les annees quatre-vingt-dlix il peint un seul
et unique motif dans les conditions atmospheriques
les plus diverses: des meules de foin dans un champ,
des peupliens sur le bord d’une riYiere, le portail
central de la cathedrale de Rouen, le pont londonien
de Westminster. La lumiere et ses nuances les plus
fines et les plus subtiles devient maintenant la
chose prlincipale dans ses tableaux.
En 1883 Monet se fixe a Giverny pres de Paris.
Dans les annees suivantes il achete une petite maison
ou il demeure et un petit morceau de terre sur lequel
il fait un jardin et un etang entoure de saules pleu-
reurs, de glycines, de buissons de roses et d’iris,
couvert de nympheas et autres plantes. Cet etang,
reflótant Timmeinsite du ciel et des nues, couvert de
nympheas et qui changeait, presque a chaque heure
du jour de mille teintes et ireflets renchanta.it comme
un theme de peinture extraordinairement attirant
bien que, en meme temps, extremement difficile.
A partir de ce moment la, de 1890, et jusqu’a la fin
de sa vie il lutte contrę ce theme.
Aux environs de 1908 Monet forma le dessin de
creer un local special decore de tableaux d’une gran-
dę echelle qui representaient son etang et les nymp-
heas. Malgre des moments douloureux de sa vie.
malgre une catairacte sur les deux yeux qui, un
certain temps menęa de lui faire perdre la vue, mal-
gre les etaits de depression et de decouragment qui
1’assaillaient, il conduit a ses fins ce cycle de peintu-
res. Son reve se realisa, bien qu’il ne le vit pas
lui-meme. Une demi-annee apres sa mort, le 17 mai
1927, on dćwoila solennellement deux immenses cn-

semibles de ses Nymphćas places dans, deux salles
ovales, special em en t amenagees pouir cela, dans
1’Oraingerie, annexe du Louwe dans le parć des
Tuiłeries.
La ccnception de ces deux locaux est uniąue en
son genre. Les tableaux aux dimensions immenses se
fondent l’un dans 1’autre, se ressereint ici en deux
grands ensembles fermes sur eux-memes, sans com-
mencement ni fin. Vue d’en haut, privee de ligne
d’horizon, la surface de l’ćtang, representće dans ces
tableaux, etincelante et changeante, aux subtiles nuan-
ces d’azur, de bleu, de lilas, de celadon et, emergeant
d’elle, comme une ile, des feuilles couleur d’emeraude
et des fleurs de nympheas rouge fonce. Des nuages
qui se refletent sur cette surface, dans sa fluidite et
son insaisissabilite donnę une impression de reve ou
de mirage. C’est un immense poeme du ciel, de l’eau
et des fleurs.
Les Nympheas ont ete linterpretes de differentes
faęons. Certains (Clemenceau, A. Masson) virent en
eux le sommet de 1’iimpressiioni'sme, sans se rendre
eompte que Monet dans cette oeuvre l’avait dejh
depasse. D’autres (W. Uhde), avec tort, virent en eux
simplement un beau tableau decoratif. D’autres en-
core, aussi sans raison, les prirent pour des compo-
sitions non figuratives.
L’interpretation la plus juste des Nympheąs est
peut-etre celle qui juge ces tableaux comme de gran-
des visions cosmiques, visions d’un ciel infiini et
eternellement changeant, se mirant dans les profon-
deurs des eaux eternellement diverses. Le devoile-
meint des Nympheas eut licu a l’epoque ou la relation
de la plupairt des mouvements artistiques envers
1’impressionisme en tant que „ant d’hier” ótait nette-
ment negative. Cela avait aussi un retentissement sur
la relation concernant les oeuvres de Monet y com-
pris sur ses oeuvres tardives. Cela changea cependant
dans les annees 1950 avec 1’appairition de la peinture
non-figurative du type, non-geometrique, appele „ta-
chisme”, „abstraction lyrique” ou ,,1’art informel”. Dans
le Monet tardif, on commenęa alors a apercevoir l’un
des precurseurs de ce mouvement (W. George, R. Cog-
iniat). Les plus recentes publications (D. Rouart et
J. D. Rey, Monet-Nympheas ou les miroirs du temps,
1972) et les exposiitions (exiposition „Monet et ses
amis” au Musóe Marmatton a Paris, 1971) prouvent,
que les oeuvres tardives de Monet sont aujourd’hui.
pleinement apprecićes.

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